CHAPITRE II LES MODELES ECONOMIQUES EN E-COMMERCE 1. Introduction Il existe dif
CHAPITRE II LES MODELES ECONOMIQUES EN E-COMMERCE 1. Introduction Il existe différents modèles économiques en e-commerce. Les plus connus sont : B2C (Business to Consumer), B2B (Business to Business), C2B (Consumer to Business), C2C (Consumer to Consumer). Il existe également les modèles : B2E (Business-to-Employee), G2G (Government-to-Government), G2E (Government-to-Employee), G2B (Government-to-Business), B2G (Business-to-Government), G2C (Government-to-Citizen), C2G (Citizen-to-Government). Nous abordons les deux modèles précurseurs, à savoir le B2C et B2B. Le modèle C2C est lui aussi en grande expansion. 2. Type d’échange B2C Le commerce électronique B to C, autrement dit, le commerce électronique grand public sur Internet est sans doute l'aspect le plus viable du commerce électronique car il permet au consommateur d'acheter directement sur Internet des biens et des services pour son usage personnel. Dans ce type de commerce, l'entreprise peut utiliser un questionnaire on‐line qui lui permettra de mieux connaitre ses clients, d'individualiser les contrats et les offres et d'accompagner les clients de la commande jusqu'à la livraison. 2.1 Stratégies dans l’E‐commerce du type B to C On retrouve 4 stratégies qui permettent d’intégrer l’E-commerce à l’entreprise: ✓ Clic & Mortar Ça veut dire « clic et mortier », c'est‐à‐dire Internet combiné au magasin traditionnel. Cette stratégie offre donc plusieurs possibilités aux clients : repérer le produit sur le net et l’acheter en magasin, repérer le produit en magasin et l’acheter sur le net, sur tous avec l’intégration de l’option de géo-localisation dans le site. ✓ La vitrine commerciale Il s’agit d’un site institutionnel (ou Corporate en anglais) présentant de manière statique les différents produits de l’entreprise. Sorte de catalogue online, ce type de site tend pourtant à disparaître, même si son principal avantage réside dans le fait que l’entreprise peut le concevoir elle‐même. ✓ Boutique (ou site marchand) C’est un site commercial privé ayant pour objectif la vente de produits en e-commerce. C’est le plus compliqué à réaliser et suppose une solution de paiement en ligne. ✓ Galerie en ligne C’est un centre commercial virtuel dans lequel plusieurs entreprises non concurrentes se regroupent permettant ainsi au cyber‐consommateur de trouver à la même adresse une offre élargie et complémentaire (livres, vêtements, électroménager…). Cette solution permet aux entreprises de réduire les frais d’accès au réseau et de bénéficier d’une importante zone de chalandise pour une somme raisonnable. 2.2 Briques de l’e‐commerce du type B to C Les sept briques du e-commerce B2C sont : 1. La publicité en ligne, 2. un catalogue en ligne interactif, 3. un service d’information interactif, 4. Commande en ligne, 5. Paiement en ligne, 6. Distribution, 7. Service après-vente (SAV) 2.3 Avantages et inconvénients de l’e‐commerce type B to C A) Les avantages Le commerce électronique B2C offre de nombreux avantages : ➢ Pour l’entreprise : - Il ouvre un nouveau canal de distribution, un circuit complémentaire pour certains produits et services de l’entreprise. - Il permet de couvrir des niches de marché dont l’atteinte serait jugée trop onéreuse par les moyens classiques de commercialisation. - Il apporte une plus forte convivialité par rapport à la VPC (vente par correspondance) et à la commande à distance traditionnelle grâce aux multimédias qui regroupent le son, l’image, la couleur, le texte et l’animation. - Il favorise l’interactivité en développant une relation personnelle avec le consommateur ou le client, facilitant la vente « one to one » (personnalisée). - Il permet d’envisager des politiques de fidélisation du client à travers une offre de services et à forte valeur ajoutée. - Il facilite les transactions en évitant à l’acheteur de se déplacer. - Il donne la possibilité de réduire les prix publics des produits en éliminant la marge laissée habituellement aux intermédiaires. - L’enregistrement des données via Internet est quasiment automatique et demande peu d’effort donc moins de personnel. « Il recueille une masse précieuse d’informations sur les habitudes, les besoins de l’internaute. Ainsi, plus l’utilisateur visite le site, plus on apprend à le connaître par des séries de clics. En décortiquant les séances de clic (ou clic Stream), il devient alors possible d’établir des profils de consommateurs permettant d’adapter progressivement le e‐marketing du site afin d’en retirer le maximum de profits. » ➢ Pour les clients - L’E-commerce est un excellent outil de présélection. - La recherche du meilleur prix. - Pas de pression de la part des vendeurs. - Un marché de proximité à l’échelle mondiale. - Il offre un gain de temps considérable. - Une offre actualisée (mise à jour régulière). - Connaitre de nouveaux produits. - Passer des commandes spécifiques. B) Les inconvénients Comme chaque outil commercial, l’e-commerce B2C présente aussi des inconvénients : ❖ Pour l’entreprise : * Les entreprises qui ont adopté ce mode rencontrent une résistance psychologique chez certains de ses clients. * L’incertitude et le manque de confiance autour de la sécurisation des moyens de paiement, malgré le fait qu’actuellement les méthodes de cryptage de données assurent une confidentialité quasi parfaite lors de la transaction. * La résistance des intermédiaires (grossistes, distributeurs) qui craignent une destruction d’emplois assortie d’une perte de chiffre d’affaire. ❖ Pour les clients * Il permet le pistage informatique à partir des cookies, c'est‐à‐dire ces petits fichiers qui identifient l’ordinateur appelant de façon unique afin pouvoir retracer toutes les habitudes d’appel et de consommation. * L’insécurité des paiements et la peur de tomber sur un cybermarchand mal honnête qui ne livre pas. * Le manque de relations humaines et le sentiment d’isolement devant sa machine (cas des internautes peu expérimentés). * Le manque de contact avec le produit. * Les détails et tarifs de livraison. * Les difficultés de recours en cas d’ennuis. * Peut engendrer une dépendance. 3. Le type d’échange B2B On peut simplement définir le commerce électronique B2B comme l’ensemble des échanges ou des transactions commerciales entre entreprises qui sont conduits sur des réseaux IP. Le terme réseaux IP est plus général que celui d’Internet car nombre d’entreprises vont sans doute être amenées à utiliser un réseau privé pour des raisons de sécurité ou de fiabilité. Ces réseaux existent depuis longtemps, mais ils ont été remis au goût du jour avec l’arrivée du protocole IP. Le terme transaction doit être considéré dans son acception la plus large, c’est-à- dire couvrant la totalité du cycle de la vente d’un produit ou d’un service. Il inclut les échanges d’informations préalables comme les demandes d’achats (Request For Purchasing) ou demande de cotations (Request For Quotes), les commandes et leur suivi, les informations sur l’acheminement et la livraison ainsi que le paiement. Les échanges peuvent être effectués directement entre acheteurs et vendeurs ou par l’intermédiaire d’une tierce partie qui a la responsabilité de ce l’on appelle une place de marché électronique. On a pensé un moment que le commerce électronique entraînerait la suppression des intermédiaires traditionnels, notamment les distributeurs. Jusqu’ici, il n’en est rien et l’on voit apparaître tous les jours des intermédiaires d’un nouveau type, soit adossés à une entreprise ou un groupement d’entreprises existantes. Le commerce électronique a revitalisé le concept de Business Model dans la mesure où, avant de s’investir dans le commerce électronique, les entreprises doivent réfléchir à la véritable valeur ajoutée que la vente en ligne leur apporte par rapport à la vente traditionnelle. Dans un premier temps, certaines d’entre elles ont pensé qu’il suffisait de mettre son catalogue en ligne sur le Web. Mais les premiers échecs ont montré que cette approche était insuffisante. 3.1 Stratégies dans le e‐commerce du type B to B Aujourd’hui, on peut classer le commerce électronique B2B en trois grandes catégories, sachant que, dans chacune d’elles, les variantes sont nombreuses. 1. Les sites orientés achats 2. Les sites orientés ventes 3. Les places de marché A) Les sites orientés achats Les sites orientés achats ne sont pas nouveaux, les premiers ayant été mis en place avec la naissance des technologies EDI1. Ainsi, un constructeur automobile pouvait instituer un tel système d’échange et demander, voire contraindre ses sous-traitants de s’équiper dans une technologie coûteuse et peu flexible. Ces sites peuvent être pilotés par une seule entreprise ou par un ensemble d’entreprises qui se sont regroupées à cette occasion pour mutualiser les ressources et optimiser les bénéfices d’une telle organisation. Même s’ils sont gérés par des structures indépendantes, ces sites sont évidemment censés défendre les intérêts des actionnaires. B) Les sites orientés ventes Certaines entreprises se sont lancées dans le commerce électronique très tôt, avant même l’arrivée d’Internet. C’est le cas, on l’a vu du constructeur de PC Dell et du fournisseur de matériels de réseau et télécom Cisco. Il était naturel qu’ils évoluent avec la technologie et qu’ils mettent en place leur propre site de commerce électronique pour supporter les échanges 1 EDI (Electronic Data Interchange ou Echange de Données Informatisées) commerciaux avec les autres entreprises. Ces sites ont intégré des fonctions très élaborées comme, par exemple, la possibilité pour les clients de configurer leurs propres systèmes. Des entreprises qui se sont lancées très tôt sur ce nouveau canal en proposant des fonctionnalités innovantes, ont bénéficié d’un retour sur investissement élevé. 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- Publié le Fev 23, 2021
- Catégorie Business / Finance
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