CHAPITRE 1 : HISTOIRE DE LA PENSEE ECO EN EDUCATION INTRODUCTION L'éco de l'édu

CHAPITRE 1 : HISTOIRE DE LA PENSEE ECO EN EDUCATION INTRODUCTION L'éco de l'éduc en tant que discipline a émergé dans les années 1850-60 et puis en France dans les années 70. Cette discipline s'est développée car massification de l'éducation. Après les années 50, l'enseignement secondaire s'est étendu à la majorité de la population (contre élite avant). On peut citer la création des collèges secondaires, la loi Haby puis en 85 on veut mener 80% d'une classe vers le baccalauréat. Ceci pousse les ecos à s'interroger sur l'efficacité de l'éducation. Même si le développement de la discipline est arrivé tardivement, il y a des antécédents à la discipline. On peut observer pas mal d'écrits écos. C'est surtout à partir du 18ème que ce lien entre éco et educ commence à se poser. On peut dire que l'éco et et l'éduc sont des facteurs réciproques de transformation (on considère que leurs effets dont réciproques au sein de la société, l'éco a influencé de développement de l'éduc mais aussi que l'éduc a des conséquences sur l'éco). Globalement dans l'histoire on peut distinguer 3 grandes orientations ( entre éco et éduc) : – DISTINCTION entre l'école et l’éducation et l'économie. L'éducation est perçus jusqu'en 1850 comme une charge, une dépense. On ne considère pas encore que l'éduc a des conséquences notables sur la société ou sur l'individu. – RAPPROCHEMENT à partir de 1850, rapprochement entre eco et éduc. On va commencer à légitimer l'intervention de l'état à la fois dans l'éco et l'éduc pour finalement assurer un bien être collectif d'un pays et d'une population. L'éducation est aussi perçue comme une manière de maintenir une paix sociale (d'avantage d'accord des nouvelles réformes...). On met en avant un certain bénéfice de l'éduc. – LIEN c'est surtout après 1950 qu'on peut parler réellement de lien entre éduc et éco. L'éducation est perçue comme un investissement. On met en avant un lien entre productivité et éducation. 1- LA PERIODE DE DISTINCTION Ne met pas encore en avant les liens ente éco et éduc. Pourquoi l'éduc n'était pas perçue comme un apport de performance ? Il faut avoir en tête qu'au moyen age ( jusqu'au 15ème siècle) c'est la morale chrétienne qui inspire les décisions éco. Ainsi les décisions écos dépendent de l'église, certaines pratiques sont condamnées ( prêts à intérêt car immoral puis l'église appréciait le juste prix ( vendeur pas de prix excessif ou acheteur pas de prix trop bas). Premier grands courants : MERCANTILISME Mercantilisme :doctrine et politique économiques fondées sur l’accumulation de la monnaie,facteur de puissance. Au 17ème siècle, montée du protestantisme donc les choses vont commencer à évoluer. On observait un certain relâchement religieux. L'enrichissement est un objectif en soit et donc pour s'enrichir il faut suivre notre vocation professionnelle. L'investissement commençait à être bien perçu. On commençait à vendre un bien plus que ce que l'on a investit. C'était pas immoral de tirer profit d'un bien. L'emprunt d'argent était recommandé pour investir d'avantage et s'enrichir. C'est là qu'on comprend le développement du mercantilisme qui s'est développer entre le 16 et 17ème siècle. C'est un courant qui préconise l’abondance d'or et le développement du commerce autrement dit on considère que c'est le commerce qui fait l'abondance d'un pays, d'une nation. Pour définir la puissance d'un pays il suffit de regarder qu’il possède beaucoup de métaux précieux. L'objectif est de renforcer la puissance de l'état et donc il faut conserver ses richesses à l'intérieur du pays. Comment faire pour conserver le max d'argents dans un pays ? Il fallait d'avantage exporter (lorsqu’on vend des biens de notre pays à un autres pays) et limiter les importations (lorsqu’on achète à un autre pays). Lorsqu'on vend nos biens à d'autres pays, on s'enrichit. L’argent gagné, il ne faut pas le perdre avec les importations. Il a fallut développer le protectionnisme ( réglementer les importations, instaurer des droits de douanes. Les exportations à l'inverse bénéficiaient de subventions. Que pensaient les mercantilismes de l'éduc ? A l'époque une infime partie de la population avait le droit à une éducation. Ce qui est important chez les mercantilistes c'est la démographie ( le nombre d'hommes qui est important pour produire cette richesse et puissance). On avait besoin de main d’œuvre pour construire et développer le pays. Mais en France on reste tout de même hostile aux développement de l'éduc et plus particulièrement chez les paysans. Pour Colbert (1667), il faut « affaiblir le niveau de l’enseignement des petites écoles », et exclure «de l’écriture ceux que la Providence a fait naître d’une condition à labourer la terre » Le seul objectif est d'avoir une main d’œuvre bon marché donc de ne pas éduquer les paysans. Et vue que les individus ont besoin de travailler, ils vont se contenter de peu. C'est même déconseillé d'instruire cette main d’œuvre bon marché. Deuxième grands courants : LES PHYSIOCRATES Physiocratie: école de pensée économique du XVIIIème siècle soutenant que seule la terre produit des richesses et prônant une politique économique libérale. On va considérer que c'est pas seulement détenir de l'argent qui va considérer la puissance et la richesse d'un pays mais c'est plutôt que cet argent circule en sein d'un pays. Les physiocrates vont être des précurseurs car jusqu’alors les écos ne réfléchissaient à la manière dont circule l'agent. Les physiocrates pensent que la richesse sont régit par des lois, naturelles et mécaniques (rapprochement sciences dures). Pour les physiocrates, l'activité à privilégié était l'agriculture ( car produit net qui se multiplie naturellement, on sème une graine et elle produit plusieurs graines = reproduction et production). Pour les physiocrates c'était pas simplement la richesse d'un pays mais aussi de tous ses habitant (produit par le travaille). François QUESNAY a essayé de schématiser la circulation et en a distinguer 3 classes écos : – les paysans ( la classe productive) à l'origine de la production de richesses – les marchants ( la classe stérile) par opposition aux paysans – les propriétaires ( la classe foncière) A partir de cela va synthétiser un schéma. Les paysans vont payer les rentes aux proprios, les proprios vont consommer la production agricole, les paysans achètent aux commençants leurs outils pour produire leur production agricole. Ce qu’il voulait montrer c'est que les échanges se font naturellement donc l'état n'a pas à intervenir ( la politique est libérale). Politique du ''laisser-faire'' qui s'oppose au courant mercantiliste. Que pensent les physiocrates de l'éducation ? Chez les physiocrates, c'est le travail qui importe. L'éducation n'est pas totalement absente mais elle est développée chez certaines classes écos : notamment chez les propriétaires. On considérait que le travail suffisait à la classe productive. Pour les physiocrates, l'éducation est une dépense, une charge qui ne participe pas à l'essor du commerce donc l'éduc est secondaire face à la croissance, la démographie. 2- RAPPROCHEMENT Premier courant : COURANT CLASSIQUE Cette vision de l'éduc complètement indépendante de l'éco va évoluer notamment grâce au courant classique. On commence à faire le lien entre ces deux aspects. Rapprochement avec la révolution industrielle et à l'essor du capitalisme. Le capitalisme est l'idée qu'il a propriété privée des moyen de production ( les capitaux et les outils de production n’appartiennent pas à ceux qui les mettent en valeurs par leur travail). Idée d'accumulation de richesse, recherche du profit. On va remplacer la main d’œuvre humaines par des machines ( production en masse) avec la révolution industrielle. Elle a pour conséquence l'exode rurale (population qui émigre vers des zones urbaines pour le travail qui va fournir une main d’œuvre bon marché). – MALTHUS (1766-1834) économiste qui va développer la loi de la population. Contexte révolution industrielle ( appauvrissement de la population, exode rurale). La population va croître selon une progression géométrique (multiplication par deux). La population va croître de façon très soutenue contrairement aux moyens de subsistance qui vont augmenter à une progression arithmétique ( on ajoute 1 ). = on produit pas assez vite des moyens de subsistance contrairement à la population. Ainsi on observe des famines, une paupérisation de la population. C'est l'idée qu'on ne peut pas avoir une croissance de la population infinie alors qu'on n'a pas de ressources illimitées. La où Malthus est critiqué c'est pour ses solutions afin de limiter la population. Malthus proposait de modifier certains comportement humains et style de vie pour retarder la famine ( développement de nouvelles méthodes de contraception réservée à une élite, inacceptable du point de vue de la religion). Donc solution non viable. Alors il proposait de moins aider financièrement les pauvres ( la population qui se reproduisait le plus et le plus vite donc il faut les nourrir mais les moyens de subsistances ne suivent pas donc changer les comportements des riches et donc d'éviter la charité). Il a aussi penser à éduquer les pauvres ( afin d'éviter les naissances ) pour changer les comportements mais reste assez pessimiste car pour lui impossible de changer les comportements des populations pauvres car ça demande à cette classe de se projeter dans l'avenir. Cette loi de la population on l'associe souvent uploads/Geographie/ chapitre-1-histoire-de-la-pensei-e-ei-co-en-ei-ducation.pdf

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