Rapport sur la crise des subprimes 1-Les déterminants de la crise : 1-la politi
Rapport sur la crise des subprimes 1-Les déterminants de la crise : 1-la politique monétaire de la FED La Réserve Fédérale américaine vise à veiller à la stabilité des prix et atteindre la croissance économique. Avec le début de la crise , elle intervient sur le marché en baissant son principal taux d'intérêt directeur qui passe de 5.2% en septembre 2007 à 3% début de 2008 . De plus, Elle joue le rôle de prêteurs de dernier ressort quand elle décide de refinancer les bailleurs de fonds et les autres banques.Ella a injecté 155.85 milliards de Euros sur le marché interbancaire. Mais la situation de cette dernière s’aggrave, La FED a fait l'appel d'un prêt d'urgence mais elle ne peut pas sauver Bear Stearns. C'était la première perte de la FED. Au début 2008 le PDG de la FED démissionne. 2- La titrisation La titrisation désigne la transformation d'une créance saine à un titre négociable .Elle constitue une source de refinancement. Le marché de titrisation a connu une forte expansion dès les années 2000 même en 2006, 75% des crédits subprimes accordés sont titrisés •Durant la crise, elle était un outil d'évacuation du risque de crédit où elle contribue à diminuer le risque de l’insolvabilité. Les titres émis par les SPV sont en essor continue Les investisseurs sont attirés par cette forme qui est garantie, les organismes de titrisation et d’investissement jouent un rôle important. Les établissements de crédit ont été encouragés. Ainsi, les différentes formes de titrisation ont contribué à combler la situation. A partir de 2006, 523 milliards de dollars de RMBS(les créances hypothécaires de l'habitation) ont été injectés .Mais aussi, les paquets de créances diversifiées appelés CDO ont été un facteur déterminants de la titrisation. Depuis 2007, des nouvelles formes de titrisation ont apparu : les MBS, CDO ,ABS. 3-la crise immoblière: La crise immobilière a débuté par l'explosion d'une bulle immobilière aux Etats-Unis qui expliquées par 3facteurs : -Une politique monétaire expansionniste suite à la baisse des taux directeurs sur les subprimes dont les encours des crédits hypothécaires ont augmenté de 13% par an. Cette politique se traduit par l'augmentation de la demande des crédits donc la bulle s'approfondie .Le marché d'immobilier est dans une situation de surchauffe. -La baisse des prix des immobiliers qui sont revendus à cause de l’insolvabilité des emprunteurs dans ce cas les banques se trouvent dans une difficulté à cause de l’insuffisance entre l’emprunt et le prix d’immobilier. - La titrisation a contribué à l'élargissement de la bulle, grâce à l'existence d'un second marché qui constitue une source de refinancement. II- La transmission de la crise A/ Une crise systémique 1-la crise dans le monde financier Cette crise américaine a contaminé tous les marchés financiers du monde. La titrisation des prêts bancaires pour l’immobilier aux États-Unis, les trop grandes largesses des banques à accorder des prêts à des ménages aux revenus trop bas, la hausse des taux d’intérêts, la chute de l’immobilier, la faillite des prêteurs incapables de se faire rembourser par la vente du bien immobilier dévalué de leurs clients témoignent de l’ampleur de la crise . C’est ainsi qu’une crise de confiance s’est généralisée sur le système financier international, générant elle-même une crise de liquidités, et par la suite l’étranglement des crédits qui a directement enrayé l’activité économique. 2-Le Krach boursier Ce krach était un événement mondial majeur de même ampleur que le fameux 29 octobre 1929. Une forte augmentation des tensions sur les marchés financiers internationaux (graphique 1). Le niveau de stress augmente sur les marchés boursiers des pays développés, sur ceux des marchés émergents aussi bien que sur les marchés de matières premières. Le phénomène s’est répercuté sur les marchés des changes des pays émergents, comme le montre le graphique 2. La flexibilité du taux de change s’accroît entre ces deux périodes pour presque tous les pays de l’échantillon (sauf pour le Venezuela et la Chine). L’augmentation est très forte dans plusieurs pays, comme le Brésil, le Chili, la Colombie, le Mexique, la Corée et la Russie. Chronologie de la crise : des profits warnings de HSBC à la faillite de Lehman Brothers Les premières conséquences visibles de la crise peuvent être datées (graphique 1). Le 8 février 2007, HSBC lance un profit warning en raison du relèvement de ses provisions pour créances douteuses sur le marché immobilier américain. Le 2 avril 2007, New Century, le numéro deux du subprime , se déclare en faillite. Mais surtout le même jour, un géant de la finance mondiale, Lehman Brothers, se déclare à la surprise générale en faillite. Graphique1 les conséquences de la crise sur le système bancaire , Les dépréciations d’actifs qui ont entraîné des pertes colossales ont mis en effet en péril la solvabilité de très nombreuses banques à travers le monde. Les pertes de capitalisation boursière et la hausse des taux de défaut n’ont fait qu’amplifier ce phénomène De fortes dépréciations d’actifs les dépréciations d’actifs adossés à des titres « toxiques » ont conduit les banques à passer des provisions colossales pour compenser les pertes enregistrées par les organismes financiers, notamment aux États-Unis et en Europe. Des pertes colossales de capitalisations boursières Face à cette dégradation brutale des bilans bancaires dévoilant un risque d’insolvabilité du système financier, la chute des cours boursiers a été rapide et de grande ampleur, conduisant à des moins values sur les actifs financiers détenus par les banques. Afin de contenir l’hémorragie de leurs bilans, les banques ont vendu une partie de leurs actifs les plus liquides contribuant ainsi à la déroute générale des marchés financiers. La crise financière, qui s’est matérialisée dans un premier temps par la seule chute des actions bancaires, s’est propagée à l’ensemble des sociétés cotées à partir de la fin de l’année 2007 et s’est accélérée en septembre 2008 avec la faillite de Lehman Brothers. Hausse des taux de défaut Enfin, la récession économique, en provoquant une hausse brutale des taux de défaut sur les crédits des ménages et entreprises augmente les provisions pour créances douteuses. Le taux de défaut sur les obligations d’entreprise a explosé au niveau mondial, passant de 0,4 % début 2008 à 3,5% en avril 2009, soit un niveau proche du pic de 1991 et de 2002. Graphique 4 chute des résultats nets des banques La forte augmentation des dépréciations d’actifs, la hausse des provisions pour risque de défaut de paiement et les moins-values boursières ont conduit les banques à encaisser des pertes sans précédent. Graphique 5 Tableau 2 Variation du résultat net des banques 3-La crise et l'économie réelle l’économie de tous les pays a été affectée de manière plus ou moins prononcée, via une réduction de la croissance économique et une hausse du chômage. Ce krash a pour effet économique direct de diminuer la richesse des détenteurs des actifs dévalorisés, ce qui entraine une diminution de leur consommation dans la mesure où ils chercheraient à augmenter leur épargne pour reconstituer la valeur de leur patrimoine. Commençons par comparer la situation des pays de la zone euro, considérés globalement, à celle des Etats-Unis. La contraction de l’emploi et la forte hausse du taux de chômage est un facteur supplémentaire de baisse des revenus pour les ménages, et de montée de l’épargne de précaution. Les profits des entreprises seront donc fortement comprimés et l’économie risque d’entrer également dans une spirale de la déflation. une contraction sans précédent du commerce mondial, se traduisant par une baisse de la demande mondiale . B/ Une crise mondiale qui montre les limites de l'intégration financière : En quelques mois, la crise financière s'est propagée dans les pays développés, avant de s'étendre aux pays en développement, entraînant une crise économique et sociale mondiale. 1- La transmission au niveau des pays développés - Les établissements spécialisés dans le crédit "subprime" convertissent leurs dettes en titres de créances(obligations) qu'un investisseur peut acheter et vendre à tout moment. Plusieurs banques ont pris part à cette titrisation. Ses investisseurs sont peu informés sur la nature exacte du produit acquis Le marché est revenu à un état incertain, les investisseurs étant incapables de quantifier les risques associés à leur portefeuille de titres.., mais qui, jusqu’en juin 2007, continuaient de bénéficier de notations favorables de la part des agences spécialisées (Moody’s, Standard and Poor’s). D’ailleurs , Les fonds d’investissement (notamment les SICAV monétaires ) ayant acquis les produits titrisés sont généralement liés aux banques qui commercialisent les parts de SICAV ou de FCP.. voient toute une partie de leur activité issue de la titrisation, et qui représentait une source de profit au cours des dernières années. Les banques Citigroup et HSBC (HSBC est un groupe bancaire international britannique présent dans 84 pays et territoires et rassemblant 60 millions de clients )déclaraient notamment en janvier qu’elles se portaient garantes des actifs de leur SIV à hauteur de 45 et 35 milliards de dollars. Mais , Le marché s’est retrouvé dans une situation d’incertitude, les investisseurs sont incapables de quantifier les risques associés à leurs portefeuille de titres dont, BNP-Paribas (une banque française) a annoncé Le uploads/Finance/ projet-subprimes.pdf
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- Publié le Jan 27, 2022
- Catégorie Business / Finance
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