Proposition 1 : a. le variable dépendant: L’indicateur de mesure de la performa
Proposition 1 : a. le variable dépendant: L’indicateur de mesure de la performance est le suivant: -ROE: le taux de rendement des capitaux propres: défini comme le revenu net après impôt divisé par le total des capitaux propres de chaque banque, où: (ROE = résultat après impôt de l'exercice / total des capitaux propres ou total du capital privé), un ratio qui mesure l'étendue de la capacité de la banque à générer des bénéfices et de son efficacité à employer son argent b. les variables indépendantes: elles sont représentées dans des indicateurs de mesure des risques bancaires, à savoir: (LIQ): Ratio de risque de liquidité = (Total des prêts / Total des dépôts). Ce ratio mesure la liquidité et la capacité de la banque à contracter des emprunts à partir des dépôts qu'elle a collectés. (CAP): Ratio de risque d'adéquation des fonds propres = (total des capitaux propres / total des actifs), un ratio qui mesure l'adéquation du capital de la banque pour couvrir ses passifs et est un indicateur de la solidité du capital, et mesure également la capacité du secteur bancaire à absorber les pertes résultant de la survenance de risques ou de certains déséquilibres dans l'économie globale, car ce ratio élevé indique la bonne performance financière de la banque. (CRD): Ratio de risque de crédit = (Provisions pour pertes sur prêts / Total des prêts), c’est un indicateur qui mesure les prévisions de la direction pour les pertes sur prêts futures, et est considéré comme un indicateur approximatif de la qualité du portefeuille de la banque, et il représente également une compensation pour risque de défaut dans le portefeuille de prêts. (INT): Ratio de risque de taux d'intérêt = (actifs sensibles aux taux d'intérêt / total des actifs), il exprime la perte associée à l'évolution inappropriée du taux d'intérêt à la hausse et à la baisse, soit avec une perte réelle par diminution du rendement de l'emploi ou l'augmentation du coût des prêts bancaires. ROE= f (LIQ+ CAP+ CRD +INT) Proposition 2 : Modèle de la rentabilité des fonds propres ou return on equity (ROE) La littérature attribue aux dépôts un rôle ambigu dans la production bancaire. Tandis que l’approche d’intermédiation les considère comme un facteur de production additionnel qui est nécessaire au financement des activités de crédit, l’approche de production traite plutôt les dépôts comme un produit bancaire (FORTIN et LECLERC, 2010). On suggère notamment que l’approche à privilégier dépend du contexte (Berger et Mester, 1997). Les variables fonds propres net (FPN), total actif (TA), crédit bancaire (CBanc), dépôts bancaire (DBanc) sont des variables qui ont été loguées (logarithme) pour les ramener à l’échelle. Car elles sont supposées non linéaires (Athanasoglou et al (2008)). D’où le modèle de long terme suivant : ROEt = β0 + β1 DBanct + β2 CBanc t + β3 FPSA t + β4 DPSDTt + β5 TA t + β6 RRSAt + β7 RTCSTDt + β8ETIt + β9FPNt + εt Où β0, β1, β2, β3, β4 β5, β6, β7, β8 sont les paramètres à estimer εt est le terme d’erreur. Modèle de la rentabilité des actifs ou return on asset (ROA) Ce modèle suit le précédent ROAt = α0 + α 1DBANCt + α 2 CBanc t + α 3 FPSA t + α 4RRSAt + α 5 ETI t + α 6 DPSDTt+ α 7CSDt + α8TAt + α 9FPN + εt Où les α0, α 1,..., α t sont les coefficients à estimer εt est le terme d’erreur. Variables dépendantes : Return On Equity (ROE) Le rendement des capitaux : C’est le ratio qui mesure la rentabilité des fonds propres de la banque. Il s’agit du résultat net rapporté aux fonds propres ou l’investissement total des actionnaires. Ce ratio permet d’évaluer le rendement des capitaux investis dans la banque et exprime leur capacité à dégager un certain niveau de profit. Le ROE est calculé comme suit : ROE= Résultat net / Total des capitaux propres Variables indépendantes : Les variables indépendantes sont les variables explicatives de la rentabilité bancaire, elles sont présentées comme suit : -Total des actifs : L’impact de la taille de la banque sur la performance bancaire est rudement discuté entre les chercheurs. Dont les résultats peuvent être morcelés en deux groupes : Ceux qui considèrent que la taille est d’un impact positif sur la performance car elle permet, d’une part, de réduire les coûts en raison des économies d’échelle que cela entraine, et de l’autre, une banque de taille importante peut, en outre lever du capital à moindre coût. Sans oublier de mentionner qu’une banque qui dispose d’une quantité relativement importante d’actifs liquides est mieux armée pour faire face à des évènements imprévus, la liquidité stockée au bilan des banques leur sert de coussin protecteur et leur permet d’éviter des ventes d’actifs bradées , requises en cas de besoin en liquidité. Le deuxième groupe juge la grandeur de la taille comme étant négative, et souligne que plus la taille et importante plus la banque est difficile à gérer. Ils rappellent aussi qu’une grande taille résulte d’une stratégie de croissance agressive, obtenue au détriment des marges et de la performance. Ils affirment que les petites banques ont plus de chance de réaliser de bons résultats et concluent qu’elles sont davantage capables de résister aux conditions économiques difficiles. H1 : La taille des banques affecterait positivement leur performance. -Ratios des prêts non performants sur le total des prêts : Il a été montré que ce ratio constitue un bon indicateur des problèmes de performance future, car il reflète la qualité de prêt et permet une mesure antérieure du risque crédit. Un ratio NPL (Non Performing Loans) élevé signifie que la banque encourt un risque de crédit plus élevé, ce qui affecte ses performances et l’incite à augmenter sa marge pour compenser d’une part le risque de défaut et, d’autre part, les coûts additionnels nécessaires pour surveiller ces crédits. Une mauvaise qualité d’actif peut avoir un impact négatif sur la rentabilité des banques en réduisant les bénéfices des contrats de financement à marge bénéficiaire et en augmentant les coûts de provisions, afin de constituer un filet de sécurité au cas où elles devraient déprécier ou abandonner un prêt. Ceci dit, les banques doivent conserver un bas niveau de créances douteuses si elles souhaitent prospérer sur le long terme et pouvoir ainsi continuer à réaliser des bénéfices en accordant des prêts. H2 : Etant lié à une profitabilité minime et très risquée, un ratio des prêts non performants élevé affecterait négativement la performance bancaire -Ratio des prêts sur le total actif : Ce ratio mesure la liquidité de la banque en termes du total actif, ceci dit, une banque avec un faible ratio de prêt est considérée plus liquide comparée à celle avec un ratio élevé. En effet, les contrats de prêts ont diverses maturités et ainsi, en cas de besoin urgent en capitaux, la banque ne pourrait compter sur l’ensemble de ses prêts, puisque ceux- ci ne seront remboursés que dans le temps. Bien que nous supposons l’existence d’une relation positive et statistiquement significative entre la distribution des crédits et la rentabilité des banques. La lutte contre le risque de faillite coexiste avec l’incitation à augmenter le risque de l’aléa moral. Les crédits bancaires sont offerts à des clients à solvabilité incertaine. La relation d’agence suppose alors la constitution des provisions et le support d’une montée des créances douteuses. Cependant, les crédits restent la principale source du résultat bancaire. Ils permettent d’augmenter les revenus et donc les profits et les marges d’intérêt H3 : les prêts bancaires auraient une incidence positive sur la performance bancaire en période économique favorable, mais pourraient négativement l’affecter lors de périodes économiques difficiles. -Ratio des dépôts : Il est question du ratio des dépôts sur le total des actifs. Les dépôts des banques sont considérés comme principale source de financement des banques, car ce sont des fonds plus stables et moins chers que les fonds empruntés et par conséquent, ils sont d’un impact direct sur leur rentabilité. Une augmentation de financement est suivie d’une augmentation de profits, ce qui entraine une relation positive entre ce ratio de dépôt et la rentabilité. H 4 : les dépôts des banques affectaient positivement leur performance. -Ratio des dépenses du personnel : Il s’agit du ratio des dépenses de personnel sur le total actif, il reflète l’emploi et le montant total des salaires et des traitements. Il est pris en considération afin d’intercepter l’effet des coûts de fonctionnement sur le système bancaire. L’efficience étant mesurée au regard des ressources consommées, il est donc incontournable que les banques efficientes devraient fonctionner à moindres coûts. Nous supposons alors que plus les charges d’exploitation augmentent plus la rentabilité se dégrade et, de ce fait, une meilleure gestion des charges peut aboutir à des niveaux très élevés de la performance bancaire. H5: Des dépenses de personnel trop élevées auraient un impact négatif sur les bénéfices des banques, et donc sur leur niveau de performance. Le modèle se présente uploads/Finance/ proposition-des-variables-d-x27-etude.pdf
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- Publié le Oct 05, 2022
- Catégorie Business / Finance
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