CORRIGÉ 1 DCG 6 – Chapitre 1 ©Vuibert Chapitre 1 QCM 1 b. L’analyse de l’activi
CORRIGÉ 1 DCG 6 – Chapitre 1 ©Vuibert Chapitre 1 QCM 1 b. L’analyse de l’activité et de la performance d’une entreprise repose sur la comparaison de plusieurs exercices, donc nécessite plusieurs comptes de résultat. Il est également important de pouvoir comparer l’entreprise à d’autres entreprises du même secteur d’activité, voire de la comparer à ses concurrents directs, pour obtenir des éléments encore plus pertinents. 2 a. Les soldes intermédiaires de gestion permettent de comprendre comment se forme le résultat net d’une entreprise sur une période donnée 3 c. Ventes de marchandises – achats consommés de marchandises = marge commerciale. 4 b. La production ne concerne pas les entreprises commerciales. 5 b. Achats consommés de matières premières et autres approvisionnements +autres charges externes = consommations en provenance des tiers prises en compte pour le calcul de la valeur ajoutée. 6 b. c. e. La valeur ajoutée permet de rémunérer les salariés, les prêteurs, l’État, mais aussi les actionnaires et l’entreprise elle-même. 7 b. c. L’EBE est indépendant de la politique d’amortissement de l’entreprise, et ne tient compte d’aucun produit ni d’aucune charge calculés. Par contre, l’EBE peut être négatif (on parle d’insuffisance brute d’exploitation) lorsque la valeur ajoutée n’est pas suffisante pour couvrir les frais de personnel. Il est bien sûr modifié par les retraitements effectués sur le compte de résultat qui modifient le poste « Autres achats et charges externes » (frais d’intérim et redevances de crédit-bail). 8 a. c. La CAF est calculée en neutralisant les charges et les produits calculés ainsi que la plus ou moins-value de cession d’éléments d’actif – elle est calculée en déduisant de l’EBE les autres charges décaissables et en ajoutant les autres produits encaissables liés à l’activité. 9 b. d. La CAF est une ressource de financement générée par l’activité de l’entreprise. Elle est calculée en prenant en compte les produits et charges qui génèrent de la trésorerie. C’est un flux potentiel de trésorerie. En effet, les flux du compte de résultat retenus pour le calcul de la CAF sont des flux encaissables (mais pas systématiquement encaissés) ou décaissables. Un achat de matières premières est décaissable mais pas obligatoirement décaissé. Pour obtenir la trésorerie réelle, il faut prendre en compte les décalages de paiement (créances et dettes qui figurent au bilan). CORRIGÉ 2 DCG 6 – Chapitre 1 ©Vuibert 10 a. c. Les retraitements ont pour objectifs de fournir une approche économique, et de permettre la comparaison entre des entreprises ayant des politiques de financement différentes. 11 b. d. Consommation de marchandises = achats de marchandises + stock initial - stock final. Variation de stock = 12 000 – 20 000 = – 8 000 €. Coût d’achat des marchandises = 120 000 – 8 000 = 112 000 €. 12 a. c. Production stockée = stock final - stock initial. Elle est négative. Le stock final est inférieur au stock initial. Le stock a diminué. Production de l’exercice = production vendue + production stockée = 35 000 €. 13 c. Marge commerciale + production de l’exercice – consommations en provenance des tiers = 130 000 €. 14 b. c. EBE = valeur ajoutée + subventions d’exploitation - impôts et taxes – frais de personnel. On en déduit la valeur ajoutée : 60 000 - 5 000 + 6 000 + 120 000 = 181 000 €. Résultat d’exploitation = EBE – dotations aux amortissements, soit 40 000 €. 15 b. c. e. La redevance de crédit-bail est ventilée entre : – dotation aux amortissements : (80 000 - 8 000) × 1/5 = 14 400 € ; – charges financières : 18 000 - 14 400 = 3 600 €. La redevance de crédit-bail est extraite des consommations intermédiaires. En conséquence, la valeur ajoutée et l’excédent brut d’exploitation augmentent du même montant, soit 18 000 €. Le résultat d’exploitation augmente de la quote-part de charges financières, soit 3 600 €. En effet, la VA et l’EBE augmentent de 18 000 €. Or, Résultat d’exploitation = EBE - Dotations aux amortissements, soit : + 18 000 - 14 400 = + 3 600 €. Le résultat courant avant impôt est inchangé. CAF retraitée = CAF (PCG) + dotations aux amortissements. CORRIGÉ 3 DCG 6 – Chapitre 1 ©Vuibert Exercices EXERCICE 1 TRADIPOT (1) 1. Caractériser l’activité de l’entreprise L’entreprise a une activité industrielle : elle transforme des matières premières (sucre et fruits) en pots de confiture. Elle n’a aucune activité commerciale (pas de vente et d’achat de marchandises). 2. Expliquer à quoi correspond la production stockée des exercices N et N–1 En N, l’entreprise produit plus qu’elle ne vend ; elle stocke donc des produits à hauteur de 227 433 €. Par contre, en N–1, elle doit prélever sur ses stocks de produits pour vendre ; le stock de produits diminue de 141 750 €. 3. Précisez si l’entreprise a stocké ou déstocké ses matières premières en N et en N–1 En N, l’entreprise stocke pour 126 295 € de matières premières ; elle a trop acheté. En N–1, au contraire, elle déstocke pour 67 953 € de matières premières qu’elle prélève sur ses stocks au lieu de les acheter. 4. Calculer la production de l’exercice, la valeur ajoutée et l’excédent brut d’exploitation pour les deux exercices. Soldes intermédiaires de gestion N N–1 Écart Production vendue 17 417 590 17 240 160 177 430 Production stockée 227 433 –141 750 369 183 Production immobilisée - Production de l’exercice 17 645 023 17 098 410 546 613 Marge commerciale + production vendue 17 645 023 17 098 410 546 613 – Consommation de l’exercice en provenance des tiers –13 030 673 – 13 155 040 124 367 Valeur ajoutée 4 614 350 3 943 370 670 980 + Subventions d’exploitation 2 000 –2 000 – Impôts, taxes et versements assimilés –186 479 - 243 563 57 084 – Charges de personnel –2 666 783 – 2 855 400 188 617 Excédent brut d’exploitation 1 761 088 846 407 914 681 CORRIGÉ 4 DCG 6 – Chapitre 1 ©Vuibert EXERCICE 2 TRADIPOT (2) 1. Répartir la valeur ajoutée entre les différents acteurs économiques pour N et N–1 ACTEURS INTERNES ET EXTERNES Montants répartis en N Montants répartis en N–1 Personnel (charges de personnel + participation) 2 714 598 2 881 924 État (Impôts, taxes + Impôts sur les bénéficies 455 168 323 369 Prêteurs (charges d’intérêt) 35 789 34 092 Entreprise (solde restant) 1 408 795 703 985 Total 4 614 350 3 943 370 2. Calculer la CAF selon les deux méthodes pour les deux exercices MÉTHODE SOUSTRACTIVE N N–1 Excédent brut d’exploitation (ou insuffisance brute d’exploitation) 1 761 088 846 407 + Transferts de charges (d’exploitation) + Autres produits (d’exploitation) 5 054 7 047 – Autres charges (d’exploitation) –42 547 – 37 902 ± Quote-part de résultat sur opérations faites en commun + Produits financiers (a) 178 979 – Charges financières (b) – 35 888 – 34 193 + Produits exceptionnels (c) – Charges exceptionnelles (d) –395 –152 – Participation des salariés aux résultats –47 815 – 26 524 – Impôt sur les bénéfices – 268 689 –79 806 = CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT 1 370 808 853 856 a) Ne tiennent pas compte des reprises sur dépréciations et provisions financières. (b) Ne tiennent pas compte des amortissements, dépréciations et provisions financiers. (c) Ne tiennent pas compte des éléments suivants : produits des cessions d’immobilisations, quote-part des subventions d’investissement virées au résultat de l’exercice, reprises sur provisions exceptionnelles. (d) Ne tiennent pas compte des éléments suivants : valeur comptable des immobilisations cédées, dotations aux amortissements et aux provisions exceptionnels. METHODE ADDITIVE N N–1 Résultat net 650 835 230 091 + Dotations aux amortissements et aux provisions 795 149 682 286 – Reprises sur amortissements et provisions – 78 469 – 58 521 – Quote-part du subvention d’invest. virée au résultat – 2 500 – Produits de cession d'éléments d'actif – 10 000 + VNC (valeur nette comptable) des éléments d'actif cédés 15 793 Capacité d'Autofinancement 1 370 808 853 856 CORRIGÉ 5 DCG 6 – Chapitre 1 ©Vuibert 3. Justifier le choix des SIG calculés dans l’exercice 1 pour apprécier au mieux la situation de l’entreprise L’entreprise a une activité industrielle ; la production de l’exercice est donc un indicateur essentiel pour évaluer l’activité de l’entreprise et son évolution. La valeur ajoutée fournit une information sur la richesse créée par l’entreprise. L’EBE permet de porter un jugement sur la capacité de l’entreprise à générer du profit et de la trésorerie, indépendamment de sa politique d’amortissement et de financement. 4. Commenter les SIG calculés dans l’exercice 1, ainsi que les résultats obtenus aux questions 1 et 2 La production de l’entreprise a beaucoup augmenté, mais l’essentiel de cette augmentation porte sur la production stockée. L’entreprise semble également bien maîtriser ses coûts. En effet, sa consommation en provenance des tiers a augmenté moins vite que sa production, d’où une forte augmentation de sa valeur ajoutée. Cela ajouté à une diminution des frais de personnel explique une uploads/Finance/ pdf-dcg06-corrige-01.pdf
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- Publié le Jan 31, 2021
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