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Publicité QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6837 JEUDI 5 FÉVRIER 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 Pénurie de gasoil à Bordj Bou-Arréridj et Bouira P .7 APRÈS LA WILAYA DE BÉJAÏA Actu-Alger LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Le FCE veut développer des partenariats avec les entreprises italiennes et espagnoles P .6 EN RECEVANT HIER LES AMBASSADEURS DES DEUX PAYS Sécurité, business et… le casse-tête libyen P .2 BÉJI CAÏD ESSEBSI DEPUIS HIER À ALGER Les “expats” au secours des chantiers de la capitale P .9 ENVIRON 15 000 PERMIS DE TRAVAIL DÉLIVRÉS À ALGER Newpress Daech franchit un nouveau palier dans la barbarie P .15 UN PILOTE JORDANIEN BRÛLÉ VIF La CAF se paye un bouc émissaire ELLE A SANCTIONNÉ LOURDEMENT L’ARBITRE SEECHURN RAJINDRAPASARD P .19 Washington appuie la solution politique en Libye et au Mali P .3 LE COMMANDANT ADJOINT DE L'AFRICOM À ALGER Une stratégie opérationnelle pour l’ICS P .4 ANTICIPATION SUR LES ÉVOLUTIONS POLITIQUES ILS SONT CHARGÉS D’ÉCOUTER LES DOLÉANCES DES MILITANTS ANTIGAZ DE SCHISTE Des députés enfin à In-SalahP .4 DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL SAMIR LAMARI AF APS DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL FARID ABDELADIM Farid/Liberté AFP € - - G G G GB B 1£ 20 0 - - IS I SN N SN SN N 1 1 1 1 1 1 1 1 111 11 11 11 11 1 11 11 11 1 11 1 1- 1 4290 Les expats au secours des chantiers de la capitale P .9 Jeudi 5 février 2015 2 LIBERTE L’actualité en question BÉJI CAÏD ESSEBSI DEPUIS HIER À ALGER Sécurité, business et… le casse-tête libyen Les deux pays s’emploient depuis quelques mois à réunir les conditions pour une solution pacifique à la crise libyenne. Et le rétablissement de la sécurité pour la Tunisie, un des thèmes de campagne de BCE, constitue, selon lui, le meilleur garant pour une relance de son économie. I l l’avait promis le jour de son élection et il l’a tenu : le pré- sident tunisien Béji Caïd Es- sebsi est depuis hier à Alger pour une visite de deux jours à l’invitation du président Bouteflika. Cette visite, la première qu’il effectue à l’étranger depuis son accession à la magistrature suprême, se décline com- me un message fort sur la dimension de la relation qui lie les deux pays. Une relation fondée sur des liens histo- riques, une solidarité sans faille qui s’était exprimée pendant la révolution et au cours de la décennie noire, et une coopération économique dans beau- coup de domaines, même si sur ce re- gistre beaucoup reste à faire. “Cette vi- site offrira l'occasion aux deux chefs d'É- tat de se pencher sur les voies et moyens de consolider les liens historiques de fra- ternité et de solidarité active entre les peuples algérien et tunisien, et de dyna- miser davantage la coopération entre les deux pays, au bénéfice de leur dévelop- pement mutuel et au service de la construction de l'Union du Maghreb arabe”, a indiqué, peu avant l’arrivée de BCE, la présidence algérienne dans un communiqué. “La rencontre per- mettra aussi aux présidents Bouteflika et Caïd Essebsi de poursuivre la concer- tation et la coordination entre les deux pays sur des questions d'intérêt com- mun, notamment au niveau des régions maghrébine et sahélienne, ainsi que de la nation arabe”, ajoute le texte. Au re- gard de la teneur de ce texte, il appa- raît clair que la question sécuritaire et le volet économique se tailleront la part du lion dans les discussions entre les dirigeants des deux pays. Confrontée à l’essor du terrorisme depuis la chute du régime de Ben Ali dans la foulée de la révolution de 2011, puis aggravé par le chaos libyen, la Tunisie, dont l’armée n’est pas spé- cialement préparée, compte toujours sur le soutien de l’Algérie pour lutter efficacement contre ce fléau, comme l’a déclaré BCE dans un entretien à notre confrère El Watan. “Nous avons cette coopération en matière sécuritaire le long de la frontière commune. L’Algé- rie a de l’expérience en matière de lut- te contre ce terrorisme d’inspiration is- lamiste. Nous avons un sort lié”, a-t-il dit. Mais pas seulement : Alger et Tunis sont aussi tenus de conjuguer leurs efforts pour endiguer la menace que représente la détérioration de la si- tuation en Libye sur la stabilité de la ré- gion. Ce n’est d’ailleurs pas sans raison que les deux pays s’emploient depuis quelques mois à réunir les conditions pour une solution pacifique à la crise libyenne. Et le rétablissement de la sé- curité pour la Tunisie, un des thèmes de campagne de BCE, constitue, selon lui, le meilleur garant pour la relance de l’économie tunisienne, autre prio- rité, en berne depuis la révolution. “La Tunisie a essayé et va tout faire pour sortir de la crise économique. C’est une question primordiale. Mais il y a aussi le problème sécuritaire. On ne peut pas envisager de coopération ni même d’investissement extérieur sans d’abord régler le problème sécuritaire et aussi ga- rantir la stabilité dans le pays.” Si jusque-là la Tunisie a bénéficié de quelque aide de l’Algérie, notamment durant la période de transition, cette visite sera donc probablement l’occa- sion pour insuffler une nouvelle dyna- mique à la coopération économique, même s’il faut le dire, elle n’a pas at- teint jusque-là le niveau souhaité. Res- te la question de la construction magh- rébine : sur ce registre, il ne faut cer- tainement pas s’attendre à grand-cho- se. BCE dissimule difficilement son pessimisme : “Le Grand Maghreb arabe, c’est une grande affaire. D’abord, en Algérie, il y a beaucoup d’Algériens qui veulent un Grand Maghreb tout court. Il y en a beaucoup qui ne sont pas des Arabes et il faut les comprendre. (…) Je ne vois pas comment nos pays puis- sent avancer dans des délais raison- nables. Toutefois, nous souhaitons tous que l’on puisse avancer sur cette ques- tion de Grand Maghreb. Peut-être un jour, les choses iront mieux.” Cepen- dant, une relation solide entre Alger et Tunis peut toujours constituer un socle pour la relance de cette entité en souffrance depuis des années. K. K. L e gouvernement de Habib Essid, dans sa nouvelle version annoncée lundi au public, a sollicité, hier, la confiance du Parlement à tra- vers un programme comprenant aussi bien des points brûlants qu’un tableau exhaustif des tâches à accomplir à moyen et long termes. Le programme présen- té par le chef du gouvernement comprend les points les plus brûlants de l’actualité, en premier lieu le renforcement de la lutte contre le terrorisme qui requiert une collaboration soutenue avec les pays voi- sins, l’intérêt à accorder aux familles nécessiteuses et la lutte contre l’augmentation des prix. Là, c’est un programme urgent à exécuter dans les 100 premiers jours. À moyen et long termes, le gou- vernement entend procéder à une restructuration du secteur économique de manière à relancer la machi- ne économique en vue d’accroître la production et la productivité dans le but de créer le maximum d’emplois et d’améliorer les conditions de vie des ci- toyens. Au niveau des relations extérieures, le gouvernement entend renforcer la coopération avec l’environne- ment immédiat de la Tunisie tout en accordant l’at- tention nécessaire au développement de ses relations avec les pays arabes, africains et européens dans le respect mutuel. Plus de 130 députés ont décidé de prendre la parole dans un débat sans fin. Ce débat a porté sur les diverses questions ayant trait, en pre- mier lieu, à la vie quotidienne des citoyens. Les dé- putés ont, aussi, interpellé le gouvernement en des termes, parfois, acerbes, lui rappelant la nécessité de se mettre à l’écoute des doléances des citoyens. Ils ont, également, porté sur l’intérêt qu’il y a à renforcer la lutte contre le terrorisme et à rétablir la sécurité. M. K. TUNISIE Le gouvernement de Habib Essid sollicite la confiance du Parlement De notre correspondant à Tunis : MOHAMED KATTOU L’ ambassadeur Phil- lip Carter, qui a ren- contré des respon- sables du ministère de la Défense et des Affaires étrangères, s’est voulu catégorique : “Washington appuie la position algérienne concer- nant le dialogue politique en Libye et au Mali.” La précision est de taille, au moment où se déroulent des exercices entre les armées américaine et celles de plusieurs pays de la région, hormis l’Algérie, au Maroc : “Nous faisons des exercices un peu partout avec nos partenaires”, dira l’ambassadeur Phillip Carter, avant de trancher : “Pour les États-Unis d’Amérique, il n’est pas question d’une opération militaire en Libye. Nous sommes pour une solution pacifique et politique en Libye.” Il estimera que la solution militaire ne réglera pas le conflit libyen et expri- mera le soutien de son pays aux efforts algériens pour un règlement politique des crises malienne et libyenne. Mais la visite du commandant-adjoint de l’Africom en Algérie était surtout axée sur la coopération bilatérale, en- gagée depuis plusieurs années et qui uploads/Geographie/ 6-6837-5e8570e5-pdf.pdf

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