e. Températures moyennes de l'air en surface de 2011 à 2020 par rapport à une m
e. Températures moyennes de l'air en surface de 2011 à 2020 par rapport à une moyenne de référence de 1951 à 1980. Température observée par la NASA par rapport à la moyenne de 1850-1900 comme référence préindustrielle. Le principal facteur d'augmentation des températures mondiales à l'ère industrielle est l'activité humaine, les forces naturelles ajoutant de la variabilité1. L'énergie circule entre l'espace, l'atmosphère et la surface de la Terre. Les niveaux actuels de gaz à effet de serre provoquent un déséquilibre radiatif d'environ 0,9 W/m22. Le réchauffement climatique comprend à la fois le réchauffement induit par les émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine et les changements de régimes météorologiques à grande échelle qui en résultent. Bien qu'il y ait eu des périodes précédentes de changement climatique, depuis le milieu du 20e siècle les activités humaines ont eu un impact sans précédent sur le système climatique de la Terre et ont provoqué des changements à l'échelle mondiale. Le principal facteur de réchauffement est l'émission de gaz à effet de serre, dont plus de 90 % sont le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4). La combustion de combustibles fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel pour la consommation d'énergie est la principale source de ces émissions, avec des contributions supplémentaires de l'agriculture, de la déforestation et de la production industrielle. La cause humaine du changement climatique n'est contestée par aucun organisme scientifique de renommée nationale ou internationale. L'augmentation de la température est accélérée ou tempérée par les rétroactions climatiques, telles que la perte de couverture de neige et de glace réfléchissant la lumière du soleil, l'augmentation de la vapeur d'eau (un gaz à effet de serre lui-même) et les modifications des puits de carbone terrestres et océaniques. L'augmentation de la température sur les terres émergées est environ le double de l'augmentation moyenne mondiale, entraînant une expansion des déserts ainsi que des vagues de chaleur et des incendies de forêt plus fréquents. La hausse des températures est également amplifiée dans l'Arctique, où elle contribue à la fonte du pergélisol, au recul glaciaire et à la perte de glace de mer. Les températures plus chaudes augmentent les taux d'évaporation, provoquant des tempêtes plus intenses et des conditions météorologiques extrêmes. Les impacts sur les écosystèmes incluent la migration ou l'extinction de nombreuses espèces à mesure que leur environnement change, en particulier dans les récifs coralliens, les montagnes et l'Arctique. Le changement climatique menace les personnes d'insécurité alimentaire, de pénurie d'eau, d'inondations, de maladies infectieuses, de chaleur extrême, de pertes économiques et de déplacements. Ces impacts ont conduit l'Organisation mondiale de la santé à appeler le changement climatique « la plus grande menace pour la santé mondiale » au 21e siècle. Même si les efforts visant à minimiser le réchauffement futur sont couronnés de succès, certains effets se poursuivront pendant des siècles, notamment l'élévation du niveau de la mer, la hausse des températures des océans et l'acidification des océans. Bon nombre de ces impacts se font déjà sentir au niveau actuel de réchauffement, qui est de plus de 1,2 °C en moyenne au niveau mondial. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a publié une série de rapports qui prévoient une augmentation significative de ces impacts quand le réchauffement mondial dépassera 1,5 °C et encore bien plus importante s'il atteint 2 °C. Un réchauffement supplémentaire augmente également le risque de déclencher des seuils critiques appelés points de basculement. Répondre au changement climatique implique l'atténuation et l'adaptation. L'atténuation — limiter le changement climatique — consiste à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à les éliminer de l'atmosphère ; méthodes incluant le développement et le déploiement de sources d'énergie à faible émission de carbone telles que l'énergie éolienne, le solaire et le nucléaire mais aussi l'élimination progressive du charbon, du pétrole et du gaz, l'amélioration de l'efficacité énergétique, le reboisement et la préservation des forêts. L'adaptation consiste à s'adapter au climat réel ou prévu par exemple par une meilleure protection du littoral, une meilleure gestion des catastrophes, une colonisation assistée et le développement de cultures plus résistantes. L'adaptation ne peut à elle seule éviter le risque d'impacts « graves, étendus et irréversibles ». En vertu de l'Accord de Paris de 2015, les pays ont collectivement convenu de maintenir le réchauffement « bien en dessous de 2,0 °C » grâce aux efforts d'atténuation. Cependant, avec les engagements pris dans le cadre de l'Accord, le réchauffement climatique atteindrait encore environ 2,8 °C d'ici la fin du siècle. Limiter le réchauffement à 1,5 °C nécessiterait de réduire de moitié les émissions d'ici 2030 et d'atteindre des émissions proches de zéro d'ici 2050. Terminologie Avant les années 1980, alors qu'il n'était pas encore clair que le réchauffement dû aux gaz à effet de serre dominerait le refroidissement causé par les aérosols, les scientifiques utilisaient souvent le terme de « modification climatique involontaire » pour désigner l'impact de l'homme sur le climat. Dans les années 1980, les termes de « réchauffement climatique » et de « changement climatique » ont été popularisés, le premier se référant uniquement à l'augmentation de la température à la surface de la Terre, tandis que le second décrit les variations du climat dus à des facteurs naturels ou humains3,4,5. Les deux termes sont souvent utilisés de manière interchangeable6,7,8. Dans ses rapports, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) parle en 2013 de « changements climatiques » ou de « réchauffement du système climatique » et en 2018 de « réchauffement planétaire »4. Plusieurs scientifiques, politiciens et personnalités médiatiques ont adopté les termes « urgence climatique » ou « crise climatique » pour parler du changement climatique9,10. Hausse de température observée Articles détaillés : Relevés de température instrumentale et Historique des températures des 2000 dernières années. Reconstruction de la température de la surface du globe au cours des 2000 dernières années à l'aide de données indirectes provenant de cernes d'arbres, de coraux et de carottes de glace en bleu11. Les données d'observation directe sont en rouge12. De multiples bases de données instrumentales montrent que le système climatique se réchauffeN 1,13. La décennie 2011-2020 a été plus chaude de 0,95 à 1,2 °C que la référence préindustrielle (1850-1900)14. Les températures de surface augmentent d'environ 0,2 °C par décennie15, l'année 2020 atteignant une température de 1,2 °C au-dessus de l'ère préindustrielle16. Depuis 1950, le nombre de jours et de nuits froids a diminué, et le nombre de jours et de nuits chauds a augmenté17. Il y a eu peu de réchauffement net entre le 18e siècle et le milieu du 19e siècle. Les sources d'informations climatiques proviennent de proxies climatiques, des archives naturelles telles que les arbres et les carottes de glace. Ils montrent que des variations naturelles ont compensé les premiers effets de la révolution industrielle 18 ,19. Les enregistrements thermométriques fournissent une couverture mondiale depuis les années 185020. Les réchauffements et refroidissements historiques, tels que le réchauffement climatique de l'an mil et le petit âge glaciaire, ne se sont pas produits au même moment dans les différentes régions affectées, mais les températures ont pu atteindre des niveaux aussi élevés que ceux de la fin du 20e siècle dans un ensemble limité de régions21,22. Il y a eu des épisodes préhistoriques de réchauffement climatique, tels que le maximum thermique du passage Paléocène-Éocène 23 . Cependant, l'augmentation moderne observée de la température et des concentrations de CO2 a été si rapide que même les événements géophysiques abrupts qui ont eu lieu dans l'histoire de la Terre ne s'approchent pas des taux actuels24. Les données de la NASA12 montrent que les températures à la surface des terres ont augmenté plus rapidement que celles des océans. Les preuves de réchauffement fournies par les mesures de la température de l'air sont renforcées par un large éventail d'autres observations25 : l'augmentation de la fréquence et de l'intensité des fortes précipitations, la fonte de la neige et de la glace terrestre, et l'augmentation de l'humidité atmosphérique 26 ,27. La flore et la faune ont également un comportement compatible avec le réchauffement ; par exemple, les plantes fleurissent plus tôt au printemps28. Un autre indicateur clé est le refroidissement de la haute atmosphère, qui démontre que les gaz à effet de serre piègent la chaleur près de la surface de la Terre et l'empêchent de rayonner dans l'espace29,30. Le réchauffement varie selon les endroits. Les tendances sont cependant indépendantes de l'endroit où les gaz à effet de serre sont émis, car les gaz persistent suffisamment longtemps pour se diffuser autour de la planète. Depuis la période préindustrielle, les températures terrestres moyennes mondiales ont augmenté presque deux fois plus vite que les températures de surface moyennes mondiales31. Cela s'explique par la plus grande capacité thermique des océans, et par le fait que les océans perdent davantage de chaleur par évaporation32. Plus de 90 % du surplus d'énergie du système climatique a été stockée dans l'océan au cours des 50 dernières années ; le reste réchauffe l'atmosphère, fait fondre la glace et réchauffe les uploads/Geographie/ e 1 .pdf
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- Publié le Dec 16, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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