3 OCTOBRE 1846 PRIX 1)E L'ABONNEMENT. Toulouse. Dép. Etr. Un an 44 fr. 50 fr, 5

3 OCTOBRE 1846 PRIX 1)E L'ABONNEMENT. Toulouse. Dép. Etr. Un an 44 fr. 50 fr, 56 fr. 6nrois23 fr. 26 fr. 29 fr. 3 mois 12 fr. 1& fr. 16 fr. Les abonnements ne sont reçus que pour 3 mois , 6 mois ou un an, et ne com- mencent`q' e du ter ou du 16 de chaque mois. 42 ANNIE No 229. - - SA,lP-';. 1 Les Lettres Les At Ai nnonces evs non affranchies sont pas POLITIQUE ET LITTÉRAIRE0 doivent et se pêtre remis la elle reçues. reçues. i 5t d/ ' aient d'avance. Ce journal paraît tous les jours, excepté le mercredi. SOy1MAIRL. TOULOUSE, 3 octobre : Suite de la liste des maires du départe- ment ; nouvelles diverses; voyage des princes ; discours de AI. le ministre des finances à Mirande; détails sur l'inondation d'Alais. - NOUVELLES D'ORIENT. - PARIS, 29 et 30 septcm- bre : Troubles en Bourgogne; nouvelles diverses. -- NoU- VELLES D'AFRIQUE. - AFFAIRES D'ESPAGNE. - FEUIL- LETON: Question théâtrale. TOULOUSE, 3 Octobre. Suite des nominations de maires (lu département de la Haute- Garonne. Bonrepos. Ga u re. Gragnague. Maire, CANTON DE VERFEIL. M. Belgarric. Adjoint, M. Julia. M. Mercadier. - M. Gil. AI. Vernhes. - AI. Prunet. AI. Goulard. - M. Traboul. M. Laforgue. - M. Vernhes. AI. Raillac. - M. Fanjeau. AI. Espa. - M. Gaches. Lavalette. - St-Marcel Paulel- St-Mart-d.-Pie'eB- Verfeil. - Bellegarde, Maire, Bellesserre. - Brignemont, -- Cadours. Caubiac. Cox. Drudas. Lagraulet. Lamothe-Cabanac. Laréole. Castera. Grés. Pelleport. Puisségur. Vigaux. Azas. Bazus. Bessières. Buzet. Garidech. Gemil. Lapeyrouse. CANTON DE CADOURS. M. Bezard. Adjoint, M. Traverse. Al. Massonnier. - M. Dumoch. M. Dast. - M. Dardenne. - AI. Dulong. M. Vidal. - M. Cornac. M. Caumont. - AI. St-Lanrerit. M. Pagés. - M. Fortanet. AI. Lasserre. - M. Lagrange. Al. Roques. - AI. Cazères. Al. Duplacy. - M. Danges. M. Bose. -- M. Barthès. M. Espirac. - M. Deneysse. M. Fort. - M. Miramont. M. Dardennes. - M. Bose. M. Terrenq. - M. Castaing. CANTON DE MONTASTRUC. Al. Plantade. Adjoint. M. Lassalle. - AI. Castelbou. - Al. Barbe. - M. Granbulan. - Montastruc. - Montpitol-Lassoulade. Paulhac. - Roquesserrière. - Sain t-Jean-de-l'Herm. Ni. Estabes. AI. Manent. M. Teulade. M. Espinasse. AI. Calmel. M. Lapujade. M. Vialas. M. Guibert. M. Ruelle. M. Bouzet. M. Parlange. AI. Guiraud. M. Portes. M. Metge. M. Ruffat. M. Clavé. M. Verhes. M. Benazet. M. Fauré. Nous sommes heureux d'annoncer que M. l'abbé de La Portalière , détenteur des écrits de soit ami M. l'abbé Estellé se dispose de les livrer à l'impression, pour être vendus au profit de M. Estellé père. Nous espérons que les ames pieuses répon- dront à cette ouvre charitable. Feuilleton du Journal de Toulouse du 3 octobre 1846. QUESTION TIIÉATRALE. De toutes les questions que les villes out à résoudre, celle des théâtres est sans contredit la plus difficile. En effet, il n'y a pas de grande cité en France où l'on ne trouve les municipalités nanties de plus ou moins de réclama- tions de la part des directeurs des théâtres. La plupart d'entr'eux exigent des subventions énormes, qu'ils disent indispensables pour mettre en mouvement leur entreprise. Ces subventions , dans certaines localités, dépassent cent mille francs ; dans d'au- tres , comme à Toulouse , cinquante mille francs semblent ne pouvoir suffire pour donner une société chantante à la hauteur du goût du public, et pour payer une mise en scène qui réponde aux exigences de ce dernier. Les appointements énormes des artistes de mérite , avec qui les directions de premier ordre sont dans l'obligation de traiter , exigent, sans doute, des fonds considérables, et si les revenus d'un théâtre ne sont pas à la hauteur de ses dépenses, il est na- turel , puisque toutes les grandes villes le font, de venir au se- cours des entreprises dramatiques, par une allocation prise sur les deniers de la ville. Cette munificence devant servir d'ailleurs à donner de la splendeur à la cité, à soutenir, à encourager un établissement qui peut rendre d'immenses services , en adoucis- sant les moeurs d'une population avide de sensations douces et pénétrantes, et en initiant cette population à Un art pour lequel elle a un instinct particulier, et dont les jouissances lui font passer des heures pleines de charmes, qu'elle pourrait mal em- ployer bien souvent. Alais si cette subvention accordée si généreusement à un théâtre est d'une nécessité absolue, s'ensuit-il qu'il faille la Une ordonnance royale nomme uge-suppléant attaché à la chambre temporaire du tribunal de première instance de Saint- Girons (Ariége), M. Carcassonne, juge au siège d'Oran (Algérie), en remplacement de M. Chaales-des-Etangs , nommé substitut du procureur du roi près le tribunal de première instance de Valognes (Manche), Juge au tribunal de première instance de Gaillac (Tarn), NI. Vialas, avocat, en remplacement de M. Pervencher, ap- pelé à d'autres fonctions. Par décision de M. le ministre de la guerre du 26 septembre, et sur la recommandation de A1. le lieutenant-général Rullière, le jeune Bécat (Napoléon), fils de Ai. Bécat, capitaine en retraite, de Rabastens (Tarn), a été nommé élève demi-boursier au col- lége royal militaire de la Flèche. Le gouvernement vient de prescrire , par une mesure géné- rale , l'internat des réfugiés carlistes Espagnols qui se trouvent actuellement dans les départements voisins de la frontière de la Péninsule. - Ceux de ces étrangers que les Landes avaient re- cueillis , ont été en très-grande partie , dit le journal de Mont- de-Marsan , dirigés sur le département du Lot. On écrit de Bagnères de Bigorre , le 29 septembre : Un événement des plus déplorables vient de jeter notre ville dans la consternation. Un de nos compatriotes, M. Brousse, bijoutier, a été complètement dévalisé cette nuit. Des malfaiteurs, après avoir pratiqué une ouvertureà-la porte d'entrée du magasin occupé par AI. Brousse, s'y sont in roduits et lui ont enlevé pour plus de 50,000 fr. de bijoux et argenterie. Les objets volés consistent en bagues toutes en or, dont partie montées en diamanset pierres fines; en bracelets de prix, écrins, parures de dame, chaînes et sautoirs, épingles avec perles et pierreries fines; en environ quarante montres en or, dont bonne partie montées sur pierres fines; en plusieurs douzaines de cou- verts en vermeil et argent, etc., etc. Il est à remarquer que lesvoleurs eu l'un d'eux, au moins, con- naissait très-bien la bijouterie, puisqu'ils ont laissé tout ce qui est crisocal ou plaqué. Bordeaux, 2 octobre. Un léger accident , qui n'a pas eu heureusement de suites graves, est arrivé à la voiture des princes , entre Laprade et le Bouscaut. Un des chevaux de derrière s'étant abattu , le postillon qui le montait a été jeté au loin , mais il n'a reçu aucune blessure. Les princes sont descendus pour s'informer de son état , et après avoir acquis la certitude qu'il n'était pas blessé , ils ont continué leur route. 'Al. le duc de Montpensier a fait donner au postillon une gratification de 100 fr. Bayonne, 1er octobre. Mgr le duc de Montpensier et Mgr le duc d'Aumale sont arrivés ce matin à Bayonne. LL. AA. RR. sont accompagnées des personnes dont nous avons donné les noms dans notre dernier numéro. Les princes partent demain matin, à sept heures, pour l'Es- pagne. M. le lieutenant-général comte Harispe, commandant la divi- sion; Al. Azévédo, préfet du département; M. le général Rachis, M. Frosté, intendant militaire de la division; AI. de Bustamen- te, consul d'Espagne; AI. Ernest Le Roy, sous-préfet de Bayon- ne; M. Balasque, maire de la ville; M. l'abbé Boutoey, vi- caire-général; M. le colonel de Guise, chef d'état-major de la division, ont eu l'honneur d'être reçus par LL. AA. RR. mettre, sans contrôle, à la disposition d'un directeur ? Noirs ne le pensons pas! Et cependant c'est ce qui arrive depuis long-temps , et ce qui arrivera sans doute encore si la question théâtrale ne devient pas l'objet de toute l'attention qu'elle mérite. Les subventions qui étaient pour Toulouse , il y a vingt ans à peine , de 10,000 fr. , sont aujourd'hui portées à 50,000 ; en- core cette somme ne peut-elle suffire , puisqu'un directeur a déclaré ne pouvoir continuer son administration à moins de 80,000 fr. - Ceci devient grave, et l'on ne sait en vérité où s'arrêteront ces prétentions ; il n'y a pas de raison pour que, d'ici à peu d'années , l'on ne demande 100,000 fr. et plus pour l'organisation d'un opéra. Il n'existe que deux villes en France où la subvention attei- gne le chiffre de 100,000 francs : Bordeaux et Lyon ; mais aussi quelle différence dans l'organisation du personnel et du matériel. Lyon et Bordeaux , sans nous occuper des théâtres des Variétés , possèdent un Grand-Théâtre , dans lequel , outre l'opéra et l'opéra comique , on compte une troupe de comédie qui représente les chefs-d'eeuvre anciens et modernes, un ballet complet composé de premiers sujets , d'un corps de ballet , de comparses, etc. , etc. , plus uploads/Geographie/ b315556101-joutou-1846-10-03.pdf

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