ECONOMIE NUMERIQUE Dr. DIABATE NABONGO Bouaké le 23/06/2017 PLAN INTRODUCTION

ECONOMIE NUMERIQUE Dr. DIABATE NABONGO Bouaké le 23/06/2017 PLAN INTRODUCTION Partie 1 : A la découverte de l’Economie numérique Partie 2 : Infrastructure Internet Partie 3 : E-business Partie 4 : E-commerce PARTIE 1 : A LA DÉCOUVERTE DE L’ECONOMIE NUMÉRIQUE Chapitre 1 : Introduction à l’Economie numérique Chapitre 2 : Les modèles d’affaires de l’Economie numérique CHAPITRE 1 : INTRODUCTION À L’ECONOMIE NUMÉRIQUE  Introduction  I-Genèse, Définitions et composition sectorielle  II-Composantes de l’économie numérique selon Mesembourg  III-Impacts de l’Economie numérique  IV-Les enjeux de l’Economie numérique INTRODUCTION L’économie du numérique, s’inscrit aujourd’hui fermement dans l’économie mondiale et locale. Elle concerne tous les pans de l’activité économique et s’y insinue rapidement. Elle induit une « numérisation » en marche de l’économie qui questionne fortement la pérennité et la définition des modèles d’affaires. L’économie numérique, si elle est caractérisée par une propension croissante à l’expérimentation, à l‘innovation et des services fortement plébiscités et délocalisés dans l’immatériel, ne révèle pas pour autant de business models pérennes. Toujours est-il que ce double mouvement « économie du numérique » et « numérisation de l’économie » influence, prolonge ou menace les modes de production et de consommation traditionnels dans la majeure partie de l’économie du numérique. I-GENÈSE, DÉFINITIONS ET COMPOSITION SECTORIELLE NOUVELLE ECONOMIE –début 1990 ECONOMIE DE L’INFORMATION ET DU SAVOIR- 2003 ECONOMIE NUMERIQUE- après 2008 NOUVELLE ECONOMIE Ce terme apparu dans les années 90 était intimement lié à l’informatique et ce que l’on a appelé pendant plusieurs années la bulle Internet. En effet, le contexte de l’époque est marqué par le développement fulgurant de plusieurs sociétés de services en informatique, appelées SSII et de gigantesques perspectives pour ces entreprises dans un environnement marqué par l’approche du « Bug de l’an 2000 ». Ces entreprises parviennent quasiment en phase de démarrage, contre toute logique du management des organisations, à s’introduire en bourse. Ce fût le début du phénomène des start up et des stock-options. ECONOMIE DE L’INFORMATION ET DU SAVOIR Concernant « l’Economie de l’information et du savoir », son origine remonte au Sommet Mondial de la Société de l’Information (SMSI) qui s’est tenu en deux phases, à Genève en 2003 et Tunis à 2005. Ce sommet, organisé par les Nations Unies par le biais de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), a jeté les bases d’une Economie de l’information et du savoir. En effet, déjà dans la déclaration de principes de 2003, il est fait mention de la volonté des peuples du monde de « développer une société de l’information dans laquelle chacun a la possibilité de créer, d’obtenir, d’utiliser, et de partager l’information et le savoir et dans laquelle les individus, les communautés et les peuples puissent ainsi mettre en œuvre toutes leurs potentialités en favorisant leur développement durable et en améliorant leur qualité de vie, conformément aux buts et aux principes de la charte des Nations Unies ainsi qu’en respectant pleinement et en mettant en œuvre la Déclaration universelle des droits de l’homme ». ECONOMIE NUMERIQUE Le terme économie numérique est la conjonction de deux termes: -Economie: du grec ancien oikonomia(administration d’un foyer) est l’ensemble des activités d’une collectivité humaine relative à la production, à la distribution et à la consommation des richesses(Larousse). C’est une science qui étudie comment des ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des Hommes vivant en société. -Numérique: vient du verbe numériser qui veut dire transformer en binaire( o ou 1). ECONOMIE NUMERIQUE Selon « The Australian Bureau of Statistics » l'économie numérique est : le réseau mondial des activités économiques et sociales qui sont activées par des plates-formes telles que les réseaux Internet, mobiles et de capteurs, y compris le commerce électronique. Activées également par les efforts pour atteindre l'efficacité et la productivité dans les processus de production, les stocks et la gestion des connaissances. Selon Orlikowski: L’économie numérique renferme la globalisation et l’informatisation des processus de production et moyens d’échange, ECONOMIE NUMERIQUE L’économie numérique désigne le secteur d’activité économique relatif aux technologies de l’information et de la communication notamment à la production et la vente de biens, services et contenus numériques, Selon l’OCDE: l’économie numérique englobe le secteur des télécommunications, notamment l’Internet, le haut débit et les mobiles, ainsi que la convergence entre les secteurs de radiotélédiffusion et du câble, et les services de télécommunications plus traditionnels. LES ACTEURS DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE SOURCE : « L’IMPACT DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE » - REVUE SOCIÉTAL N°73, 1ER TRIMESTRE 2011 FIGURE 2 : COMPOSITION DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE SOURCE : « L’IMPACT DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE », REVUE SOCIÉTAL N°71 (1E TRIMESTRE 2011) II-COMPOSANTES DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE SELON MESEMBOURG E-commerce E-business Infrastructure Internet III-IMPACTS DE L’ECONOMIE NUMERIQUE *CONTRIBUTION DIRECTE En termes de contribution directe, l’économie numérique a un effet macroéconomique lié à l’augmentation de l’investissement productif des entreprises, investissement dans les biens corporels : équipements et matériels numériques ; ou incorporels : logiciels, utilisés dans le processus de production. Il y a donc un effet volume sur la croissance car une augmentation du capital productif entraîne un accroissement de la formation brute de capital fixe agrégée (FBCF) et par conséquent du PIB, c’est un effet volume direct. Un autre effet est lié à l’augmentation de la productivité des salariés. Une bonne formation des salariés à l’utilisation du numérique en entreprise augmente leur productivité, notamment grâce à la possible d’automatisation des tâches, qui conduisent à un gain de temps, à une amélioration de processus, à une augmentation des échanges et à une optimisation de l’organisation. Cette réorganisation entraine l’amélioration de la productivité du travail, un déterminant majeur de la croissance économique. III-IMPACTS DE L’ECONOMIE NUMERIQUE *CONTRIBUTION INDIRECTE Concernant la contribution indirecte, c’est la forte utilisation des technologies numériques qui entraîne une amélioration de la productivité globale de facteurs (PGF). Cette notion de PGF est difficilement quantifiable car elle ne peut pas être mesurée par l’accroissement de l’usage des facteurs de production comme le capital et le travail. La PGF reflète l’impact du progrès technique sur la croissance. L’amélioration de la PGF est en partie attribuée aux secteurs producteurs de matériels numériques mais aussi aux secteurs utilisateurs d’innovations numériques. En effet, les forts gains de productivité (effet volume direct) des secteurs producteurs ont conduit à une baisse de prix de production et de ventes de biens et services numériques, ce qui a un effet sur la dynamique des prix et donc sur l’inflation. Plus les prix sont faibles et plus les secteurs utilisateurs vont être incités à investir dans des produits numériques dans le but d’accroitre leur productivité. La productivité globale des facteurs dépend également de la large diffusion des innovations numériques dans l’ensemble de l’économie. DECOMPOSITION COMPTABLE DE LA CROISSANCE *LA LOGIQUE GENERALE Selon la méthode de la décomposition comptable, les TIC améliorent la productivité à travers trois mécanismes : -M1 – La contribution des secteurs producteurs de TIC: les secteurs producteurs de TIC connaissent des gains rapides de productivité globale des facteurs (PGF), grâce au progrès technique rapide dans la production de biens et de services TIC. -M2 – L’utilisation des TIC par tous les secteurs : M2a – Les investissements en TIC dans l’ensemble des secteurs, qui entrainent une augmentation de l’intensité capitalistique, c’est-a-dire le stock de capital par heure travaillée. M2b – Les gains d’efficacité (PGF) réalisés par l’ensemble de l’économie grâce aux TIC. DECOMPOSITION COMPTABLE DE LA CROISSANCE *LA LOGIQUE GENERALE IV-LES ENJEUX DE L’ECONOMIE NUMERIQUE Nouvelle économie, économie de l’information et du savoir, économie numérique, depuis une trentaine d’années, visent à mettre l’accent sur les incidences économiques et sociales de l’introduction des technologies de l’information et du savoir. Il ne fait plus guère de doute, aujourd’hui, que nos économies et nos sociétés ne peuvent plus se passer de ces technologies. La « numérisation » traduit l’irruption des TIC dans le processus non seulement de production mais également de consommation, avec une offre de plus en plus large de biens numériques, voire d’univers numériques, qui ont modifié le quotidien d’une très grande partie des habitants de la planète, par exemple à travers la téléphonie mobile, les jeux en ligne ou désormais les réseaux sociaux. Ces évolutions sont lourdes de conséquences pour de multiples raisons. IV-LES ENJEUX DE L’ECONOMIE NUMERIQUE D’une part, produire des biens et services à partir de ces technologies comme produire des biens numériques s’opère dans des conditions relativement différentes (production à coûts fixes importants, fortes externalités, etc.) qui rendent délicats les traditionnels équilibres de marché et nécessitent une régulation spécifique des marchés. D’autre part, cette mutation conduit à s’interroger sur la nécessaire transformation de certaines façons de voir, notamment en ce qui concerne la propriété, l’innovation, la matérialité ou la dématérialité des biens, la productivité ou la compétitivité, ainsi que la nature du développement économique. La numérisation de la société transforme, et les processus de production et, les produits offerts dans nos économies. CHAPITRE 2 : LES MODELES D’AFFAIRES DE L’ECONOMIE NUMÉRIQUE I-DEFINITIONS II-MODELES D’AFFAIRES  I-DEFINITION Un modèle d’affaire constitue l’ensemble des choix que font les organisations pour générer des revenus. Ces modèles décomposent la création de profit aux uploads/Finance/ diapoeconomie-numerique2018 1 .pdf

  • 32
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Nov 06, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.5841MB