Sommaire INTRODUCTION I) HISTORICITÉ ET SITUATION GÉOGRAPHIQUE. I I ) LES FAITS

Sommaire INTRODUCTION I) HISTORICITÉ ET SITUATION GÉOGRAPHIQUE. I I ) LES FAITS EN PAYS SENOUFO 2-1) les danses EXPOSÉ SUR LE PEUPLE SENOUFO 2-2)comment , quand , qui danse? 2-3) le mariage en pays sénoufo 2-4)les funérailles en pays sénoufo 2-5)Les sites touristiques |||) les mets et vins 3-1) les mets 3-2) les vins CONCLUSION Introduction La Côte d’Ivoire possède une grande diversité ethnique avec plus de 60 ethnies différentes. Issu de l’immigration et en perpétuel mouvement, le mélange des cultures est grand : il forme une mosaïque de langues, de mœurs et de mode de vie. Parmi les peuples les plus importants, , le peule senoufo en particulier fera l’bjet de notre exposé . 1) HISTORICITÉ ET SITUATION GEOGRAPHIQUE DU PEUPLE SENOUFO . Le peuple sénoufo est un peuple Voltaïque, de langue Gour. Ils sont également présents au Mali, et au Burkina Faso, et sont l’un des groupes les plus importants de la Côte d’Ivoire en représentant 9,7% de sa population. Le groupe est lui- même subdivisés en 9 peuples : les Pongalas, les Niarafolos, les Tchébara, les Tagouanas, les Nanfarans, les Fodonons, les Gbatos, les Kafibélés et les Miniankas.En Sénoufo, le peuple se nomme aussi les Siénas, soit « ceux qui travaillent aux champs ». Les Sénoufos sont avant tout des cultivateurs, faisant pousser le mil, le riz, le maïs, l’igname, le manioc et le thé. Ce savoir leur viendrait des Mandébélés, un peuple nomade, chasseur, et cultivateur lorsqu’il s’installait pour longtemps. La légende ajoute que, le peuple Sénoufo devenant puissant grâce au nouveau savoir ajouté à celui de la chasse, les Mandébélés prirent peur et quittèrent les lieux par la forêt. Ils sont devenus dès lors les esprits de la forêt, représentés aujourd’hui par les statuettes aux pieds retournés.Aujourd’hui, les Sénoufos restent agriculteur, le gibier se faisant de plus en plus rare. Leur territoire est riche, avec un climat favorable aux cultures de mil, maïs, haricot, fonio, pois de terre, patate douce, igname, arachide, sésame, tabac, coton, et riz… On y trouve aussi de larges vergers de manguiers, orangers, papayers, citronniers et bananiers.en effet , Les Sénoufos qui s’étaient installés à Bouaké ont été repoussés pendant le 18e siècle par les Baoulés, qui se taillent un royaume dans le centre de la Côte d’Ivoire. Donc, ils se sont installés finalement dans le territoire compris entre les fleuves Bandama et le Comoé.Tous coïncident à dire que l’émigration sénoufo a été faite en plusieurs temps, probablement clan par clan.Ces clans étaient remarquablement structurés sur le plain social mais ils ne s’organisaient pas en royaume. Voilà pourquoi on connaît très peu de noms propres de l’histoire sénoufo. Il y a environ une trentaine de sous-groupes sénoufos qui conservent fortement leur identité culturelle.Les Sénoufos possédaient des armées semblables à ceux du peuple mandingue, principalement composées de fantassins et de cavaliers. Les batailles menées par les royaumes, tara ou les chefferies sénoufos sont de bons exemples.Tous ces différents sous-groupes sénoufos s’installeront en territoires différents et clairement délimités. Les Sénoufos se sont répartis au Nord de la Côte d’Ivoire entre le Xe et le XVe siècle. Avec les Mandés et les Krous, il est l’un des peuples les plus anciens du pays. Leur origine géographique serait l’Est du Mali et la frontière du Burkina avec le Mali. Ils sont traditionnellement organisés en villages, gouvernés par un conseil des anciens, et entouré d’une forêt sacrée où chacun est initié dès l’enfance, dans le rituel du Poro. Encore pratiqué de nos jours, le rituel est long, et se déroule en trois étapes de 7 ans chacune : le Kouord, le Tcholo et le Kaffono.La ville de Korhogo est largement peuplée de Sénoufos, on y trouve les célèbres masques polychromes, les statuettes, les poteries et les toiles peintes. Les notes du balafon, accompagnent par-ci par-là quelques démonstrations de danse sacrée. 2) les faits en pays sénoufo. 2-1) les dances. Le pays sénoufo compte principalement 2 danses que sont le bolowi et le n’goron. 2-2) comment , quand et que la danse. Le Bolowi est une danse Sénoufo, ethnie du nord de la Côte d'Ivoire.A l'origine, cette danse créée par les enfants se déroulait dans les champs. Puis le Bolowi fut présenté lors de funérailles, où il séduisit toute l'assistance. Cette danse prit alors un caractère plus important et devint sacrée.Le Bolowi s'appelle aussi la danse de la panthère, du fait de l'habit du danseur qui rappelle le pelage de l'animal.Du point de vue technique, le Bolowi est une danse d'acrobaties composée de sauts, de déplacements latéraux, de mouvements de toupie, de chutes,... Le N'Goron Le n’goron se danse chez les Sénoufos, au nord de la Côte d'ivoire. Cette danse était sacrée par le passé, puis elle est devenue une danse de réjouissance : N'Goron se danse pour clôturer le cycle d'initiation des jeunes gens du village qui apprennent cette danse aux jeunes filles.Vêtues d'un morceau de pagne noué à la taille et les seins nus, les jeunes filles tiennent des plumeaux à la main.N'Goron s'accompagne de balafons et d'un petit tam-tam. Elle est composée de plusieurs phases. 2-3) le mariage en pays sénoufo Le mariage en milieu traditionnel sénoufo est un long processus que nous pouvons repartir en trois étapes : l’étape des fiançailles, l’étape de la cohabitation à l’essai et l’étape de la prise de foyer.Il est à noter que toutes les formes de mariage ne respectent pas forcement ces étapes; le lévirat, le rapt et le mariage honorifique se passent bien de l’étape des fiançailles par exemple.Ici nous parlerons du mariage dans son processus ordinaire, sans l’influence de la religion musulmane et chrétienne. Il existe beaucoup de variantes selon les zones, mais nous nous contenterons des grandes lignes constantes. *Les fiançailles Comme dans les démarches de la mise à part, les démarches des fiançailles visent à se réserver une fille pour mariage. La différence ici est que le mari est souvent connu ou que la fille a atteint l’âge de la puberté ou presque.Une fois que la fille est remarquée et que la famille du jeune garçon est d’avis pour qu’elle devienne une des épouses du foyer, le chef de famille va trouver le père de la jeune fille pour lui exprimer son désir. Dans une première démarche, aucune réponse affirmative ne peut être donnée, car le père de la fille ne peut se prononcer sans l’avis des autres membres de la grande famille ; il ne peut même pas participer à la délibération. Il faut revenir une prochaine fois pour avoir la réponse. C’est lors de la réponse définitive que la famille de la fille accepte les dons de fiançailles qui varient d’une zone à l’autre. Une fois ces dons acceptés, la fille est considérée comme promise et la famille du garçon doit contribuer d’une certaine manière à son entretien. Des séances de travaux champêtres sont alors organisées au moins annuellement chez les futurs beaux parents et ce jusqu’à ce que la fille plus tard dans son nouveau foyer ait un fils qui ait l’âge d’aller cultiver chez ses oncles. Des dons de pagnes sont faits à la fille à l’occasion des grandes cérémonies du village. Et des vivres sont à offrir à l’occasion des épreuves qui surviennent dans la famille de la fille. *La cohabitation à l’essai La période de la cohabitation à l’essai commence dès que la fille peut venir officiellement chez le garçon et partager son lit. Cela se passe à la fin de la cérémonie d’initiation des femmes (tiékonrè) qui donne à la jeune fille sénoufo le statut de femme. Une tierce famille est trouvée pour servir d’intermédiaire, pour aller demander officiellement la fille pour qu’elle vienne chez son nouveau mari. Elle est conduite une nuit par une vieille femme dans la case du jeune pour partager le lit. Dès ce jour, la fille ira passer ses nuits chez le jeune et retournera les matins chez elle si c’est le même village ; autrement, elle choisit périodiquement d’aller passer quelques jours chez le jeune et de retourner chez ses parents et ce jusqu’à la prise de foyer qui la rendra désormais stable.C’est la période de la convoitise, et le jeune garçon doit veiller pour qu’on ne la lui enlève pas. A cette étape, la fidélité conjugale n’est pas d’obligation pour la jeune fille ; elle ne la sera qu’après la prise de foyer. Lors de ces fréquentations, il est donné à la fille de connaître la famille de son mari et surtout aux parents du garçon d’apprécier leur belle fille et de s’assurer qu’elle est féconde. C’est pourquoi la prise de foyer intervient après au moins une maternité. *La prise de foyer Pendant toute la phase de la cohabitation à l’essai, la jeune fille fait le ménage avec sa belle mère qui observe sa manière de travailler et complète au besoin son éducation. Elle n’a pas de cuisine en son nom. Quand la famille du garçon aura jugé que la fille est apte à fonder son foyer, une cérémonie est faite qui l’installe définitivement comme femme dans la grande uploads/Geographie/ expose-senoufo.pdf

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