PROJET : MISE EN PLACE D’UN PROGRAMME EDUCATIF DES JEUNES FILLES DANS LA REGION
PROJET : MISE EN PLACE D’UN PROGRAMME EDUCATIF DES JEUNES FILLES DANS LA REGION DU MANDOUL (TCHAD) I- INTRODUCTION 1- CONTEXTE DU PROJET L’éducation des jeunes filles est un facteur de développement de chaque nation. Elle permet d’assurer une amélioration de la condition de la femme et fait d’elle, un acteur non moins important pour le développement. C’est pourquoi, éduquer une fille c’est éduquer une nation. Cependant, dans la région du mandoul au Tchad, les filles ont plus de difficultés à avoir accès a l’école avec un faible pourcentage 30% des filles scolarisées pour l’ensemble de la région des plateaux selon l’annuaire statistique de 2012-2013. A ce jour, il demeure certaines contraintes socioculturelles qui freinent la scolarisation des jeunes filles. Malgré le principe d’égalité contenu dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui reconnait que tous les êtres humains sont égaux en droits sans distinction de sexe, de culture, de race, de niveau d’éducation ou de condition sociale, l’inégalité entre les sexes est accentuée dans les sociétés de la région de mandoul au Tchad où l’on voit la femme nul par ailleurs qu’au foyer. A la place de l’école, elles sont préparées à travailler à la maison et à aider les mamans à faire le ménage. Il est très fréquent de voir les fillettes ou jeunes files passer toute la journée à aller puiser de l’eau ou vendre la mangue, l’orange, les œufs… En outre, la pauvreté qui règne dans les familles est un autre facteur non favorable à la scolarisation des filles. Les parents luttent d’abord pour maintenir la nourriture quotidienne de leur progéniture. Par conséquent, ne pouvant pas assurer l’achat de livres, cahiers, crayons… pour tous les enfants, ils assurent en priorité les études des garçons. Bien que les autorités politiques aient assuré l’égalité de tous à l’éducation à travers des lois républicaines, sa mise en œuvre demeure difficile du fait que le budget dédié par le gouvernement à l’éducation est insuffisant, non seulement pour la construction d’écoles afin de satisfaire la demande des populations tant rurales qu’urbaines, mais également pour le ravitaillement de toutes les écoles en matériel didactique. Face à cette réalité, notre projet a pour ambition d’accroitre le taux de scolarisation des jeunes filles dans la région du mandoul. 2- CARACTERISTIQUES DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET Le mandoul est une des 23 régions du Tchad (Décrets N°415/PR/MAT/02 et 419/PR/MAT/02) dont le chef-lieu est Koumra. Elle correspond à une partie de l’ancienne préfecture du moyen Chari (sous-préfectures de Koumra et Moissala). La région est située au sud du pays, elle est frontalière de la République centrafricaine. Le projet couvrira les différents groupes ethnico-linguistiques principaux à savoir les sars (Madjingaye), les Mbai, les Nar et les Dai. A ces groupes, ajoutons aussi les Toumak de Goundi (situé à 60km au Nord de koumra, limité au Nord par kouno et Ndam à 56KM, à l’Est par Sarh à 12Okm et à l’Ouest par Lai à 136km). Les Toumak sont une ethnie qui parle une langue différente que les Sara. Leur langue appelée toumaguem s’apparente à celles des Niellims, des Ndam, des Tounia, des Somrai, des Boa… La population Toumak est estimée à 90.000 habitants. En effet, les filles sont moins scolarisées que les garçons et quittent aussi prématurément le système scolaire. Les indicateurs dans le secteur de l’éducation demeurent toujours plus faibles pour les filles. Le mariage constitue plus de 84% la raison majeure de l’abandon scolaire des filles. Le problème réel n’est pas seulement d’augmenter l’inscription des filles à l’école, mais celui de les maintenir dans les classes, afin qu’elles achèvent leurs études. Ce projet servira de base pour élaborer les stratégies de l’amélioration de l’éducation des filles. 3- LES GOUPES CIBLES Les groupes cibles concernées par le projet sont l’ensemble des jeunes filles de la région du mandoul et les parents. Les parents seront appelés à une prise de conscience. Ainsi, nous aurons a : - Sensibiliser 5000 personnes pour une meilleure perception de la scolarisation du rôle de la femme ; - Trois écoles seront construit ; Il est important de garantir l’accès aux écoles pour les filles, adapter l’école aux besoins de tous les enfants, préconiser la localisation des écoles en fonction de la facilité et la sécurité d’accès pour les jeunes filles vivant dans les zones reculées, accompagner les pouvoirs publics dans la promotion de l’accès a un enseignement primaire et secondaire de qualité et gratuit. 4- ANALYSE DES POTENTIELS LOCAUX Dans la région du mandoul, la gestion des affaires locales est assurée par les chefs de cantons en relation avec les autorités administratives. Quant aux chefs de villages, ils sont principalement chargés de la gestion quotidienne des affaires du village. Ils représentent la population auprès des chefs de cantons et de l’administration. La mise en place des investissements : écoles, forages, puits est sous la responsabilité du chef de village. Parmi les 876 écoles que compte la région du mandoul, 80% sont des hangars et en paille alors que c’est une zone a forte pression pluviométrique. L’arrivée des premières pluies oblige cette région à interrompre l’année scolaire. Tout cela porte un coup dur à l’achèvement des programmes d’enseignements. Les problèmes d’infrastructures dans la région ne permettent pas de respecter le calendrier scolaire et de terminer les programmes. Le nombre de jours de classe annulés est à peine croyable. Les élèves sont incapables d’être assidus durant les neuf mois scolaires. II- LES OBJECTIFS 1- OBJECTIF GENERAL Contribuer à l’augmentation du taux de scolarisation des jeunes filles 2- OBJECTIF SPECIGIQUE Amener les populations a mieux percevoir la nécessité de scolariser les filles III- LE CADRE LOGIQUE DESCRIPTION DU PROJET INDICATEURS OBJECTIVEMENT VERIFIABLES SOURCES DE VERIFICATIO N HYPOTHESES OBJECTIF GENERAL : Contribuer à l’augmentation du taux de scolarisation des jeunes filles Taux de scolarisation Rapport d’activité OBJECTIF SPECIFIQUE : Amener les populations a mieux percevoir la nécessité de scolariser les filles Nombre des personnes touchées par la sensibilisation Sondage Prise de conscience RESULTATS : R1 : 5000 personnes ont été sensibilisée R2 : Trois écoles ont été construites Nombre d’émissions Taux d’achèvement Rapport d’activité Rapport de réception Cohésion sociale Délai de réception ACTIVITES : A1 : Organiser des rencontres avec les chefs A2 : Communiquer à travers les medias A3 : Construction d’écoles A4 : Formation Mobilisation des ressources financières, matérielles et humaines 2 000 000 mis en place Aides financières IV- LES RISQUES - La mentalité de la population : Comme la grande partie de la population est analphabète, elle ignore l’importance de l’éducation des filles et considère toujours que la jeune fille doit se donner aux travaux ménagers afin de préparer de son foyer - La pauvreté : Le constat est désolant a ce niveau mais beaucoup des parents sont prêts a donner leurs filles en mariage à n’importe quel âge en attendant en retour la petite somme du Monsieur communément appelée « DOT » afin de subvenir à leurs besoins pour un certain moment. V- PLAN DES TRAVAUX uploads/Geographie/ devoir-de-conduite-de-projet.pdf
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- Publié le Jul 13, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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