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Mise en ligne : 6 décembre 2014. Dernière modification : 25 janvier 2021. www.e

Mise en ligne : 6 décembre 2014. Dernière modification : 25 janvier 2021. www.entreprises-coloniales.fr SOCIÉTÉ TUNISIENNE DE CULTURES Domaine d’Utique S.A. tunisienne, mai 1926. Coll. Serge Volper www.entreprises-coloniales.fr/empire/Coll._Serge_Volper.pdf SOCIÉTÉ TUNISIENNE DE CULTURES Société anonyme tunisienne au capital de 20.000.000 de francs divisé en 40.000 actions de 500 francs chacune dont 4.000 série A et 36.000 série B Statuts reçus par M. le contrôleur civil faisant fonctions de vice-consul de France à Tunis (Tunisie), le 6 mai 1926 Siège social à Utique (Tunisie) Droit de timbre acquitté par abonnement. ————— Avis d’autorisation inséré au Journal officiel tunisien du 13 novembre 1926 ACTION DE CENT FRANCS AU PORTEUR entièrement libérée Un administrateur (à gauche) : Léon Béraud ? Un administrateur (à droite) : ? Utique (Tunisie), le 10 novembre 1926) Imp. de la Banque et des Cies d’assurances — Paris ————— Coll. Peter Seidel www.entreprises-coloniales.fr/empire/Coll._Peter_Seidel.pdf SOCIÉTÉ TUNISIENNE DE CULTURES Société anonyme tunisienne au capital de 20.000.000 de francs divisé en 40.000 actions de 500 francs chacune dont 4.000 série A et 36.000 série B Statuts reçus par M. le contrôleur civil faisant fonctions de vice-consul de France à Tunis (Tunisie), le 6 mai 1926 Siège social à Utique (Tunisie) Droit de timbre acquitté par abonnement. ————— Avis d’autorisation inséré au Journal officiel tunisien du 13 novembre 1926 PART BÉNÉFICIAIRE AU PORTEUR créée en vertu de l’article 17 des statuts Un administrateur (à gauche) : M. Belloy Un administrateur (à droite) : ? Utique (Tunisie), le 10 novembre 1926) Imp. de la Banque et des Cies d’assurances — Paris ————— Qui êtes-vous ? 1924 PROUST (Louis), député d'Indre-et-Loire [1919-1936] ; maire et conseiller général de Neuillé ; président honoraire du Tribunal civil ; membre du conseil supérieur des Colonies. Tours, 22, rue du Cimier, T. : 7-00 ; et à Neuillé-Pont-Pierre (Indre-et-Loire), T. : 5. Croix de guerre. Officier de l'Instruction publique et du Mérite agricole ; officier du Nichan-Iftikar ; chevalier de l'Ordre d'Isabelle-la-Catholique ; Médaille de la Mutualité ; Médaille d'argent des Épidémies. Né à Oucques (Loir-et-Cher), le 4 juin 1878 [† 1959]. Marié à Mlle Suzanne Meunier. Quatre enfants. Éduc. : Lycée de Vendôme. Docteur en droit ; lauréat des Facultés de Droit et de l'École de Notariat de Paris : pourvu du certificat P . C. N. Œuvres : Ouvrages d'économie politique, de droit pénal ; récits de voyages. Les îles Canaries, 2 vol. En préparation : L'Afrique occidentale. [Administrateur de la Société tunisienne des cultures (nommé à la constitution, décembre 1926).] ——————————————— [FRANCO-NÉERLANDAISE DE CULTURES] www.entreprises-coloniales.fr/inde-indochine/Fr-neerl._cult._et_com.pdf (Le Journal des finances, 4 juin 1926) La Franco-Néerlandaise progresse à 4.200. Sous la direction de cette société, il vient d'être créé la Société tunisienne de cultures au capital de 20 millions de francs qui exploitera le domaine d'Utique. ————————————— ANNONCES LEGALES Bulletin des Annonces légales obligatoires du lundi 15 novembre 1920. (La Cote de la Bourse et de la banque, 15 novembre 1926) Notices Société tunisienne de Cultures. — Introduction en France de 21.600 actions B de 500 fr. et de 8.000 parts ayant droit à 40 % des superbénéfices. Le capital est de 20 millions (pouvant être porté à 25 millions), divisé en 40.000 actions dont 4.000 actions A (dont 1.600 d’apport), et de 36.000 actions B (dont 14.400 d’apport). Il n'a pas encore été dressé de bilan, la société ayant été constituée le 16 mai 1926. ————————————— Société tunisienne de cultures (La Cote de la Bourse et de la banque, 15 décembre 1926) À dater de demain, 16 décembre, nous mentionnerons dans nos tableaux les cours des actions et des parts de cette nouvelle affaire. Aussi croyons-nous devoir donner un aperçu de son objet, des éléments qu’elle présente et des perspectives d’avenir qu'elle peut offrir. Sa constitution, sous le régime de la législation tunisienne, est toute récente : elle ne remonte en effet qu’au 16 mai 1926. Son capital est de 20 millions, en 40.000 actions de 500 fr. l'une, dont 4.000 dites « A » essentiellement nominatives, sont à vote plural (elles confèrent 10 voix aux assemblées à leurs porteur). Il existe, en outre, 8.000 parts de fondateur à l'ensemble desquelles reviennent 40 % des bénéfices après affectations statutaires, dont 7 % d’intérêt sur le capital versé et non amorti. À concurrence de 2.500, ces parts ont servi à rémunérer certains concours ; 1.500 restent à la disposition du conseil ; les 4.000 autres reviennent aux actionnaires, à raison d’une part pour dix actions. Il est remis aux apporteurs, outre 8 millions en espèces, 16.000 actions avec, y attachées, les 1.600 parts leur revenant. Situé sur la route de Bizerte à Tunis, dans une région à forte tombée d’eau, le Domaine d’Utique, dont la société s'est rendue acquéreur, couvre une superficie de 6.500 hectares, presque totalement en plaines d’alluvions. Sa mise en culture remonte a plus de 15 années. Huit fermes pourvues de tracteurs, de moto-charrues, de moissonneuses-batteuses à grand rendement et de tout un matériel secondaire perfectionné, alimentées en eau potable, reliées au centre par 20 kilomètres de voies Decauville, disposant de voitures automobiles pour la liaison avec Tunis, assurent l'exploitation du domaine. On trouve sur celui-ci un atelier complet pour l’entretien du matériel, une centrale électrique avec batterie de 600 ampères sous 220 volts, une laiterie moderne pouvant traiter 2.000 litres par jour, en magasin à grains avec quai d’embarquement pour 30 à 40.000 quintaux de céréales ; enfin, un jardin irrigué de 4 hectares assure, avec la basse-cour, l’alimentation de 45 ménages européens, logés sur le domaine. On se fera une idée encore plus précise de l'importance de celui-ci si l'on considère que la main-d’œuvre arabe qui y est utilisée comporte un effectif variable d'environ 300 ouvriers. Ajoutons que la direction générale et technique de l’affaire est assurée par M. Gillin, ex-directeur des services et de l'enseignement agricole du Gouvernement de la Régence de Tunisie. Quant au conseil, il est présidé par M. F. Lacombe, président de la Société des caves et producteurs réunis de Roquefort. —————————— Société tunisienne de cultures (Le Mercure africain, 29 décembre 1926) Cette société a fait paraître au « Bulletin des annonces légales » du 15 novembre une notice en vue de l'introduction en France de 21.600. actions B de 500 fr. et de 8.000 parts ayant droit à 40 p. cent des superbénéfices. Le capital est de 20 millions (pouvant être porté à 25 millions), divisé en 40.000 actions, soit 4.000 actions A (dont 1.600 .d'apport) et 36.000 actions B (dont 14.400 d'apport). ——————————— Annuaire Desfossés 1927, p. 1460 : Conseil d’administration : 8 à 12 membres, nommés pour 6 ans, propriétaires de 100 actions. MM. F. Lacombe, Ch. Dumesnil, M. Belloy, L. Bernard, J. Bernard, L. Clerc, Ch. de Fréville de Lorme, comte J. de Chabannes La Palice, L. Proust, R. Thillaye du Boullay. ——————————— NOS RESSOURCES COLONIALES Société tunisienne de cultures (Le Temps, 28 janvier 1927) Nous nous sommes toujours, dans ce Supplément économique, attachés au problème des ressources coloniales de la France, qui est appelé à jouer un si grand rôle dans le rétablissement économique de notre pays. Ces ressources sont encore mal connues du grand public. La richesse agricole et minière de nos possessions d'Extrême- Orient a, jusqu'ici, un peu trop monopolisé l'attention au détriment par exemple de l'Afrique qui, avec Madagascar, avec notre colonie de la côte occidentale, notre vaste territoire équatorial et, enfin, les riches protectorats du Maroc et de la Tunisie, forme un ensemble d'un prodigieux avenir. La Tunisie, malgré sa proximité, est cependant ignorée de nos hommes d'affaires qui oublient que non seulement au point de vue minier mais au point de vue agricole la régence était connue .dans l'antiquité sous le nom de « grenier de Rome ». Ses richesses, en conséquence, n'ont pas encore été exploitées de façon moderne, sauf par quelques particuliers intelligents et entreprenants, parmi lesquels il faut citer Paul Bourde, notre regretté collaborateur. La Société, tunisienne de cultures, qui vient de se créer, a su saisir une occasion favorable et mérite qu’on s’arrête sur son entreprise. Cette société a été constituée le 16 mai 1926 sous le régime de la loi tunisienne en vue de l'exploitation du domaine d'Utique appartenant précédemment au comte de Chabannes La Palice. Ce n'est donc pas une affaire nouvelle proprement dite ; c'est une entreprise qui prend la suite d'une exploitation existante et déjà en rendement. Le capital de la société est de 20 millions de francs, divisé en 40.000 actions de 500 francs, dont 4.000 actions « A », obligatoirement nominatives, ayant droit chacune à 10 voix, et 36.000 actions « B », nominatives ou au porteur, ayant droit chacune à 1 voix. Le capital peut être porté à 25 millions de francs par simple décision du conseil d'administration. Sur ces 40.000 actions, il a été remis au comte de Chabannes La Palice, en rémunération de ses apports, 16.000 actions de 500 francs, dont 1.600 actions « A », et 8 millions de francs en espèces. Il a été créé, en outre, 8.000 parts de fondateur, ayant droit à 40 uploads/Finance/ tunisienne-cultures.pdf