THE RICE INSTITUTE DIDEROT, 6RITIQUE D'ART ET DE LITTERATURE by WESTON HUNTINGD
THE RICE INSTITUTE DIDEROT, 6RITIQUE D'ART ET DE LITTERATURE by WESTON HUNTINGDON FAIRCHILD A THESIS SUBMITTED TO THE FACULTY IN PARTIAL FULFILMENT OF THE REQUIREMENTS FOR THE DEGREE OF MASTER OF ARTS Houston, Texas May, 1951 m-m PRGP03 La Fontaine a dit on riant qu*il portalt des fabloa comme loo ppmmiers portent dea paamsa* Diderot aurait pu dire, lui, quo son esprit ©tait une ruche d’ideas qui eosaimaient eontinoullejaont aux quatre venta. la portae do aea ideas c£tait toll© quo eon eoi Jean«»Iacquo0 fiousaeau l*appola "pantophile.'’ II norite co samom, car 11 paasa une grand© parti© do eon tempo a enrichir son ©sprit, a aoquorlr toutes los connaissancos quo pouvait aequerir un hoasso du dlx-huitiema stool©. Or, tin cSto complemen- taire important do la connaisaanco humaino, o*oat certalnemont la faculte critique. , LMiomma intolllgant critique sans cease, 11 chorcho lo pmirqoul do tout co qui touolio a sa vlo. Diderot etexlt Intelligent, et 11 etait ourieux de nature. II n’est done paa etonnant qu’uno bonus partio de son oeuvre ait ©to consaorea a la critique, aoit la critique propremsnt dito, soit a la critique indirect© qui conslsto a enoncor dos theories nouvolloo d'une faqon si persuasive, ou aveo tant de preuvea a l’appui, qu’elles rulnent les theories accepteea auparavant. • SR tant quo critique, Diderot a loue ou eondanme solos son go&t, suivant tout autant son intuition quo son intelligence. Hals il a auosi expos© dos theories qui ont influe sur touto une generation litteralre poatorioura a son epoque. Oes deux aspects de son gante soat aouvont diffiollea a aeparor, car souvent il critique on creant quelque chose de nouveau* il on eat ainsi de aes pieces de theatre qui, au moina on partio, furent eorites pour eondamer les erreurs de Paliasot et de son groups litteralre. ' * v** Diderot a peso tant do cbtes de la connaiasanco qua le titre de cette thoae pout paraltre trop acsbltleux puiaque nous devons nous limiter a 1*etude de son oeuvre on tant quo critique. Nous n’easuiorons point de parlor de aa position phlloaophique, de sea ideas religieuaea ou politlquea, quolquo Son -2- oioclo 1’ait considers coma un grand philonopho at qua BOS idee a philo- sophiquoQ aient joue un rola considerable dans la gestation de la revo- lution franqaiae. Mais sans nous att^Sfeker a cea aspects de son esprit critique 9 il rests neansioins un champ si itmaeaae a etuctier quo nous avona era sage do 1 rapartir en quatr© chapitrea. Diderot9 critique litteralre» ©st un oujot si important qua nous avons juge utile de consideror ooparemont eea idoes sur le roman et cellos sur le theatre. Saa reflexions sur l*art# la pelnture et la-sculpture, aeritent d’etre otudieos dans un cfcapitra conaacre a olios ooulea• Mous terminerona ce travail par un chapitre de sea vues sur la musique. la -vie de cat auteur etant ©troltemsnt lies a son oeuvre5 une juste comprehension de sa personnalite et de son oaracterc aiders a expllquer sea opinions. Nous allons done examiner rapidemont sa vie et oa personalite pour roleux fairs coxnprandre 1© cote critique de son oeuvre. -s» PRaiER GIAPITRE Deals Diderot naquit le 8 octobre 1713, Son per a, Pidier Diderot, etait naltro coutelier a Lungroo. Artisan respocto colui-ci dovaitgagnor assea lurgemant sa vie. Danis n’oublia jamais qua son pera etait artisan et plus tard 11 se ehargera lni»mm des articles de I’Etecyoiopedio con- cemant lea arts moohanlques. L*experience qu* IX obtin£ on furotant dans lea ateliers parisiens, a la recherche de rensoignemants exacts sur lea arts mchaniquea aiders boaucoup a ancror en lui "l* idee do progress" dont IX sera nn des prlncipaus dafencourso Cette idee, si typiquo de son oioele, eot tine doe plus iraportantea qu’ait ropanduea Diderot, car cette croyance — quo lo progros humain depend do la domination de l’esprit sur les objets physiques — domino et dirige encore notre civilisation* Le vingtiemo aiecle americain fora do cette idee uno veritable devise. Diderot respeetait done les curriers, les artisans, car ils oontribttent a la march© en avant du progres. A Lsagres nn bon feuvrier etait nn horns© do merits: "Quolque grand quo vous soyoz Monsieur Denis Diderot, vona n’aurea jamais lo norite de votre pere*w Ce respoot des metiers, inno chea les gena do sa class© ot do son pays, no lo qultta jamais. Toutofoia co n’est point lo soul rosultat dos influences aubies dans sa ville natalo. Bn 1728, a Isago do six ana, 11 ontra au College des Jesuitos de la Ville de Xangres. II y roqut une Education solide qu’il approoia tout© sa vie, zaSmo lorsquHl e&t depassa do beauooup sos anciens maltros. II y apprit lo latin, qu’il ponsalt devoir lui otre utilo, car a cette opoquo-la on lo dostinalt a romplacor son onclo, lo chanolno Vigneron, lorsque ce dernier prondrait sa rotraite. -4, Diderot so sentait attire vers l*etat ecoloslastiquo* et iln'y renonqa dekinitivement qq*a sa sortie du Lycso Louis-le-Grand a Paris. Pendant sa jeimesse et son adolescence le futur edltour do IMfccyclo- nedie ne oossa pas d*etudler In religion. Acauae do cola 11 a toujoura conooinro me certain© syrapahtle pour la religion* m lorsqu’il lut- tora contre elle; et il gorda ton Jours un bon souvenir de sea pnofes- sours. Ea 1728 l*onele Vigaeron mourut ot eon canonical alia a un autra quo Diderot. Avant sa sort le yieisx ohanoine s*otalt offeree d’obtenir son banefico pour spa neveu *Denis Diderot* clero tonsure du diocese do Langrea, ago de quatorao ans et six moisj” mis sans suocos. Un noma Louis Dinot succeda au cbonoine Vignoron. "Las bona chanoinao de Langrea ontcoraaia uno lourde fauto on xefusaut d’aeeeuiliir le petit clerc pasraiff eux. Baneflelalre d© la probanda oanonialo de Bidier Vigaeron, Denis n*e&t probablerasat jamisaonge a venir etudier a Paris. • .On wit la suite et coiment, dtms cette bypotbeso* il n’y aurait paa eu d 11 Encyclo¬ pedic; constant lo plus aortol onnasai dee #pratroo qUo I’eafer ait voai out vacu toute d vio devoteentr© sa stall© de bois.soulpte et sa oanonialo mison.rt tl) Depriae par cet ecbeo, Diderot ossaya do s*enfuir a Paris pour entrer choa los Josuites du Lycee Louls-le-Grand. La coutalier surprtt son file prat a partir et le renvoya a son lit. "Le leneesain on causa £ o\ ^ ^ longuenant* 1 2" * et Diderot arrive finalecsnt a apres,, ce fut lo para lul-meme qul conduisit Denis a Paris et 1© fit in- serire au Lycee. (1) Andre Billy: Diderot. Paris* Bachette fe Ole, 1936, p. SI (2) ibid.* p. 25 Ua das profasaours do Diderot fut lo pare Poree, rhetorician eolebro. Sons lui, Benia apprit a organioor sa conversation, a fnire unexposaa la fraaqoiae et a aiu©r passionnesaent lo latin. II fut si brilient rhe¬ torician quo de;ja ilcomait partout sea effort at Kma do Vondbul raeonte qu’il proparalt d’autroh ^ovoirs quo lea aiens. O’eat un trait qui ns le quitta pas, un trait dont profiteront tous cos amis* surtout Griraa lorsqu’il lui rlemandora doo appreciations doa Salons do jointure* SOUQ 1’egide du P„ Pores, Biderot avait I'oecaaion do o’intereasor au thoatrs car lo per© ecrivait lui-zaasao dos pieces, loa faiaant jouor par sos elevoa* II ©at fort possible quo lo jeuno langroia ae solt ainai faiailiariao avec le theatre, car il aoralt otonnant que'garcon d’esprit ot A/ ; V ; . beau parlour n’ait pas ©to ohoisi pour interpreter quolquo rblo dano une doa pieces do son professeur# Sort! du College, Diderot mena pohdant pros do dix ana la vie d’un etudi ant boheae* Nona no cohnalsaons guard sa vie do aa vlngtiene a an troute- troiaiemo anneo. Toutefoia il eat probable qu’il fut auaai bohamo qu’un autre, vivant ruaMouffetard comma il s’imginait qua 1’ancles oscollior Franqoys dovait vivroj crevant do fata aujourd’hul, mangeant coma lo Roi lo lendemain, a’il pouvait trouvor un pt&fcro on besoin do harangues. Il dut fairs toutoa aortos do rstiora pour vivra ot cola fit do lui uu home debroulllard, ple&n do souploaae ot d’audaoo, qualitos qui allaiont lui eervir loraqu’il so ait a la publication do 1’Kncyolopsdte. Il enaoignait las naihomtiquoa, lea apprenant au fur ot a assure qu’il loa enaoignait; il apprit 1’italien ainai quo 1’anglais on fsiaant doa tra- -6- duction3* COD deux languaa lui seront utiles plus tard car c’est claea Galiani qu’il trouvara cortainea da sea ideas star lo theatre $ beauooup do sea ideos philosophlques saront doa alargisaementa das theories do , Bacon, do Shaftesbury, ou des traductions da Hums. Sea ideas surla roman saront an grande partie duos a Richardson, quoiqu*il.S^it toujours rsato individuel et quo sa liberte da craateur n’ait jamais ota entrav^e par los vuea lltteraires, philosophlques ou artiatiquas doa autros* Malheureusament loo traductions et lea harangues n’otaient gusro payees at la plus souvent Danis devait so passer do dejeuner* C’otait a cette epoque qu'il trompa un vieux pretra da Paris qui avait connu son pare* II atalt alia voir ce pretra pour lui dlro qu’il voulait a© faire taoino* mala qu’il n*avait pas 1*argent necasaaira a 1*achat d’un habit, Le pretra, tronpa, uploads/Geographie/ diderot-critique-d-x27-art-et-de-litterature.pdf
Documents similaires










-
53
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 05, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
- Taille du fichier 11.7298MB