Deutéronome Famille Ladrierre La Bonne Nouvelle 1885 pages 8 à 14 Table des mat

Deutéronome Famille Ladrierre La Bonne Nouvelle 1885 pages 8 à 14 Table des matières Chapitres 1 et 2 .................................................................................................................................. 2 Chapitre 3 ........................................................................................................................................... 4 Chapitre 4 ........................................................................................................................................... 5 Chapitres 5 à 6:9 ................................................................................................................................. 7 Chapitres 6:10-25 ; 7 ........................................................................................................................ 10 Chapitre 8 ......................................................................................................................................... 13 Chapitres 9 à 11 ................................................................................................................................ 15 Chapitres 9 à 11 (suite) .................................................................................................................... 18 Chapitres 12-26 ................................................................................................................................ 21 Chapitre 12 ................................................................................................................................... 21 Chapitres 13 et 14 ........................................................................................................................ 23 Chapitre 14 ................................................................................................................................... 26 Chapitre 15 ................................................................................................................................... 28 Chapitre 16 versets 1-17 .............................................................................................................. 33 Chapitres 16:18-22 et 17:1-13...................................................................................................... 36 Chapitre 17:14-20 et Chapitre 18 ................................................................................................. 40 Chapitres 19 et 20 ........................................................................................................................ 43 Chapitre 21 ................................................................................................................................... 46 Chapitre 22:1-11 ........................................................................................................................... 49 Chapitres 22:12-30 et 23 .............................................................................................................. 52 Chapitre 23:24-25 et chapitre 24 ................................................................................................. 55 Chapitre 25 ................................................................................................................................... 57 Chapitre 26 ................................................................................................................................... 60 Chapitres 27 à 29 .............................................................................................................................. 63 Chapitres 30 à 34 .............................................................................................................................. 65 Chapitres 1 et 2 Moïse rappelle au peuple comment l’Éternel l’a amené jusqu’au Jourdain. — Tu m’as dit la dernière fois que tu aimerais que nous continuions ensemble l’histoire des enfants d’Israël. Nous commencerons donc aujourd’hui à nous entretenir de ce que Moïse leur dit et écrivit encore pour eux. — Je sais comment se nomme cet autre livre que Moïse a écrit ; c’est le Deutéronome. — Ce n’est pas seulement pour eux qu’il écrivit, mais aussi pour nous, « car toutes les choses qui ont été écrites auparavant ont été écrites pour notre instruction (Romains 15:4) ; et ce livre du Deutéronome renferme, pour nous, des leçons très importantes. — Que signifie « Deutéronome » ? — Il veut dire répétition de la loi. Mais bien que nous y trouvions rappelées des choses rapportées dans les autres livres, ce n’en est point du tout la répétition pure et simple. L’Éternel avait un but tout spécial en donnant ces instructions par Moïse à son peuple. Chaque livre de la Bible a un enseignement distinct, aucun ne répète un autre. C’est comme les quatre évangiles. On trouve dans chacun des faits rapportés dans les autres, mais avec des détails particuliers. On voit tout de suite en les lisant que c’est bien l’histoire de la même personne, mais sous des points de vue différents. Je t’expliquerai peut-être cela une autre fois. — Quelle instruction particulière Moïse donne-t-il aux enfants d’Israël dans le Deutéronome ? — Il était sur le point de quitter ce peuple qu’il aimait tant, et comme un père, avant de mourir, il adresse à ses enfants ses dernières exhortations. Moïse voulait rappeler encore une fois à Israël la bonté dont Dieu avait usé envers lui et l’exhorter à obéir à l’Éternel. Moïse leur donne aussi, de la part de Dieu, des commandements relatifs à leur conduite dans le pays où ils allaient entrer, et insiste sur le fait que c’était seulement s’ils étaient obéissants que Dieu les y maintiendrait. De sorte qu’on peut dire que le Deutéronome est le livre de l’obéissance. — Où est-ce que Moïse dit et écrivit ses dernières paroles ? — Dans les plaines de Moab, près du Jourdain. Il commença par rappeler qu’il ne fallait que onze jours pour aller d’Égypte en Canaan, et ils étaient à la fin de la quarantième année de leur long voyage dans le désert. — Je sais pourquoi cela avait été si long. Ils avaient murmuré contre Dieu ; ils avaient eu peur des géants et des villes fortes ; ils n’avaient pas eu confiance en Celui qui est plus fort que les géants et au dessus des plus hautes murailles. Alors Dieu les fait voyager dans le désert jusqu’à ce que tous ces hommes incrédules fussent morts. — C’est bien cela. Et maintenant l’Éternel avait donné à leurs enfants devenus grands la victoire sur Sihon, roi des Amoréens, et sur Og, roi de Basan, de sorte qu’ils pouvaient bien voir que l’Éternel était avec eux et qu’ils n’avaient rien à craindre. Moïse rappelle ensuite au peuple que ce fut l’Éternel qui leur avait dit de partir de la montagne d’Horeb pour aller prendre possession du pays de Canaan, et comment avant de partir, il avait établi des chefs et des juges sur eux pour les aider, parce que les enfants d’Israël étaient devenus si nombreux. — C’est quand Jéthro, le beau-père de Moïse vint le voir, n’est-ce pas ? (Exode 18). — Oui. Et après cela Moïse leur rappelle que les enfants d’Israël avaient demandé que l’on envoie des espions pour reconnaître le pays de Canaan. C’était une marque d’incrédulité ; ils auraient dû aller de l’avant avec confiance puisque Dieu le leur avait dit. Aussi quand les espions revinrent, ils rendirent compte et dirent : « Le pays que l’Éternel, notre Dieu nous donne, est bon », le peuple murmura et dit : « C’est parce que l’Éternel nous hait qu’il nous a fait sortir du pays d’Égypte afin de nous livrer aux mains des Amoréens pour nous détruire ». — Ils étaient ingrats et insensés ! Dieu, qui les avait tirés d’Égypte, leur avait fait traverser la mer Rouge, les avait nourris et désaltérés si merveilleusement, pouvait-il ne pas les aimer ? — C’est ce que Moïse leur dit dans des paroles bien touchantes et propres à les encourager : « Ne les craignez point ; l’Éternel, votre Dieu, qui marche devant vous, combattra lui-même pour vous selon tout ce qu’il a fait pour vous sous vos yeux, en Égypte et dans le désert, où tu as vu que l’Éternel, ton Dieu, t’a porté comme un homme porte son fils, dans tout le chemin où vous avez marché ». — Que c’est beau ! C’est comme si on voyait Dieu porter Israël dans ses bras, comme un enfant, pour qu’il ne lui arrive pas de mal. — Oui, et nous pouvons même dire que son cœur est encore maintenant le même pour les siens (Voyez Jean 10:28-29 ; Romains 8:31-39). — On ne comprend pas comment, en entendant de telles paroles, les Israélites ne furent pas remplis de confiance et de courage. — C’est l’effet de l’incrédulité. « La parole qu’ils entendirent ne leur servit de rien, n’étant pas mêlée avec de la foi dans ceux qui l’entendirent » (Hébreux 4:2). Quand Dieu nous parle, il nous faut recevoir simplement ce qu’il nous dit parce qu’il ne peut ni ne veut nous tromper. Et alors nous sommes remplis de confiance et de force, car le Seigneur dit : « Toutes choses sont possibles à celui qui croit » (Marc 9:23). Les Israélites ne crurent pas Dieu malgré les bonnes paroles de Moïse, et l’Éternel jura qu’ils n’entreraient pas dans le pays de Canaan, et ils moururent au désert. Mais quant à leurs enfants, ils devaient entrer dans le bon pays et, arrivé au terme de leur course, Moïse leur rappelle comment durant les quarante années de leur voyage, l’Éternel avait été avec eux et avait pris soin d’eux. « L’Éternel, ton Dieu, t’a béni dans toute l’œuvre de ta main ; il a connu ta marche par ce grand désert ; pendant ces quarante ans, l’Éternel, ton Dieu, a été avec toi ; tu n’as manqué de rien ». Ainsi Dieu qui avait exercé le jugement sur les incrédules, avait montré sa fidélité envers leurs enfants. — J’aime entendre Moïse dire : « l’Éternel, ton Dieu », c’était leur assurer que Dieu était pour eux. Et Dieu est aussi pour nous, n’est-ce pas ? Quel bonheur ! (Romains 8:31). — En effet. Et Dieu qui est pour nous, est aussi notre Père. C’est bien plus de le connaître ainsi que comme l’Éternel. Dieu, qui avait pris soin d’Israël dans le désert, leur défendit de toucher au pays qu’il avait donné aux descendants d’Ésaü, aux Moabites et aux Ammonites, et de ne pas traiter ces peuples en ennemis. Au contraire, Dieu leur avait dit : « J’ai livré en ta main Sihon, roi de Hesbon, l’Amoréen, et son pays : commence, prends possession, et fais-lui la guerre. Aujourd’hui je commencerai à mettre la frayeur et la peur de toi sur les peuples, sous tous les cieux ». Ils obéirent, et l’Éternel le leur livra ; ils furent vainqueurs bien que Sihon fût venu contre eux avec tout son peuple. — Ils n’avaient pas peur parce qu’ils craignaient Dieu, n’est-ce pas ? — Oui. Et l’apôtre Jean dit pour nous : « C’est ici la victoire qui a vaincu le monde, savoir, notre foi » (1 Jean 5:4. Voyez aussi 2:14). Si nous croyons Dieu et si nous nous confions en sa parole, toutes les difficultés s’aplaniront devant nous. Chapitre 3 Aussi voyons-nous qu’après cela, les Israélites défirent et tuèrent Og, roi de Basan, qui était aussi venu contre eux avec tout son peuple. Ce Og était un géant dont on conserva le lit dans la ville de Rabba, sans doute comme une curiosité. Il avait quatre mètres et demi de longueur. Og se vantait peut-être, comme Goliath, de sa force et de sa stature ; mais qu’était-ce devant l’Éternel des armées uploads/Geographie/ adrien-ladrierre-deuteronome-simples-entretiens.pdf

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