Les classements selon l'activité. Le classement d'entreprises peut s'opérer de

Les classements selon l'activité. Le classement d'entreprises peut s'opérer de plusieurs manières. La manière la plus courante est de regrouper les entreprises en fonction du secteur économique auquel elles appartiennent. Dans les années 1940, un économiste australien du nom de Colin CLARK a identifié 3 grands secteurs économiques : - le secteur primaire qui englobe les entreprises qui produisent des matières premières (agriculture, pêche, sylviculture, activités minières et l'énergie) ; - le secteur secondaire qui comprend les entreprises transformant les matières premières en biens de production ou de consommation (industrie, bâtiment ou travaux publics) ; - le secteur tertiaire réunissant des entreprises produisant des services (banques, enseignement). En 1850, le secteur primaire regroupait la moitié des actifs. Aujourd'hui, ce secteur ne représente que 4 % des actifs. En 1850, le secteur secondaire représentait 25 % des actifs. Il a atteint son paroxysme en 1970 où il représentait 37,5 % des actifs regroupés et aujourd'hui il regroupe que 25 % des actifs. Actuellement, le secteur tertiaire ne cesse de s'accroître ; aujourd'hui, il représente 71 % des actifs. On parle de théorisation de l'économie. Si le secteur tertiaire s'est développé autant en France, c'est notamment grâce au gain de productivité qui ont été réalisé dans le secteur primaire mais également dans le secteur secondaire. Tous ces éléments ont permis de dégager de la main d'oeuvre qui va alimenter l'essor du secteur tertiaire. On parle de déversement, le trop plein d'emploi issu du secteur primaire et secondaire va se retrouver dans ce secteur tertiaire. Un autre phénomène va contribuer à cette tertiarisation de l'économie à savoir la demande croissante de services aux entreprises (externalisation des fonctions informatiques, comptables, communication) et aux particuliers (développement des loisirs, vieillissement de la population, l'augmentation du travail des femmes). Toutefois, il existe une interdépendance entre le secteur secondaire et le secteur tertiaire car les entreprises du secteur secondaire font largement appel à des entreprises de services (ventes, maintenances, transports). La décroissance d'emploi dans le secteur primaire et secondaire ne signifie pas que la richesse qui y est crée diminue proportionnellement. Elle traduit simplement l'existence d'importants gains de productivité pour ces deux secteurs (primaires et secondaire). La notion de secteur est parfois insuffisante pour rendre compte de l'évaluation réelle d'activité économique car l'entreprise privilégie l'activité proprement dite. On aura alors recours à la notion de branche d'activité (ensemble d'entreprise fabriquant une même catégorie de biens et de services). La filière met en évidence le cheminement d'un bien depuis l'extraction de la matière première jusqu'au produit final et montre aussi les inter dépendances entre branches. L'INSEE identifie une vingtaine de filières dans le système productif français. On voit bien l'importance de la notion de filière lorsque la baisse de la consommation d'un produit a des répercutions sur l'ensemble des autres acteurs. C'est un élément central de la réflexion stratégique 3°) Le classement des entreprises selon la taille. On distingue les entreprises artisanales appelée très petites entreprises (TP) qui ont moins de 10 salariés ; les petites entreprises de 10 à 49 salariés ; les entreprises moyennes 250 à 249 salariés et enfin les grandes entreprises de 250 et plus. Le tissu productif se caractérise par une multitude de très petites entreprises (micro entreprises) évaluées à 1 617 000. Ainsi, près de 56 % des entreprises n'ont pas de salariés (profession libérale, petits agriculteurs, artisans et commerçants) 92 % des entreprises en France ont moins de 9 salariés. Les grandes entreprises sont au nombre de 7 000. L'augmentation du nombre de salariés se double d'obligation légale. A 10 salariés, l'entreprise a obligation d'organiser l'élection du délégué du personnel. A partir de 50 salariés, l'entreprise a obligation de créer un comité d'entreprise et pour les grandes entreprises on rajoute un bilan social. Les grandes entreprises dégagent moins de 50 % du chiffre d'affaire environ ; deux tiers des investissements français et 40 % des salariés d'où leur prédominance dans le paysage économique et médiatique. 4°) La situation de concurrence. Entre la situation de concurrence pure et parfaite tel que la décrit la théorie économique et la situation de monopole, on trouve le cas fréquent dans la réalité d'oligopole mais également de concurrence monopolistique où le marché est dominé par quelques grandes firmes. Quelles sont les conditions d'une concurrence pure et parfaite? La concurrence pure et parfaite suppose que soit rempli certaines conditions ? - le principe d'atomicité du marché (l'information est exhaustive, disponible à tous instant pour la totalité des agents sur le marché) ; - l'homogénéité des produits (produits homogènes, les mêmes ou substituable parfaitement) ; - fluidité du marché (collaboration parfaite entre les agents et l'adaptation entre l'offre et la demande se fait par ajustement instantané) ; - ouverture du marché (tous agents peuvent rentrer sur le marché ou sans retirer sans que les conditions du fonctionnement du marché en soient modifiées). Ces hypothèses sont irréalistes dans la mesure où l'entreprise constitue un cadre théorique à partir duquel on peut apprécier des situations réelles observables. Les monopolistiques existent lorsqu'une seule entreprise délivre un produit où un service sur un marché. Dans cette situation, le pouvoir de l'entreprise est important car le risque est que l'absence de concurrents l'incite à innover peu. Lorsqu'il existe de nombreux concurrents cherchant à caractériser l'offre par rapport aux autres et a attiré ainsi d'autres segments de clientèles spécifiques, on se trouve dans une situation de concurrence monopolistique. . Si quelques offreurs sont présent sur le marché d'un même produit face à un grand nombre de demandeurs, on parle d'oligopole. Chapitre 2 : L'analyse des entreprises sous leurs trois dimensions principales. Lorsqu'une réalité est trop complexe à saisir, le réflexe cartésien est de la découper en sous ensembles cohérent. A défaut d'une perception d'ensemble, on disposera d'une somme d'éléments dont on cherchera ensuite à reconstruire la cohérence. De ce point de vue, l'approche analytique résultant d'un tel découpage va s'opposée à une approche systématique qui elle va privilégier un regard globale. La démarche analytique est néanmoins tentante car il est nécessaire de bien connaître tous les éléments constitutifs de la réalité qu'on veut analyser mais elle suppose une certaine homogénéité des ensemble étudiés ce qui n'est justement pas le cas en ce qui concerne les entreprises. Contrairement à d'autres systèmes vivants, les entreprises ne sont pas toutes constituées des mêmes unités (services) et ne disposent pas des mêmes fonctions. Par exemple, certaines sociétés ne produisent rien directement (elles sont fabriquées par d'autres) et parfois certaines sociétés ne vendent rien directement (ventes de produits confié à des partenaires). Ces sociétés, sans activités d'exploitation directe, échappent aux catégories classiques de l'analyse : elles animent un réseau plus qu'elles ne produisent et vendent. Cela dit, on peut avoir "des entreprises sans usine" expression utilisée par le président d'Alcatel quand il annonce de céder des unités de fabrication à des partenaires industriels. Néanmoins, il n'y a pas d'entreprises sans activité économique (production ou autres) et encore d'entreprises sans hommes. 1. La dimension économique. Cette dimension économique est la plus évidente et pourtant elle peut être plus complexe qu'on imagine à priori. On présente généralement l'entreprise comme une unité produisant des biens et des services sur un marché. Pour cela, elle réalise une combinaison productive à partir de ressources (matériels, techniques et technologiques, humaines et financières) qu'elle transporte. Cette approche traditionnelle privilégie excessivement l'activité de transformation production comme source de la création de valeur. Cela suppose, implicitement, que les fonctions opérationnelles (productions et ventes) sont les seules véritablement créatrices de richesse. Alors que les autres activités de l'entreprise, censé veiller à une utilisation optimale des richesses, ne généreraient que des coûts. C'est le mérite d'utile comme la chaîne de valeur de Michaël PORTER d'avoir insister sur le fait que l'ensemble des activités et des services de l'entreprise participe au processus de création de valeur même si le résultat n'est pas directement négociable sur un marché. Dans les services administratifs des entités, l'activité économique consiste à transformer un limput spécifique (l'information) en output spécifique (information également). La création de richesse n’est donc pas uniquement lié à la manipulation de matières et à transformations de biens tangibles et ou à la mise en place de points de vente de biens et de services produits sur un marché. D’ailleurs, la comptabilité nationale mesure bien dans le PIB plus les activités économiques y compris celle des organisations produisant des services non marchands comme des administrations publiques. Les richesses ainsi créées sont réparties. Les entreprises ont donc aussi un rôle de répartiteur de revenus de l’activité c'est-à-dire le partage de la valeur ajoutée entre les différents apporteurs de ressources. Ainsi, les entités productives alimentent le circuit économique par la rémunération des facteurs de productions : - versements de salaires pour la rémunération du travail ; - versements des dividendes aux actionnaires et intérêts aux prêteurs de capitaux ; - le paiement des cotisations sociales aux organismes collecteurs, des impôts et taxes à l’Etat et aux collectivités territoriales. L’Etat, en tant qu’employeur, est répartiteur de revenu et en tant qu’institution redistributeur (impôts) d’une part de la uploads/Finance/ rojok.pdf

  • 47
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Jul 18, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.0717MB