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Page 1 sur 5 CONCOURS COMMUN INP - SESSION 2021 RAPPORT DE L’ÉPREUVE ORALE DE PHYSIQUE-CHIMIE TSI 1/ CONSIGNES GÉNÉRALES a. Rappels sur la nature de l’épreuve La nature de l’épreuve n’a pas changé cette année et restera, pour la session 2022, conforme à la description qui en a été faite dans les rapports des années précédentes. Le Jury en rappelle ici les grandes lignes : L’épreuve a une durée totale d’une heure : 30 minutes consacrées à la préparation de l’exercice 1 ; 20 minutes de présentation de l’exercice 1 ; 10 minutes de résolution de l’exercice 2 non préparé. L’exercice 1 est conçu de telle sorte qu’un candidat ne puisse pas rester bloqué sur la première question : soit l’énoncé comporte plusieurs parties distinctes, soit des résultats intermédiaires sont fournis. Les candidats doivent en tenir compte et ne pas hésiter, pendant leur présentation, à passer les questions qu’ils n’ont pas su traiter afin de présenter l’intégralité de leur préparation : l’examinateur reviendra ensuite sur ces questions. Pendant l’exposé initial, le candidat peut être sollicité par l’examinateur pour donner davantage de précision à un résultat ou pour fournir une justification manquante : le candidat ne doit pas être dérouté par ces demandes légitimes qui ne sont pas forcément motivées par une erreur de sa part. Si le candidat prend un temps excessif à faire aboutir un raisonnement ou un calcul, il peut être invité à présenter les questions suivantes : l’examinateur attend d’abord que le candidat présente l’intégralité de sa préparation. Il est à nouveau conseillé aux candidats de réfléchir, pendant leur préparation, à leur présentation. Une rapide introduction est appréciée. Certains éléments de réponse peuvent être donnés oralement : lors d’une épreuve orale, il n’est pas nécessaire de tout écrire au tableau. L’énoncé de l’exercice 2 est fourni au candidat par l’examinateur à l’issue des vingt minutes de présentation ; il consiste en une résolution de problème, une approche expérimentale ou une approche documentaire. Cet énoncé est suffisamment court pour être lu en moins d’une minute. Sa résolution mobilise un nombre restreint de capacités exigibles au programme mais demande une grande réactivité de la part du candidat. Ainsi, il est conseillé pendant la lecture de l’énoncé, d’identifier les données qui vont permettre au candidat de reconnaître les parties concernées du programme : il peut être judicieux de faire oralement cette reconnaissance afin d’engager la discussion avec l’examinateur. Page 2 sur 5 L’ensemble des sujets a abordé la totalité des parties du programme des deux années de classe préparatoire, en physique et en chimie. Les énoncés des deux exercices comportaient de nombreuses questions expérimentales ou documentaires et résolutions de problèmes. L’évaluation des candidats portent sur les compétences : « communiquer », « analyser », « réaliser » et « valider » pour les exercices 1 ; « s’approprier », « analyser », « réaliser » pour les exercices 2. b. Le déroulement de l’épreuve Cette année, les mesures sanitaires imposaient de regrouper, pour trente minutes de préparation, les candidats dans une même grande salle aérée, de sorte qu’il n’y avait ensuite qu’un seul étudiant dans la salle d’interrogation. Par vagues de trente minutes, les étudiants préparaient donc l’exercice 1 sous surveillance et rejoignaient à l’issue du temps imparti, la salle d’interrogation, où ils devaient présenter leur pièce d’identité à l’interrogateur, et lui remettre la feuille de passage pour signature. Pendant la préparation, les candidats ont à leur disposition du brouillon, du papier millimétré, une calculatrice de type collège. Ils doivent disposer de quelques crayons ou stylos et d’une règle. L’utilisation d’une calculatrice personnelle ou de tout autre matériel électronique n’est pas autorisée. Les téléphones portables sont éteints et rangés dans les sacs. Pendant la présentation, l’utilisation de la calculatrice n’est pas forcément autorisée : un calcul mental ou un calcul d’ordre de grandeur peut être demandé au candidat. À l’issue de l’épreuve, les examinateurs récupèrent les énoncés et les brouillons ; les candidats regagnent silencieusement le hall d’entrée. 2/ REMARQUES GÉNÉRALES Les examinateurs ont apprécié que de nombreux candidats apportent un grand soin à leur exposé. A contenu égal, une présentation structurée et une gestion ordonnée du tableau sont évidemment mieux notées qu’un exposé brouillon. Certains candidats écrivent au tableau dans n’importe quel ordre et l’effacent régulièrement sans demander l’autorisation à l’examinateur. Pour qu’un schéma soit exploitable au tableau, il faut qu’il soit d’une taille suffisamment grande. Des stylos ou des craies de différentes couleurs sont à disposition des candidats. L'oralité est importante : le candidat ne doit pas se contenter d'écrire sans parler ! Des points sont attribués pour l'aspect communication ce qui suppose, de la part du candidat, une maîtrise du vocabulaire adapté (Voir remarques spécifiques.) Beaucoup de candidats restent dans l'expectative et attendent une sollicitation de l'examinateur ; c'est une erreur, c'est au candidat de présenter son travail. Une rapide introduction de l’exercice avant sa résolution témoigne d’un recul pris pendant la préparation. Les candidats qui posent spontanément et clairement le problème (système et transformation en thermodynamique, système, référentiel, schéma et repérage spatial en mécanique) sont bien sûr valorisés. Lorsqu’un résultat est donné dans l’exercice 1 mais qu’un candidat n’a pas réussi à l’obtenir, l’examinateur apprécie certaines précautions de langage (« je ne suis pas tout à fait sûr de mon raisonnement, mais je vais quand même le présenter », par exemple) plutôt qu’une présentation manifestement malhonnête qui sera pénalisée et, de toute façon, reprise par l’examinateur. Il n'est pas utile de marquer tous les calculs au tableau mais les étapes clefs du raisonnement. Page 3 sur 5 Les candidats doivent donner le meilleur d’eux-mêmes et les examinateurs sont là pour les y aider avec bienveillance. La plupart des candidats tirent profit des interventions (discussion ou simple question) de l’examinateur. Il ne faut néanmoins pas attendre que les examinateurs répondent aux questions des candidats sur des points de cours. De même, les candidats ne doivent pas attendre de la part de l’examinateur la confirmation qu’un résultat est juste. Les différentes parties indépendantes ou les résultats fournis dans un exercice 1 ne doivent pas être l’occasion, pour les candidats, de papillonner dans tout l’énoncé. Il faut s’efforcer de mener à leurs termes les raisonnements un peu plus longs plutôt que de se contenter de quelques petits morceaux ou idées un peu vagues. Les documents (extraits d’encyclopédies, schémas, documentation technique…) sont souvent bien exploités. Les candidats doivent néanmoins veiller à ne pas rester trop superficiels. Dans l’exercice 2, la réactivité et l’autonomie face à une résolution de problème sont évaluées. Les candidats ont souvent eu un échange constructif avec l’examinateur pour l’élaboration d’un raisonnement. Ceci a été valorisé. Néanmoins, sans attendre que l’examinateur les y invite, les candidats ne doivent pas négliger d’utiliser le tableau pour écrire les lois utilisées, les valeurs numériques retenues, les conversions nécessaires... L’élaboration spontanée d’un schéma sur lequel les paramètres d’influence apparaissent est en général un bon point d’entrée dans la discussion : certains candidats tardent à le faire et tournent alors en rond. Les candidats doivent être conscients qu’avec une durée de seulement 10 minutes, cet exercice 2 vise surtout à vérifier si un raisonnement en plusieurs étapes peut émerger. En conséquence, il n’est pas forcément nécessaire de terminer cet exercice 2 pour y obtenir la note maximale. De plus, en sciences, il n’est parfois pas possible d’avoir une réponse ferme et définitive à une problématique donnée. Certains exercices 2 se prêtent à une reformulation de la problématique elle-même, l’objectif étant de scinder un problème délicat en plusieurs sous-problèmes plus abordables. 3/ REMARQUES SPÉCIFIQUES Trop de candidats oublient les unités dans les applications numériques. Trop souvent, des résultats manifestement non homogènes sont proposés. Une précision dans le vocabulaire scientifique est de mise. Il faut être capable de nommer une loi, un outil physique (flux, fonction de transfert, bras de levier…), de nommer un appareil ou la verrerie (burette, pipette…). Les notions de densité et masse volumique sont souvent confondues et posent des problèmes aux candidats. Les bilans d’énergie (en mécanique, en thermodynamique, en thermochimie…) ne sont que très rarement bien traités. Définir le système étudié doit constituer la première étape du raisonnement. Les exercices contiennent souvent des questions d’ordre expérimental : les étudiants doivent ainsi pouvoir montrer, avec un vocabulaire adapté, qu’ils ont au cours de leur scolarité, manipulé du matériel de chimie, d’optique, d’électricité… et qu’ils maîtrisent des techniques et savoir-faire spécifiques tels que la mesure d’un déphasage sur un oscillogramme, la réalisation d’une dilution, le repérage d’une équivalence, le choix réfléchi d’un appareil de mesure … Page 4 sur 5 Des comparaisons, des critiques, des améliorations ou des descriptions de protocoles permettent aussi d’évaluer les compétences expérimentales des candidats. Il ne faut pas hésiter à choisir spontanément des notations pour certaines grandeurs numériques : les calculs mélangeant expressions littérales et valeurs numériques sont pénalisés. Il faut néanmoins veiller à choisir une notation qui n’est pas déjà utilisée dans l’exercice. Physique L’identification d’un filtre par son diagramme uploads/Finance/ rapport-oral-ph-ch.pdf
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- Publié le Aoû 01, 2021
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