N°7353 - Vingt-cinquième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1€. USA : 2,1
N°7353 - Vingt-cinquième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1€. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ◗ LIRE LE REPORTAGE RÉALISÉ PAR HOURIA ALIOUA EN PAGES 4 ET 5 PHOTO : SAMI K. PUBLICITÉ LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 14 décembre 2014 ÉDITION DU CENTRE L’Entente rate le coche LIRE L’ARTICLE DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL KAMEL BENIAÏCHE EN PAGE 30 ■ COUPE DU MONDE DES CLUBS ESS 0 - AUCKLAND CITY 1 Les laissés-pour-compte de Hassi Messaoud PROMESSES NON TENUES DES AUTORITÉS REPORTAGE LE YÉMEN FACE AUX RÉVOLTES LES CONVULSIONS DE L’ANCIENNE «ARABIE HEUREUSE» ■ «La drogue en provenance du Maroc constitue une menace réelle pour la paix et la sécurité dans la région», selon le président sahraoui. SAHARA OCCIDENTAL ABDELAZIZ APPELLE À DES «MESURES SÉVÈRES» LIRE L’ARTICLE DE RABAH BELDJENNA EN PAGE 11 LIRE L’ARTICLE DE AMNAY IDIR EN PAGE 10 PHOTO : B. SOUHIL NOUVEAU CADRAGE BUDGÉTAIRE 2015-2019 LE GOUVERNEMENT EST-IL PRÊT À REVOIR SA COPIE ? L e cadrage financier du plan quinquennal 2015-2019, doté d’une enveloppe globale de 262 milliards de dollars, sera au menu de la réunion du gouvernement qui se tiendra mercredi prochain sous la présidence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Zhor Hadjam (Suite page 6) L ’ A C T U A L I T É El Watan - Dimanche 14 décembre 2014 - 2 AMAR SAADANI À TIZI OUZOU «Nous appelons à l’offi cialisation de tamazigh» LASKRI À PROPOS DE L’ADHÉSION DE L’ARMÉE À L’INITIATIVE DU FFS «Le pouvoir et ses institutions vont participer à la conférence nationale» L e secrétaire général du FLN, Amar Saa- dani, a animé hier un meeting à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Au cours de cette rencontre, tenue dans une salle archicomble, le conférencier a déclaré que le FLN appelle à l’officiali- sation de tamazight. «Nous appartenons à ce peuple, à ce pays, à cette langue, personne ne peut nous en dissocier et nous serons les premiers à défendre tamazight», a-t-il clamé. Auparavant, il avait fait part de l’installation de mouhafadhas, notamment à Tizi Ouzou, Azazga et Draâ El Mizan, ainsi que l’ouverture de kasmas FLN à travers la wilaya. S’adressant à ses militants, il a dit : «Rassurez-vous : même si Saadani est là aujourd’hui, il n’y sera plus demain, ni ne restera éternellement à la tête du FLN. La place est désormais aux jeunes pour reprendre le flambeau. Personne ne peut fermer les portes aux militants.» Il a dénoncé aussi «cette main de l’étran- ger, inacceptable, qui veut installer chez nous son Daech», allusion à ces groupes terroristes qui tentent de s’implanter dans certains pays arabes en vue d’instaurer un califat de l’Etat islamique. Le conférencier a appelé l’ensemble des citoyens et des mili- tants démocrates de cette région à œuvrer pour l’unité des rangs du peuple en étant vigilants quant aux dangers qui guettent l’Algérie. «Nous devons tous agir pour contrecarrer tout complot qui viserait notre pays», a ajou- té Amar Saadani, clamant que son parti res- pectera le peuple, sa Constitution et préser- vera ses ressources. Il a indiqué que l’Arabie Saoudite est à l’origine de la baisse des prix du pétrole et a appelé les partis démocrates à agir en rangs unis contre tout risque de crise, économique ou autre visée, susceptible de toucher l’Algérie. S. Yermèche ● Une conférence-débat autour de la conférence nationale de consensus a été animée hier par le FFS à Boumerdès. D e prime abord, l’idée du consensus emballe tous les participants à la conférence-débat animée hier par le FFS à Boumerdès. Néanmoins, ces der- niers se sont montrés très réticents quant à l’aboutissement de la conférence nationale de consensus (CNC) attendue le 24 février 2015. Cette initiative vise «à construire une issue consensuelle, pacifique et démo- cratique». «Mais cela va-t-il se faire avec ou sans la participation de l’armée ?», se demande l’un des citoyens ayant pris part au débat. «Le réel pouvoir est détenu par l’armée jusque-là. Est-ce que cette institu- tion a été approchée par le FFS ? De quelle manière va-t-elle participer à la conférence ?», s’interroge cet intervenant. A cette question, M. Laskri a préféré parler de l’implication de toutes les institutions du pouvoir à la CNC que d’appeler par son nom l’institution militaire ou d’affirmer si l’armée va participer ou pas à la conférence nationale. Lors du débat, la souveraineté de la conférence nationale du consensus et la création des organismes d’exécution des décisions qui en résultent ont été également soulevées. L ’ex-premier secrétaire du FFS souligne que même la révision de la Constitution proposée par le pouvoir pourra être dis- cutée lors de cette conférence nationale. C’est d’ailleurs, d’après ses dires, l’une des raisons pour laquelle la date du 24 février a été choisie. D’autres intervenants ont insisté sur la finesse avec laquelle les concertations doivent être menées. A ce propos, la diplomatie a été recommandée. M. Meziani reconnaît que ce n’est pas chose facile. Pour sa part, Ali Laskri, n’excluant pas le complot à l’égard de l’Algérie en provo- quant la chute des prix du pétrole, déclare que la démarche du FFS ne s’inscrit pas dans l’immédiat et ses initiateurs ne sont pas pressés. Au sujet de la concertation entre deux positions radicales, celle des par- tis au pouvoir et celle des parties qui exigent un changement radical, M. Laskri, déclare que la démarche du FFS va aller au-delà des mandats institution- nels. Par ailleurs, le sénateur du FFS, Brahim Meziani, qualifie de «malheureux» l’atti- tude du Front du changement accusant son parti d’être du côté du pouvoir. «C’est honteux de dire que le FFS soutient Bou- teflika», lance-t-il à l’adresse d’un étudiant reprochant au FFS de servir le pouvoir par cette initiative. Et de poursuivre : «Par la conférence nationale de consensus, le FFS cherche à sauver l’Algérie et non pas le système.» Djedjiga Rahmani APPEL POUR UNE «JOURNÉE SANS ACHATS» «Le gouvernement doit mettre fi n à la cherté des produits» L a cherté des produits de première nécessité ces dernières semaines fait réagir. L ’Association de protection et d’orientation des consommateurs et de son environnement (Apoce) lance un appel pour boycotter les marchés le 20 décembre prochain. Par cette action symbolique, baptisée «Journée sans achats», l’association souhaite interpeller les pouvoirs publics pour mettre fin au dysfonctionnement qui touche l’ensemble des circuits de la distribution commerciale. «Le gouvernement est appelé à mettre fin à la cherté des produits», est-il souli- gné. Intervenant lors d’une conférence de presse animée hier à Alger, le président de l’Apoce, Mustapha Zebdi, souligne que «le gouvernement doit agir pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens algériens, qui s’érode de manière continue». Il préconise «une politique concrète pour plafonner les marges de bénéfices sur les produits de première nécessité, dont les prix, pour certains articles, ont doublé, et ce, dans l’impunité la plus totale et sans le moindre contrôle». «La Journée sans achats» que lance l’Apoce le 20 décembre prochain est «une forme de contestation pacifique et citoyenne», insiste M. Zebdi. «Nous n’avons pas une obligation de résultats. C’est une obligation de ne pas se taire face à des agissements sans éthique. La parole doit revenir au citoyen algérien. Lui seul peut décider de la réussite de cette journée ou pas. L’essentiel est de mettre la lumière sur cette cherté scandaleuse des produits. Outre qu’elle n’est pas justi- fiée, elle est provoquée sans scrupules par les mafias des marchés», observe M. Zebdi. Et d’ajouter : «Les citoyens doivent se réapproprier les outils du boycott pour contrer les cercles occultes qui sont derrière la cherté des produits, encouragés par la déstructuration des circuits de distri- bution et l’absence de marchés de proximité.» Selon le président de l’Apoce, «plusieurs associations ainsi que des commerçants ont répondu favorablement à l’initia- tive, de même que des citoyens de divers horizons». Par ailleurs, Mustapha Zebdi estime que «la problématique est globale». «La situation est catastrophique. La sécu- rité alimentaire du pays dépend de paramètres extérieurs. Jusqu’à quand cette option du tout import continuera- t-elle ? Il est plus que nécessaire de penser à la relance économique et agricole», soutient-il. Enfin, le président de l’Apoce dit «recevoir des menaces et des intimidations, en raison des activités de son association». «Tout est fait pour détruire notre association. Mais cela ne va pas nous empêcher de militer et de dire la vérité aux consomma- teurs», déclare-t-il, déterminé. M. B. RND Bensalah cible l’opposition L e secrétaire général du RND, Abdelakder Bensalah, tire à nouveau sur les partis d’opposition regroupés dans la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). Profitant d’une réunion de coor- dination avec les secrétaires de wilaya, tenue hier à Alger, Abdelkader Bensalah a dénoncé «la remise en cause de la légitimité du président Bouteflika» et la demande d’une élection présidentielle anticipée émise par l’opposition. Il est reproché à ces partis qui ont, selon Bensalah, appelé à l’ingérence étrangère, de vouloir mener le pays vers une véritable impasse. Le président du Sénat qualifie uploads/Geographie/ el-watan.pdf
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- Publié le Mai 15, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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