Sommaire 1 Sommaire Introduction Génerale......................................

Sommaire 1 Sommaire Introduction Génerale........................................................................................................ 2 Chapitre Ⅰ: Etude Morphologique et statistique des toponymes d'Aït Abbas.............. 16 Chapitre II: Etude sémantique et interprétation des toponymes d’Ait Abbas…............46 Conclusion Génerale.......................................................................................................129 Références bibliographiques :.................................................................................... ..132 Table des matières........................................................................................... ………..136 Annexes 2 Introduction Générale Introductioin générale 3 Introduction et définition des concepts clés : L’émergence de l’onomastique comme discipline autonome au sein de la linguistique a permis de fournir des études à des problèmes linguistiques comme ceux liés à la nature et à l'aspect définitoire et ambigu du nom propre, elle a eu le mérite de prouver l'existence du nom propre par des recherches historiques. L'onomastique est la science du nom propre, elle est définie par DUBOIS.J comme étant : « une branche de la lexicologie étudiant le nom propre »1.ainsi pour LOISQ.J c’est une « branche qui se rattache à la lexicologie qui est l’étude du mot et du lexique d’une langue (noms, verbes, préposition, etc. »2Cette science est de date relativement récente, les termes même qui la définissent dans ses grandes subdivisions sont de créations récentes. Toponymie et anthroponymie sont des termes que l'on rencontre seulement aux environs de 1870.Toponymie n'entrera en langue que bien plus tard et anthroponyme date de 1870. L'onomastique comprend à la fois l'anthroponymie qui est l'étude des noms relatifs à la personne et la toponymie est l’étude des noms de lieux, à savoir leurs origines et leurs significations. La toponymie « permet également de recenser tout lieu habite ou ensemble végétal ou naturel préalablement identifie et d’en expliquer les origines ou les modifications sémantiques. »3 A cet effet, la toponymie selon LOICQ. J comprend plusieurs branches4 : L’hydonymie du grec (hudos « relatif à l’eau ») qui étudie les noms de cours d’eau, de lacs, étangs, golfes marins, etc., lorsqu’il possède un lieu individualise, il y a aussi l’oronymie du grec (oros « montagnes »), qui envisage les noms de montagnes et ou de massifs montagneux et plus généralement de reliefs du terrain. Il s’ajoute à cela la microtoponymie qui vient de « mikros » qui signifie « petit ». Elle étudie les lieux dits, peu ou non habités, les forêts, les châteaux ou fermes isolées, les 1 DUBOIS (J), 2002, Dictionnaire de la linguistique et de sciences du langage. Édition Larousse. p 334. 2 LOICQ (J), « la toponymie ou science des noms de lieu. Son application au patrimoine celtique de l’Ardènne » [en ligne] in : http : //bcs.fltr.ucl.ac.bc/FE/05/toponymie.html. Consulte le 17 décembre 2015 à 16h35 3 ALIOU DIALLO (M), «étude toponymique des villages de la communauté rural de Ndramé escale », UCAD- licence ,2011. Mémoire online, consulté le 16 novembre 2015 à 15h00 4 LOICQ (J), Op .cit. Introductioin générale 4 quartiers habités, les établissements industriels comme les noms, souvent pittoresques de noms anciens charbonnages, d’anciennes enseignes, etc. Enfin, l’hodonymie (mieux qu’odonymie du grec hodos qui signifie chemin), étudie les noms de rues et de vieux chemin. Dans cet ordre d’idées, nous pouvons dire que les toponymes ou : « les noms géographiques ne constituent pas seulement des codes de localisation des innombrables lieux et espace qui composent un territoire (…), mais aussi des témoins pour ainsi dire permanents de phénomènes naturels, d’évènements ou de sentiments individuels ou collectifs»5, nous pouvons ajouté à cela : « que la toponymie est comme une mémoire qui enregistre les circonstances de la dénomination des lieux »6, elle joue un rôle très important chez les peuples qui cherchent leur histoire, du fait qu’elle est considérée comme l’un des éléments qui aide à restituer la mémoire collective et à reconstruire l’identité culturelle d’un peuple . La toponymie constitue un mode d’expression identitaire, « une réserve très riche d’éléments d’illustrations et d’explications de notre passé collectif, de notre présent et même de notre vision du future simple ou antérieur »7 , elle sert de repère aux populations, une marque de l’histoire d’un pays, de ses frontières et de sa personnalité. Présentation du sujet : Depuis la nuit des temps, l’être humain attribue des noms à certaines choses, à certains lieux pour marquer sa présence dans l’espace géographique où il se trouve, l’environnement qu’il fréquente quotidiennement ; ces noms témoignent de son passage, ainsi pour DORION.H, nommer « c’est identifier, définir, caractériser ; nommer un pays, individuellement et collectivement au fil du temps, c’est le reconnaitre, c’est exprimer progressivement son identité »8 5 DORION (H), « présentation » de : commission de toponymie du Québec, Noms et lieux du Québec, Québec, les publications du Québec, 1994/1996. P 978.In Encyclopedia de l’Agora. 6 Ibid 7Ibid 8 DORION (H).op cit Introductioin générale 5 Il va de soi que ces dénominations restent du moins subjectives, non neutres du fait qu’elles sont liées à quelque chose comme à la politique, la culture, l’histoire et surtout à la langue. Pour assoir les désignations sur le territoire qu’ils occupent, les populations adoptent des noms de rois, de religieux et des personnalités historiques qui ont marqué ces lieux. Après l’indépendance, le pouvoir de 1963, dans une logique de récupération de reconquête et de restitution de l’histoire de l’identité de la langue, se lança dans une grande compagne de restitution toponymique ; ainsi il a décidé de suspendre tous les dénominations coloniales française et tout ce qui peut porter préjudice à l’unité nationale « étant donné que -l’Etat-nation- est la réalité spatiale première et qu’il est l’espace et discours ; celui le garant de l’unité nationale par conséquent l’espace et sa dénomination doivent être contrôlés et normalisés par lui ».9 A cet effet, l’espace dit BENRAMDANE. F « sera réappropriée linguistiquement et politiquement, il sera habillé désormais d’une nouvelle toponymie »10, ajoute LACHEREF. M « sans prendre en considération la forme de ces noms ni le fait pour eux de correspondre à la logique d’une histoire nationale »11 ; en effet, avec ce mouvement de débaptisassions et d’arabisation, un grand nombre de toponymes du pays en général et de la région en particulier, sont inscrits suivant une translitération assez fautive, différente de celle consacrée à l’usage courant ; tout cela à permis leur remodelage. Notre étude s’inscrit dans le domaine de l’onomastique, science qui propose l’étude des noms propres, leur origine et leur formation. Dans ce cas, notre étude se focalisera sur l’une des branches de l’onomastique : la toponymie qui s’occupe des noms des agglomérations humaines (villes, villages, hameaux). Notre travail consistera à étudier la toponymie de la région d’Ath Abbas, faisant une description des noms de lieu en usage et les spécificités de son paysage toponymique mais aussi son fonctionnement. Connaître aussi le système de 9CHAULET (C), la terre, les frères et l’argent, stratégies familiales et productions agricoles en Algérie. 10BENRAMDANE (F), 2005, In Nomination et dénomination. Des noms de lieux, de tribus et de personnes en Algérie .Ouvrage collectif coordonné par Farid Benramdane et Brahim Atoui. Edition CRASC, Algérie. 11 LACHEREF (M), 1998, Des noms et des lieux, histoire d’une Algérie oubliée. Casbah Edition, Alger. p 163. Introductioin générale 6 dénomination mis en place par les premières populations, ainsi que les différents critères pris en compte dans ce processus. Nous voulons aussi faire ressortir le sens caché de chaque toponyme ainsi que son origine, examiner aussi les ressorts de type linguistique et morphologique que peuvent recéler ces noms de lieu. Objectifs et motivations : Pourquoi la toponymie ? Nous avons voulu travailler sur les noms propres et plus précisément sur les noms de lieu du fait qu’ils constituent un repère important pour la sauvegarde de patrimoine culturel et naturel dans la mémoire collective , plus que cela « les toponymes renseignent sur la manière dont chaque communauté , fabrique, perçoit, délimite et gère son espace de vie. Son choix n’est guère neutre. Il répond toujours à des critères et à des comportements communautaires subjectifs et aléatoires ».12 Notre sélection s’est portée sur la toponymie de la région d’Ath Abbas, ce thème nous motive particulièrement du fait que la région, comme tout autre espace géographique de l’Algérie, jouit d’un vestige historique, culturel et linguistique conséquent, notamment par le passage de plusieurs occupants : ottoman, arabe et français ; ces populations ont permis de remodeler son paysage toponymique. Ce métissage culturel et civilisationnel nous permet « d’observer les ressorts de type linguistique ; psychologique ; sociologique et anthropologique de la nomination et de son rapport à la dis/continuité historique »13 12DIOP Brahim, Fabriquer le territoire en Afrique au « Moyen Age » : Approche ethno anthropologique et ethnoarchéologique, une contribution au livre « Les territoires des médiévistes ». Cité par ALIOU DIALLO (M), «étude toponymique des villages de la communauté rural de Ndramé escale », UCAD- licence ,2011. Mémoire online, consulté le 16 novembre 2015 à 15h00 13BENRAMDANE (F), 2007, « Noms de langues, nominations et questions d’onomastique en Algérie » in les enjeux de la dénomination des langues en Algérie Introductioin générale 7 Nous nous inscrivons dans ce domaine notamment pour des raisons d’objectivité tout en essayant de découvrir et de comprendre les multiples formes d’expression onomastique qui subsistent dans la région. En outre, notre choix uploads/Geographie/ ahmfra-19-abbn-291.pdf

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