PLAN DE TRAVAIL Exposé: La crise bancaire (subprime) Introduction Définition
PLAN DE TRAVAIL Exposé: La crise bancaire (subprime) Introduction Définition de subprimes Déroulement ou causes de subprimes Conséquences de subprimes La politique menée contre cette crise Conclusion Introduction La crise des subprimes est une crise financière qui toucha les États-Unis à partir de juillet 2007 et qui se diffusa dans le monde entier. Les subprimes sont des prêts immobiliers dont le taux d'intérêt varie en fonction de la valeur du bien qu'ils ont permis d'acheter: plus celui-ci vaut cher, et plus les intérêts que paie l'emprunteur sont bas. Quand le bien perd de la valeur, le taux d'intérêt augmente. Or, en 2007, la valeur des biens immobiliers s'effondre aux États-Unis. Les taux d'intérêts augmentent donc considérablement, et des millions d'Américains ne peuvent plus rembourser leurs emprunts. Les entreprises de crédit qui ont accordé ces prêts les ont en grande partie revendus sous forme de titres (on parle de «titrisation») à d'autres banques, aux quelles sont versés les remboursements effectués par les emprunteurs initiaux. Les banques américaines et européennes possèdent un grand nombre de titres subprimes. Dans les faits, elles ne peuvent plus espérer toucher de versement de la part des emprunteurs, et le montant global de ce qu'elles possèdent vraiment diminue considérablement. Les banques vendent alors de nombreuses actions pour augmenter leurs réserves monétaires, ce qui fait chuter les cours des Bourses. La réserve fédérale américaine(Fed) et la banque centrale européenne (B.C.E.) dépensent des milliards de dollars et d'euros pour sauver les banques et en diguer la crise. Mais, le 15 septembre 2008, la faillite de la grande banque d'affaires américaine Lehman Brothers provoque une panique sur les marchés financiers. La crise se répercute alors sur l'activité des pays développés. Qu’ est ce que la crise des subprimes : La crise des subprimes ou « subprime mortgage crisis » en anglais est une crise financière qui a touché le secteur de l'immobilier aux États-Unis à partir de juillet 2007. Cette crise a été à la base de la faillite de plusieurs prêteurs hypothécaires, banques et fonds spéculatifs. Le terme subprime fait référence à un type de prêt hypothécaire dont la qualité de l’emprunteur est considérée comme la plus faible parmi les trois catégories existantes4 aux États-Unis. Les subprimes étaient des crédits immobiliers à long terme et à taux variables jugés risqués mais rentables qui avaient attiré de nombreux ménages américains de condition modeste. Ces crédits immobiliers avaient aussi obtenu la meilleure note (soit AAA) des agences de notation financières incitant les banques et les investisseurs à les titriser. Déroulement ou causes de la crise. La crise débute par un effondrement du marché de l'immobilier des États-Unis à partir de l'été de 2007. De 1996 à 2006, le prix de l'immobilier résidentiel a triplé. Cette bulle immobilière a explosé à partir de 2007 avec l'augmentation des taux de défaut de remboursement des prêts par les ménages. Ce retournement brutal a été provoqué par le changement de cap de la politique monétaire de la banque centrale des États-Unis, la Réserve fédérale (la Fed). Depuis 2001, en réaction à l'éclatement de la bulle Internet et aux attentats du 11 septembre, la Réserve fédérale menait une politique monétaire très accommodante se traduisant par une forte baisse des taux d'intérêt. De nombreux ménages en ont profité pour s'endetter à des conditions qui semblaient alors avantageuses. Mais ceux qui ont emprunté à taux variable subissent de plein fouet la remontée des taux d'intérêt décidée à partir de 2004 par la Fed pour freiner la bulle immobilière. Une spirale négative se produit alors, qui correspond à la première phase de la crise : la hausse des taux d'intérêt met les ménages en difficulté, ceux-ci ne pouvant plus faire face à la charge de leur dette. Les défaillances touchent plus particulièrement le marché des crédits subprimes, crédits immobiliers proposés à des ménages vulnérables, à faibles revenus et déjà endettés, qui ne présentent pas les garanties financières suffisantes pour accéder aux emprunts normaux, dits primes. Ce type de crédit s'est fortement développé aux États-Unis, passant de 35 milliards de dollars en 1994 à 600 milliards en 2006, ce qui représentait 10 p. 100 de la dette hypothécaire américaine et concernait 6 millions de ménages. En juin 2007, 17 p. 100 de ces ménages étaient défaillants, et un grand nombre d'entre eux ont été expulsés par les créanciers désireux de revendre leurs maisons pour se rembourser, ce qui a précipité l'effondrement du marché immobilier. Deux séries de facteurs ont contribué à cette situation. En premier lieu, les règles qui protégeaient les emprunteurs surendettés ont été supprimées, dans le cadre des politiques de déréglementation menées par les pouvoirs publics. En second lieu, des techniques financières sophistiquées ont été utilisées par les banques américaines pour diminuer leurs risques. La principale est la titrisation, qui permet aux banques de transformer en titres les crédits risqués, pour les vendre ensuite sur les marchés financiers (ce sont les Mortgage Backed Securities, ou M.B.S.). En recourant massivement à la titrisation, les banques américaines ont transféré à d'autres acteurs dans le monde entier une grande partie des risques qu'elles prenaient. C'est ainsi que la crise immobilière née aux États-Unis est devenue, dans une seconde phase, une crise financière internationale. Les banques subissent d'importantes pertes, particulièrement aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Espagne, pays où les bulles immobilières sont les plus importantes. L'ensemble des pertes subies par les banques dans le monde est estimé par le Fonds monétaire international à 700 milliards de dollars en octobre 2008. Ces pertes sont dues principalement aux défaillances des emprunteurs et à la dévalorisation des actifs créés en contrepartie des dettes immobilières des ménages américains. Les banques doivent faire face à une crise de liquidités : elles ne trouvent plus les financements à court terme pour faire face à leur activité quotidienne, ce qui oblige les banques centrales à leur prêter en urgence des montants considérables. Les gouvernements interviennent également pour renflouer les banques en difficulté, afin d'éviter une crise systémique, c'est-à-dire un effondrement global du secteur bancaire. Plusieurs centaines de petites banques font néanmoins faillite aux États-Unis. Mais la faillite la plus retentissante est celle de la cinquième banque d'affaires américaine, Le 15 septembre 2008, journée qualifiée de « lundi noir », car elle a entraîné une panique sur les marchés financiers conduisant à une baisse des cours de l'ordre de 30 p. 100. La crise déborde alors largement le cadre de la finance et se répercute lourdement sur l'activité économique à l'échelle internationale Conséquences de la crise La crise des subprimes a entraîné une perte d’activité importante, une nette dégradation du marché du travail et des finances publiques. La croissance économique est certes revenue à partir du printemps 2009, l’emploi a recommencé à croître et le déficit public à se réduire en 2010. Mais l’activité restait encore, au milieu de 2011, très inférieure à sa position d’avant-crise, avec un marché du travail et des finances publiques sensiblement dégradés. Le nombre de chômeurs au sens du Bureau International du Travail (BIT) est ainsi passé de moins de 2 millions à près de 2,8 millions, une hausse de 40% entre mi 2008 et mi 2014. Les incertitudes sur les effets à moyen-long terme de la crise étaient encore particulièrement élevées. L’ajustement des marchés immobiliers est inachevé : dans certains pays comme l’Espagne, la baisse des prix se poursuit ; dans d’autres, comme les États-Unis, l’excès d’offres de logement est loin d’être résorbé. Le système bancaire n’est pas encore totalement stabilisé et le besoin de recapitalisation des banques doit encore être régulièrement réévalué Cette crise des subprimes avait touché le marché mondial des crédits, au-delà du marché immobilier et bancaire Américain provoquant une chute immédiate des indices boursiers et une panique sur les places boursières. En effet, les clients des banques européennes (britanniques, françaises et allemandes) qui avaient acheté les subprimes se précipitèrent pour récupérer leur patrimoine par crainte de tout perdre. Cette crise fut aussi à la base de la faillite de certaines banques comme Lehman Brothers aux États-Unis. Les conséquences de la crise des subprimes furent la fragilisation du système bancaire mondial et une crise économique planétaire qui avait créé une hausse de méfiance envers les banques et tout le système financie Les politiques menées face à la crise : Pour enrayer la crise, les banques centrales ont injecté plus de monnaie dans l’économie et les États ont augmenté leurs dépenses afin d’atténuer les effets de la crise, comme le chômage par exemple. Parallèlement, les États ont pratiqué des politiques de soutien à l’économie (politiques budgétaires notamment). Ces politiques ont eu des résultats contrastés. Aux États-Unis, elles ont permis un rebond économique assez rapide, tandis qu’en Europe, elles n’ont pas suffi à éviter l’entrée dans une autre crise, celle des dettes publiques au sein de la zone euro. Conclusion La crise des subprimes s'est déclenchée au deuxième semestre 2006 avec le krach des prêts immobiliers (hypothécaires) à risque aux États-Unis (les subprimes), que les emprunteurs, souvent de condition modeste, n'étaient plus capables de rembourser. Révélée en février 2007 par l'annonce d'importantes uploads/Finance/ introduction-de-subprime.pdf
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- Publié le Aoû 18, 2022
- Catégorie Business / Finance
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