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http://www.profiscal.com/ UNIVERSITÉ DU SUD ÉCOLE SUPÉRIEURE DE COMMERCE DE SFAX Mémoire de fin d’études pour l’obtention d’une maîtrise en sciences comptables Sujet Le statut fiscal de la recherche et développement Élaboré par : Intissar ABDELLI Sous la direction de : Abderraouf YAICH Date de soutenance : Juillet 2003 http://www.profiscal.com/ 1 Sommaire LISTES DES ABREVIATIONS ............................................................................................................... 3 INTRODUCTION ..................................................................................................................................... 4 PREMIERE PARTIE : LES INCITATIONS A LA R&D EN TUNISIE...................................................... 6 Chapitre I : Le régime fiscal du droit commun de la R&D ................................................................ 7 Section1 : Les dispositions comptables en matières de la R&D applicables en droit fiscal .............. 7 Sous section 1 : Définition de la R&D............................................................................................. 7 Sous section 2 : Les dépenses de R&D ......................................................................................... 7 Sous section 3 : Traitement comptable des dépenses de recherche & développement .............. 8 Section 2 : Divergences entre fiscalité et comptabilité en matière de R&D........................................ 8 Sous section1 : Le traitement fiscal de l’amortissement des brevets............................................. 8 Sous section 2 : Traitement fiscal de la réduction de valeur des dépenses de R&D..................... 9 Chapitre II : Les incitations fiscales et sociales en faveur de la R&D ........................................... 10 Section1 : Les incitations communes................................................................................................ 10 Sous section 1 : Les réinvestissements exonérés........................................................................ 10 Sous section 2 : Amortissement dégressif des équipements affectés à la R&D.......................... 11 Section 2 : Les incitations spécifiques .............................................................................................. 11 Sous section 1 : Avantages fiscaux au titre des équipements ..................................................... 12 Sous section 2 : Prise en charge par l’Etat de la contribution patronale au régime légal de la sécurité sociale ............................................................................................................................. 12 Chapitre III : Les incitations financières en faveur des activités de R&D ..................................... 13 Section1 : La prime d’investissement dans la R&D (PIRD) .............................................................. 13 Section 2 : La prise en charge par l’Etat des dépenses de formation du personnel : ...................... 13 Section 3 : Le régime d’incitation à l’innovation dans les technologies de l’information pour les petites et micro-entreprises............................................................................................................... 14 Section 4 : Les encouragements financiers prévus par l’article 16 de la loi d’orientation relative à la R&D................................................................................................................................................... 14 Chapitre IV : Etude de cas .................................................................................................................. 15 Conclusion première partie................................................................................................................ 17 http://www.profiscal.com/ 2 DEUXIEME PARTIE : LA FISCALITE DE LA R&D EN DROIT COMPARE ....................................... 18 Chapitre I : La fiscalité canadienne de la R&D ................................................................................. 19 Section 1 : Les aides fiscales fédérales pour la R&D ....................................................................... 19 Sous section 1 : La déduction des dépenses de R&D ................................................................. 19 Sous section 2 : Le crédit d’impôt pour la R&D............................................................................ 20 Section 2 : Les aides fiscales provinciales pour la R&D................................................................... 21 Sous section 1 : La déduction d’impôt.......................................................................................... 21 Sous section 2 : La super déduction offerte par l’Ontario............................................................. 22 Sous section 3 : Le crédit d’impôt à la R&D ................................................................................. 22 Section3 : Le Québec, le pays qui offre le plus d’incitations à la R&D ............................................. 22 Sous section 1 : Le crédit d’impôt recherche................................................................................ 23 Sous section 2 : Le congé fiscal pour chercheurs étrangers........................................................ 23 Section 4 : Etude de cas ................................................................................................................... 24 Chapitre II : La fiscalité française de la R&D .................................................................................... 25 Section 1 : Les incitations fiscales à la R&D..................................................................................... 25 Sous section 1 : Le crédit d’impôt recherche................................................................................ 25 Sous section 2 : Avantages fiscaux pour les souscripteurs aux fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) ............................................................................................................... 26 Sous section 3 : Avantages fiscaux pour les «business angels»................................................. 27 Sous section 4 : Environnement fiscal attractif pour les jeunes entreprises innovantes.............. 27 Sous section 5 : Autres avantages en faveur des projets de R&D............................................... 28 Section 2 : Etude de cas ................................................................................................................... 28 Conclusion deuxième partie............................................................................................................... 30 CONCLUSION GENERALE ................................................................................................................. 31 BIBLIOGRAPHIE.................................................................................................................................. 33 http://www.profiscal.com/ 3 Listes des abréviations ƒ ANVAR : L’agence nationale de la valorisation de la recherche ƒ CGI : Code général des impôts ƒ CII : Code des incitations aux investissements ƒ CIR : Crédit d’impôt recherche ƒ FCPI : Fond commun de placement dans l’innovation ƒ FCPR : Fond commun de placement risque ƒ INNORPI : L’institut national de la normalisation et de la propriété intellectuelle ƒ INPI : L’institut national de la propriété intellectuelle ƒ IRPP : Impôt sur le revenu des personnes physiques ƒ IS : Impôt sur les sociétés ƒ MRST : Ministère de la recherche, et de la science et de la technologie ƒ NCT : Norme comptable tunisienne ƒ OCDE : L’organisation de la coopération et du développement économique ƒ PIB : Produit intérieur brut ƒ PIRD : Prime pour les investissements de recherche et du développement ƒ PME : Petite et moyenne entreprise ƒ R&D : Recherche et développement ƒ RS-DT : Recherche scientifique et développement technologique ƒ SA : Société anonyme ƒ SARL : Société à responsabilité limitée ƒ SCRU : Société à capital risque unipersonnelle ƒ SPCC : Société privée sous contrôle canadien ƒ TVA : Taxe sur la valeur ajoutée http://www.profiscal.com/ 4 Introduction « Les spécialistes de stratégie d’entreprise estiment que l’innovation est une arme stratégique majeure, susceptible d’aider l’entreprise à assurer son développement »1. L’entreprise vit dans un environnement turbulent caractérisé par la mondialisation et ses conséquences, le démantèlement des barrières douanières, la privatisation, la diffusion des nouvelles technologies d’information et de la communication. Tous ces éléments entraînent un accroissement de la concurrence et mettent l’entreprise face à des concurrents de poids sur l’échelon mondial. Pour accroître ou même maintenir sa part de marché, l’entreprise doit innover et ne semble avoir d’autre alternative que celle d’innover ou de disparaître ! « Il suffit d’examiner quelques cas choisis de secteurs différents, allant de l’automobile au pot de yaourt, pour s’apercevoir des retombées bénéfiques de l’innovation. Celle ci permet à l’entreprise de préparer son futur en recherchant des produits qui prendront la succession des biens et des services qui génèrent son chiffre d’affaires actuel »2 . L’innovation peut avoir diverses sources. Mais il est fréquent qu’elle découle de la R&D, qui englobe, selon l’OCDE, « les travaux de création entrepris de façon systématique en vue d’accroître la somme des connaissances, y compris la connaissance de l’homme, de la culture et de la société, ainsi que l’utilisation de cette somme de connaissances pour de nouvelles applications »3. Ainsi, la fonction de R&D se présente en tant que fonction essentielle pour les entreprises qui veulent demeurer dans la course. Cependant, les entreprises sont réticentes quant à l’investissement dans les activités de R&D. Cela est expliqué par deux raisons principales : tout d’abord, l’activité de R&D est coûteuse et risquée ; ensuite, l’impossibilité de s’approprier intégralement les résultats de la R&D4 . Face à cette incapacité du marché à allouer une quantité de ressources suffisante et optimale pour l’activité de R&D et la prise de conscience du fait que cette dernière est un atout stratégique pour l’économie, l’intervention de l’Etat est pleinement justifiée et légitime pour jouer un rôle de stimulant et d’incitation à la R&D. Généralement, les aides publiques à la R&D prennent deux formes : Soit des incitations fiscales, qui sont « des mesures de dégrèvement qui encouragent les entreprises à mener des activités d’innovation en réduisant leur coût…et qui sont utilisées pour stimuler les performances dans l’économie toute entière »5, soit des incitations financières qui représentent « un soutien direct du gouvernement à l’innovation sous la forme de subvention, de prêt ou de subsides et qui sont plus faciles à cibler et tendent à renforcer la capacité d’innovation dans des secteurs industriels spécifiques ou des groupes d’entreprises » 6. Par ailleurs, il existe un autre type d’appui pour les activités de R&D, il s’agit de la recherche effectuée par les établissements, entreprises, laboratoires et unités de recherche publics. Dans ce cas, l’Etat supporte la totalité des charges inhérentes à ces activités. Cette forme de soutien à la R&D ne sera pas traitée dans le cadre de notre recherche, qui va mettre le point essentiellement sur les avantages fiscaux et dans une moindre mesure sur les avantages financiers accordés aux entreprises privées qui effectuent de la R&D. Néanmoins, le fait que l’Etat est amené à supporter la totalité de la charge de recherche- développement en cas de carence du secteur privé est un argument fort justifiant l’institution d’incitations fiscales pour développer les activités de R&D effectuées par le secteur privé, 1 Innover ou disparaître, revue de l’entreprise N° 47, mai-juin 2000, p8 2 op.cit 3 Aide publique à la R&D : justification et modalité, www.fin.gc.ca/resdev/fedsy-f.html (site visité en mai 2003) 4 op.cit 5 Subventions ou avantages fiscaux ? www.cordis.lu/itt/itt-fr/02-2/innov04.html (site visité en avril 2003) 6 op.cit http://www.profiscal.com/ 5 qui coûteront toujours moins cher pour les finances publiques que la prise en charge totale des activités de R&D menées par les organismes publics. Le deuxième argument qui milite dans la même sens est que les résultats des activités de R&D profiteront non seulement à celui qui réalise la découverte mais, aussi, à la communauté toute entière. Il est donc normal que les dépenses soit en partie socialisées par la prise en charge d’une partie des dépenses par la communauté sous la forme d’avantages fiscaux et de subvention. Quoi qu’ils visent à atteindre uploads/Finance/i-abdelli-le-statut-fiscal-de-la-recherche-et-developpement.pdf

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  • Publié le Jul 28, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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