Plan Introduction: Chapitre I : Marchés des produits dérivés : I. Définition et

Plan Introduction: Chapitre I : Marchés des produits dérivés : I. Définition et historique 1. définition 2. Le développement des marchés de produits dérivés 3. Aperçu général sur les marchés dérivés : II. Les produits dérivés: 1. Présentation générique des produits dérivés 2. Définitions des produits dérives : Chapitre 2 : la famille des dérivés de crédit I. Présentation des dérivés de crédit 1 CDs 2 TOTAL RETURN 3 cdo Conclusion Chapitre I : Marchés des produits dérivés : I. Définition et historique 1.Définition : Les marchés dérivés sont des marchés financiers. On désigne par l'expression "marchés dérivés" l'ensemble des marchés réglementés ou de gré à gré sur lesquels se traitent des produits dérivés d'autres produits financiers existants, dits sous-jacents, tels que des actions, des taux d'intérêt, des taux de changes , des portefeuilles de crédits… Les marchés de dérivés sont la transposition en tant que marchés monétaires et financiers des marchés à terme sur matières premières et marchandises. a) Les marchés réglementés : Sur les marchés réglementés les produits sont standardisés. Les opérations sont des opérations multilatérales. Les principaux marchés réglementés de produits dérivés en France sont le MATIF et le MONEP . En ce qui concerne les autres marchés réglementés européens, les principaux marchés sont au Royaume Uni le LIFFE , en Allemagne ( et en Suisse) l' EUREX , en Belgique le BELFOX, Aux Etats Unis les principaux marchés réglementés sont le Chicago Board of Trade ( CBOT) , le Chicago Mercantile Exchange (CME ) et le Philadelphia Stock Exchange (PHLX ). b) Les marchés de gré à gré (Over the Counter OTC) : Sur les marchés de gré à gré sont traités les produits sur mesure. Les règles de fonctionnement sont fixées par les parties. Les opérations sont des opérations bilatérales. Les obligations sont fixées contractuellement. 2. Le développement des marchés de produits dérivés Le premier développement d'un marché de produits dérivés date du XVIIème siècle en Hollande. Il s'agissait du marché des bulles de tulipes, qui a déjà donné naissance à une bulle spéculative et un scandale lorsqu'elle a explosé . Au XIXème siècle, des marchés organisés ont été créés à Chicago. Le principal développement des marchés de produits dérivés s'est fait dans les trente dernières années. Les marchés dérivés ont commencé à se développer aux Etats Unis à partir des années 1970. Il a été affirmé que les innovations financières améliorent le fonctionnement des marchés et permettent une meilleure gestion La volatilité des taux de change et des taux d'intérêt a donné à ces marchés qui sont "dérivés" des marchés au comptant. Sur ces marchés s'échangent des risques de taux, d'intérêt, d'indices, etc. elles permettent à partir de mises de fonds faibles d'obtenir des effets de levier considérables. Ces marchés sont estimés par la Bank for International Settlements ( BIS) à plus de 681 mille milliards de dollars d'encours au 31 décembre 2007. Ce montant est dix fois plus élevés que le total des PIB mondiaux cumulés. Le total de la richesse produite chaque année par l'économie mondiale est d'environ 50.000 milliards de dollars. La valeur du stock des biens immobiliers à l'échelle mondiale est de l'ordre de 75.000 milliards de dollars. La valeur à l'échelle de la planète de toutes les obligations et actions est estimée à 100.000 milliards. Le seul marché des CDS est estimé à plus de 62 mille milliards de dollars. En ce qui concerne les principales banques dans le monde, le total des produits dérivés inscrits dans leur compte pourrait avoir atteint à la fin 2007 140.000 milliards de dollars. 3. Aperçu général sur les marchés dérivés : 1. Le MATIF Marché à Terme International de France : Créé le 20 Février 1986, le MATIF est l'un des tout premiers marchés mondiaux de produits dérivés. Né d'une volonté de se couvrir contre les fluctuations des marchés, le MATIF est devenu au fil des années au même titre que le MONEP, un marché dédié quasi exclusivement à la spéculation. MATIF SA : agit en tant que chambre de compensation. Dans un contrat (à terme) classique, l'acheteur n'est jamais garanti que le vendeur exécute l'obligation à la date d'échéance. Ce dernier peut pour diverses raisons ne pas remplir les termes du contrat. Le développement des marchés dérivés a permis une plus grande transparence. Ainsi aucun des deux protagonistes (acheteur ou vendeur) ne se connaisse. Entre eux deux, la présence d'une chambre de compensation. Sans chambre de compensation Acheteur > Vendeu r Avec chambre de compensation Acheteur > Chambre de compensation > Vendeu r Cette dernière a pour rôle d'obliger les deux parties à respecter leurs engagements respectifs qu'ils n'ont plus directement entre eux, mais avec la chambre de compensation. Pour éviter les dérives qui ont pu exister par le passé, le MATIF a mis en place très rapidement un système d'appel de marge. Chaque soir, les positions de chaque intervenant sont étudiées. Si elles dégagent des plus-values, le détenteur de la position se verra verser directement en espèces sur son compte le montant de cette plus-value. Dans le cas contraire, la moins- value sera déduite. Si le solde espèces ne permet plus de garantir la solvabilité du client, si le deposit est inférieur à un certain montant, la position est automatiquement débouclée si l'investisseur n'apporte pas les fonds nécessaires. C'est ce que l'on appelle l'appel de marge. On dit aussi que les plus ou moins- values sont Marked to market. C'est à dire ajusté en fonction du marché. Cet ajustement est ici quotidien. 2. Le MONEP ou Marché des Options négociables de Paris le marché d'échanges des options. Il a été créé en 1987 pour permettre aux gérants de portefeuilles, de quelque nature qu'il soit (institutionnels, petits porteurs...) de se couvrir contre une hausse ou contre une baisse de leur portefeuille. Si un particulier détient des actions, il "joue" la hausse de ces actions bien sur. Qu'en est-il si le cours de ses actions diminue? Le montant de son portefeuille chute de la même proportion. Il aurait pu couvrir son portefeuille grâce aux options, moyennant une prime. La couverture d'un portefeuille est l'objectif d'origine des initiateurs du projet MoneP, mais ne représente à présent qu'une faible part du montant total des transactions. Les options disposant d'un effet de levier incomparable, elles sont très utilisées par les spéculateurs, qui préfèrent investir en options plutôt qu'en actions. Le MONEP est donc le marché où s'échange les options. Mais qu'est ce qu'une option ? Il en existe de deux sortes : les options d'achat ou call : Les calls permettent d'acquérir à un moment donné ou tout au long d'une période un sous jacent (action, indice boursier) à un prix déterminé à l'avance (prix d'exercice). les options de vente ou put : les puts permettent de vendre à un moment donné ou tout au long d'une période un sous jacent (action, indice boursier) à un prix déterminé à l'avance (prix d'exercice). Expliqué comme cela, c'est relativement simple. C'est comparable à certaines opérations immobilières avec option d'achat. Compliquons un peu le raisonnement. En tant qu'investisseur vous pouvez acheter des options d'achat. Dans ce cas, vous spéculez sur la hausse de l'action. Si la hausse tant attendue se produit, Félicitations vous êtes riches ! Dans le cas contraire, vous ne perdez que ce que vous aviez investi au départ, à savoir le premium ou prime. Il s'agit de votre investissement de départ. Si vous achetez une option de vente, et que l'action chute, vous empochez les plus-values. Dans le cas contraire, vous ne perdez que le premium. Pour illustrer ces caractéristiques, observons les 3 schémas ci- dessus : Ce graphique est le graphique commun à tout portefeuille d'actions. Il est logique de constater que plus une action monte, plus le montant du portefeuille que vous posséder augmente. Ainsi si vous détenez une action à 100 Euros et que l'action prend 10 Euros, vous gagnez 10 %. Rien de plus simple. A droite, vous pouvez voir l'achat d'une option d'achat (appelons le call, ce n'en sera que plus facile). En vert, vous observez les gains réalisés et en rouge les pertes réalisées. Vous avez sans doute remarqué que les gains suivent une pente croissante alors que les pertes sont limitées. Il en est de même pour les actions en fait, mais pour les actions le montant de l'investissement est plus élevé d'où une prime plus élevée. C'est là que réside tout l'effet de levier des options. Avec une mise initiale relativement faible, les rentabilités sont plus importantes. Il va de soi que "Qui dit rentabilité élevée, dit risque élevé". L'option de vente suit le même schéma. Mais c'est une baisse du support qui est recherchée. La perte est toujours limitée au montant du premium. II. Les produits dérivés: Les transactions sur les produits dérivés sont en forte croissance depuis le début des années 80 et représentent désormais l'essentiel de l'activité des marchés financiers. ils sont désignés en tant qu'instruments financiers à terme par le Code monétaire et financier français. Selon lequel: « II.- Les instruments financiers à uploads/Finance/ expos-cdo.pdf

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  • Publié le Jul 29, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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