اﻟﺠﻤﮭﻮرﯾﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ اﻟﺪﯾﻤﻘﺮاطﯿﺔ اﻟﺸﻌﺒﯿﺔ REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET P

اﻟﺠﻤﮭﻮرﯾﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ اﻟﺪﯾﻤﻘﺮاطﯿﺔ اﻟﺸﻌﺒﯿﺔ REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE وزارة اﻟﺘﻌﻠﯿﻢ اﻟﻌﺎﻟﻲ واﻟﺒﺤﺚ اﻟﻌﻠﻤﻲ MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ﺟﺎﻣﻌﺔ اﻟﻤﺴﯿﻠﺔ UNIVERSITE DE M’SILA FACULTEDES SCIENCES DEPARTEMENT DE MICROBIOLOGIE & BIOCHIMIE MEMOIRE: MASTER ACADEMIQUE DOMAINE: SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE FILIERE: BIOLOGIE OPTION:ANALYSES BIOCHIMIQUES Présenté par BELBEY Leila Thème: THÈME: DEVANT LE JURY: Mme BENSEMENE L. Mr HENDEL N. Mr TOUMATIA O. Mr GUETOUACHE M. MAA MAA MAA MAA Présidente Promoteur Examinateur Examinateur Présenté le 23/06/2014 à 9H.00 Promotion: 2013-2014 Activité antioxydante de Rosmarinus officinalis L., et son in vitro effet sur Penicillium digitatum. Remerciements Avant toute chose, je remercie Allah, le tout puissant, pour m’avoir donnée la force et la patience. Avant toute aussi mes parents pour m’avoir le courage et l’espoir. Un grand remerciement aussi à mon encadreur MR. HENDEL Noui pour avoir dirigé ce travail avec une grande rigueur scientifique, sa disponibilité, ses conseils et la confiance qu’il m’a accordé m’ont permet de réaliser ce travail. J’exprime mes vifs remerciements à Mm. BENSEMENE Latifa, Mr.TOUMATIA Omrane, Mr. GUETOUACHE Mourad. Pour la confiance qu’ils nous ont faite en acceptant d’être Jury de ce mémoire Je tiens à exprimer également ma profonde reconnaissance au Mr BENKHALED Chef du Département de Microbiologie et Biochimie à l’université de M’sila tout d’abord pour m’avoir fait confiance et ses conseils. Je tiens à exprimer ma très grande considération et ma vive reconnaissance à tous les ingénieurs des laboratoires de la biologie : MR .SEGHIRI chef de labo, madame BENYETTO et Mlle BAALI, et pour les ingénieurs de laboratoire de microbiologie, pour leur précieuse aide et leurs conseils Mes remerciements à Mr SELLOUM et, Mme BENABEDDALLAH, Mr. SARRI M. et à tout prof. qui me donne une information et/ou un conseil. Mes bels remerciements à mes collègues et mes amies qui me donnent tout l’aide et le courage. Sommaire Liste des abréviations Liste des figures Introduction…………………………………………………………………………. 1 Partie bibliographique Chapitre I : les plantes et la médecine 1-La phytothérapie…………………………………………………………………… 2 2-Historique…………………………………………………………………………... 2 3. La plante étudiée. 3.1. Définition et description botanique……………………………………………… 3 3.2. Systématique…………………………………………………………………….. 3 3.3. Nomenclature:………………………………………………………………… 4 4. Distribution géographique…………………………………………………………. 4 5. utilisation traditionnelle et propriétés. …………………………………………….. 4 5.1. Quelques utilisations thérapeutiques………………………..……………….. 4 5.2. Autres utilisations…………………………………………………………… 5 5.3. Travaux antérieures ………………………………….…………………...… 5 6. Principes chimiques trouvés dans le romarin…………………………………….. 6 Chapitre III : Les substances actives: huiles essentielles, composés phénoliques. 1. Les métabolites secondaires………………………………………………………. 7 1.1. Définition…………………………………………………………………… 7 1.1. Les polyphénoles …………………………………………………………… 7 1.2. Les flavonoïdes …………………………………………………………….. 7 1.3. Les coumarines……………………………………………………………… 9 1.4. Les tanins……………………………………………………………………… 9 1.5. Les alcaloïdes…………………………………………………………………. 9 2. Les huiles essentielles……………………………………………………………… 9 2.1. Définition…………………………………………………………………… 9 2.2. Propriétés des huiles essentielles…………………………………………… 9 2.3. Mécanisme d’action antimicrobienne…………………………………………. 10 2.4. Propriétés d’huile de romarin………………………………………………….. 10 2.5. Localisation de l’huile dans la plante…………………………………………. 10 2.6. Extraction des huiles essentielles…………………………………….………. 11 2.7. Composition chimique……………………………………………………… 11 Chapitre IV : les activités biologiques des plantes. 1. Activité antioxydant……………………………………………………………… 12 1.1. Les radicaux libres………………………………………………..………… 12 1.2. Le stress oxydatif…………………………………………………………… 12 1.3. Les antioxydants…………………………………………………….……… 13 2. Activité antimicrobienne. ………………………………………………..………… 13 2.1 Les champignons………………………………………………..…...……… 14 2.2. Penicillium digitatum ……………………………………………………..……… 14 Partie expérimentale Chapitre V : Matériels et méthodes 1. Matériel végétal :……………………………………………………….…...……… 15 2. Extraction des huiles essentielles……………………………………….…...……… 15 3. Extraction par soxhlet……………………………………………………..………… 15 4. Test de l’activité ’antioxydante……………………………………………………… 15 6. Dosage des poly phénols…………………………………………….……………… 16 7. Dosage des flavonoïdes……………………………………………………..……… 16 7. Identification du champignon………………………………………..…….……… 17 7.1. Isolement et purification…………………………………………..….……… 17 8. Tests antifongiques ………………………………………………………………… 18 8.1. Méthode des disques de diffusion……………………………………..….…… 18 8.2. Méthode d’incorporation dans le milieu le milieu de culture ……………… 18 8.3. Méthode de fumigation ………………………………………….…………. 18 8.4. Méthode des puits…………………………………………………..………. 19 Partie résultats et discussion. Chapitre VI : Résultats et discussion. 1. Rendement d’extraction ……………………………………………….………….. 20 1.1. Rendement en huile essentielle …………………………………….……… 20 1.2. Rendement en Extrait méthanolique …………………………………….… 20 2. Activité antioxydante …………………………………………………..….……… 21 3. Teneur en poly phénols …………………………………………………………… 23 4. Teneur en flavonoïdes ……………………………………………………..……… 23 5. Identification du champignon testé ………………………………………..……… 24 6. Tests antifongiques………………………………………………………………… 26 6.1. Méthode des disques de diffusion ……………………………………...… 27 6.2. Méthode d’incorporation dans le milieu PDA ………………………..….. 26 6.3.. Méthode de fumigation ………………………………………………..… 27 6.4. Méthode de puits ……………………………………………………….... 28 Conclusion ………………………………………………………............... 30 Références bibliographiques Annexe. Liste des abréviations ADN : acide désoxyribonucléique Ac Asc : acide ascorbique. ARN : Acide ribonucléique ATP: adénosine triphosphate BHA: Butylated hydroxyanisole Cm : centimètre CYA: Czapek yeast extract agar. DMSO :dimethyl sulfoxide . DPPH : Diphényles picrylhydrazyl. EM: Extrait méthanolique ERO : Espèces réactives de l’oxygène. Fig: figure. G : gramme G25N:25% glycerol nitrate agar h : heure HE: huile essentielle. HELF : fibroblastes embryonnaires de poumon humain. HSV : virus herpès simplex IC : Concentration inhibitrice. L : litre. MEA: Malt extract agar. ml: milliliter. mM : Milli molaire. mm : millimètre. MeOH : Methanol. Mg : milligramme. Min : minute. OMS : Organisation Mondiale de la Santé. PDA: potato dextrose agar. RC : romarin cultivée RL : radicaux libres RS : romarin spontanée. SEM : standard erreur moyen. Kcal : Kilo calorie. UV : Ultra Violet. V/V : Rapport volume par volume W: Weight μg : Microgramme. μl : Microlitre. % : Pourcentage. [c]: concentration. Liste des figures Figure 1: Rosmarinus officinalis L…………………………………………… 3 Figure2:Structure de base des flavonoïdes …………………………………... 8 Figure3 : structures de quelques flavonoides …………………………………. 8 Figure04 : Principales espèces réactive de l’oxygène et enzymes antioxydants…………………………………………………………………… 13 Figure.5 : Oranges infectées par P.digitatum……………………………………… 14 Figure6 : Forme libre et réduite du DPPH…………………………………... 16 Figure7 : Schéma de la méthode de culture d’isolatsfongiquesdestiné à l’identification 17 Figure8: Rendement en huile essentielle obtenue par hydrodistillation…………….… 20 Figure9 : rendement en extrait méthanolique…………………………………………. 21 Figure 10: Pourcentage d’inhibition du radical libre DPPH* en fonction des concentrations de : A) EMRC ; B) EM RS ; C) HE de RS ; D) HE de RC ; E) BHA ; F) acide ascorbique (Ac Asc)……………………………………….….….. 22 Figure11: IC50 des antioxydants standards (acide ascorbique (Ac Asc), BHA), des extraits méthanoliques, et des huiles de la plante…………………………………..….. 22 Figure. 12 : courbe d’étalonnage d’acide gallique……………………………….…..... 23 Figure.13: Courbe d’étalonnage de qeurcétine…………………………………...…… 24 Figure.14 : Aspect macroscopique de P.digitatum sur les milieux: A) CYA , B) MEA et C) PDA à 25°C ; et D) CYA à 5°C ; et aspect microscopique :E) conidiophores et conidies, F) phialide et conidies et G) conidies…………………………………...…..... 25 Figure.15 : Diamètres des zones d’inhibition de P. digitatum par les HEs de RS et RC………………………………………………………………………………...…….. 26 Figure 16 : Méthode d’incorporation : diamètres de colonies de P. digitatum à différentes concentrations d’HE de RC (µl/l) (A) ; et % d’inhibition au 5ième jour (B)…………………………………………………………………………………..…. 27 Figure17 : Méthode d’incorporation : diamètres de colonies de P. digitatum à différentes concentrations d’HE de RS (µl/l) (A) ; et % d’inhibition au 5ième jour (B)…………………………………………………………………………………..…… 27 Figure18 : Méthode de fumigation : diamètres de colonies de P. digitatum à différents volumes d’HE de RC (µl) (A)et %d’inhibitionau 5éme jour(B) ………………….…… 27 Figure19 : Méthode de fumigation : diamètres de colonies de P. digitatum à différents volumes d’HE de RS (µl) (A) ;et % d’inhibition au 5ième jour (B)…………………….. 28 Figure 20: Pourcentage d’inhibition de croissance de P. digitatum par les extraits ME de RS et RC par méthode des puits…………………………………………………… 28 1 Introduction Tout au long de l'histoire et dans le monde, le règne végétal a fourni une variété de médicaments, et un grand nombre de plantes, aromatiques, médicinales, des plantes épices et autres, possèdent des propriétés biologiques très intéressantes, qui trouvent application dans divers domaines à savoir en médecine, pharmacie, cosmétologie et l’agriculture. Actuellement la recherche sur les bienfaits des plantes médicinales dépend de l’évaluation des propriétés phytothérapeutiques comme antioxydante et antimicrobienne (Sean et Timothy, 2005). Ces plantes représentent une nouvelle source de composés actifs. En effet, les métabolites secondaires font et restent l’objet de nombreuses recherches in vivo comme in vitro, notamment la recherche de nouveaux constituants naturels tels les composés phénoliques, et les huiles essentielles. Parmi les plantes médicinales de la région de M’sila, nous avons choisi d'étudier le romarin : Rosmarinus officinalis L. qui fait un partie des plantes médicinales qui sont en usage depuis l’antiquité et qui, au travers des siècles, avait une place dans la médecine traditionnelle de tout le bassin méditerranéen (Gruenwald et al., 2000). Notre étude est une comparaison entre la plante à son état spontanée et à l’état cultivée du côté de leur activité antioxydante, activité antifongique, teneur en polyphénols et en flavonoïdes. Elle vise les huiles essentielles et les extraits méthanoliques de la plante. CHAPITRE I Les plantes et la médecine Chapitre I Les plantes et la médecine 2 1. La phytothérapie Plusieurs médicaments sont retirés du marché pour leurs effets secondaires néfastes à la santé humaine, L’engouement vers la médecine traditionnelle est tellement fort qu’il n’a d’égal que la méfiance vis-à-vis des produits de synthèse. Ce retour au label du naturel s’accentue sachant déjà que, selon les statistiques de 2003 de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 80% de la population mondiale a recours aux médecines traditionnelles pour satisfaire des besoins en soins de santé primaire. D’ailleurs la pharmacopée humaine est riche d’un uploads/Geographie/ belbey-et-hendel-masterab-2014-pdf.pdf

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