République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Sup
République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION THESE DE DOCTORAT EN SCIENCES ECONOMIQUES Thème Présentée et soutenu publiquement par : Mr. REZINE Okacha Sous la direction du : Docteur SOUAR Youcef jury : u d s Membre Mr. BELMOKADEM MOSTEFA (Prof. Univ .de Tlemcen) Président Mr. SOUAR YOUCEF (M.de C. Univ .de Saida) Encadreur Mr. CHELIL ABDELLATIF (M. de C. Univ . de Tlemcen) Examinateur Mr. MALIKI SAMIR B.E (M. de C. Univ . de Tlemcen) Examinateur Mr .MOKHTARI FAYÇAL (M. de C. Univ. de Mascara) Examinateur Mr.BEN ABOU DJILALI (M. de C. Univ. de Mascara) Examinateur Année Universitaire : 2014/2015 CAPITAL HUMAIN, EDUCATION ET CROISSANCE ÉCONOMIQUE Une approche économétrique Remerciements Au terme de ces années de recherche, mes premiers remerciements s’adressent au Docteur SOUAR YOUCEF ; mon directeur de thèse qui m’a apporté un précieux soutien dans ce travail, en s’avérant toujours disponible et exigeant pour l’achèvement de ce travail, aussi pour son soutien et ses conseils. Mes remerciements vont également Aux membres du jury, qui ont accepté d’évaluer ce travail. Je remercie Monsieur le Professeur Mr. BELMOKADEM MOSTEFA, pour avoir accepté de présider le présent jury et sa précieuse contribution à l’évaluation de cette thèse. Tous mes remerciements vont au Docteur CHELIL ABDELLATIF pour son acceptation de faire partie de mon jury. Je remercie également Docteur MALIKI SAMIR B.E pour son acceptation de faire partie de ce jury. Le Docteur MOKHTARI FAYÇAL est vivement remercie pour être parmi ce jury et de donner son évaluation de ce travail. Mes remerciements vont également au Docteur BEN ABOU DJILALI Qui nous a honoré parmi le jury ainsi par sa présence pour évaluer ce travail. Et Je remercie Mr. Abderrezzak MALACHE, pour son aide. Dédicaces Je dédie ce travail à mon défunt père, ma mère, ma femme et mes enfants. 6 Sommaire Introduction générale………………………..………….……………….………..02 Première partie Chapitre I : contexte général du capital humain, éducation et croissance économique. Introduction…………………………………………..…………..…………………16 Section 1 : Définition du capital humain…………….………………….………..17 Section 2 : la mesure du capital humain……………………………………….…25 Section 3 : les éléments constitutifs du capital humain…………………………30 Section 4 : Les limites de la théorie du capital humain…………………………33 Section 5 : l’éducation : un investissement dans le capital humain……………37 Section 6 : le capital humain et les modèles de croissances……………..……47 Conclusion………………………………………………..………………………....51 Chapitre II : capital humain, éducation et croissance économique: une revue de littérature Introduction………………………………………………………………..………..53 Section 1 : les travaux pionniers du capital humain et croissance……………..54 Section 2 : l’incidence du capital humain sur la croissance économique, synthèse de quelques grandes études………………………………..56 Section 3 : L’approche par les flux du capital humain…………………..…….58 Section 4 : L’approche par le stock du capital humain…………………..…….60 Section 5 : Quelques études empiriques sur les pays africains……………….63 Section 6 : tableau récapitulatif de l’évolution du concept capital humain / éducation………………………...……………….…………76 Conclusion………………………………………………………...………..……….79 7 Deuxième partie Chapitre III : Méthodologie et données de l’étude Introduction…………………………………………………………………..…….83 Section 1 : Présentation du modèle…………………………………………….…84 Section 2 : Description des données de l’analyse empirique……………..…….86 Section 3 : les Données de panel……………………………………….……….…93 Section 4 : présentation des différents estimateurs……………..………….……97 Section 5 : la classification des pays Africains………………………………….100 Section 6 : l’analyse en composants principales (ACP)………………………..110 Conclusion……………………………………………………………….……..….113 Chapitre IV : Résultats empiriques et discussion Introduction…………………………………………………………..…..………..115 Section1 : résultat de l’estimation de l’équation de productivité sans capital humain………………………………………...………..………116 Section2: résultat de l’estimation de l’équation de productivité avec capital humain…………………………………………...……..……….122 Section 3 : modèle 3 la prise en compte de la qualité du système éducatif……………………………………………..…………….….…..128 Section4 : Récapitulatif des régressions du 3 modèles………………...………136 Conclusion……………………………………………………………..……..……138 Conclusion générale…………………...………………………………………….141 Bibliographie…………...…………………………………………………..….......147 Annexes ……………………………..…..…………………………………………154 Liste des sigles……………..…………………………..…….……………………175 Liste des tableaux et figures…………..…………………………………………176 Tables des matières………………………………...……….…………………….178 8 Introduction générale 01 « Les enfants doivent aller à l’école pour être bien formés pour la population ouvrière ». A. SMITH, La richesse des nations, 1776 Introduction générale Pourquoi la richesse produite dans les pays les plus développés a-t-elle été multipliée par quatorze depuis 1820 ? Pourquoi, depuis la Seconde Guerre mondiale, le Japon a-t-il une croissance beaucoup plus rapide que les pays occidentaux ?1 Les théories de la croissance cherchent les réponses à ces questions. Elles ont été profondément renouvelées à la fin du XXe siècle, à tel point qu’il est assez légitime de considérer qu’il existe un ensemble de « nouvelles théories » généralement qualifiées de « théories de la croissance endogène ». Afin de Comprendre pourquoi certains pays se développent rapidement alors que d’autres restent dans le sous-développement. De nombreux économistes (Denison, 1962) sont partis du constat suivant lequel la croissance avait été supérieure à ce qu’aurait impliqué la progression des deux facteurs économiques principaux que sont le capital et le travail. Cette croissance non expliquée a été attribuée à un facteur « résiduel » censé représenter le progrès technique ou la « qualité du travail » qui sera traduit par la suit dans la conception du « capital humain » puisque dans l’ancienne doctrine économique associer « capital » et « «homme » est une injure à ce dernier, car l’activité humaine ne peut être mesurée, jaugée, comme celle 1 Dominique. GUELLEC, Pierre. RALLE (2003), « Les nouvelles théories de la croissance », 5e éd, La Découverte, Paris, p3. 00 d’une simple machine qu’on évalue à son rendement car quantifier l’activité humain est indigne. Le concept du « CAPITAL HUMAIN » dans les théories économiques a véritablement émergé grâce à Schultz.T2 (1961) et Becker.G3 (1964), deux économistes américains nobélisés quelques décennies plus tard pour leurs travaux, eux‐mêmes inspirés par les théories déjà anciennes d’Adam Smith et de quelques autres. La doctrine de cette théorie est qu’un individu, lorsqu’il décide de suivre une formation au lieu de prendre un travail, raisonne comme un investisseur. L’éducation aurait ainsi des caractéristiques communes avec le capital physique. Elle serait une dépense présente, effectuée en vue d’un rendement futur. Le capital humain est alors vu comme un facteur de production Plus récemment encore, dans un contexte de mobilité parfaite du capital financier, Barro, Mankiw et Sala-I-Martin (1995) placent le capital humain comme la variable centrale expliquant l’évolution macroéconomique. Dans ce contexte les pays d’OCDE considèrent le capital humain comme une panacée capable de réduire le chômage et les disparités de revenu, ou encore d’améliorer la productivité et la croissance économique. Lucas4 (1988) est l’un des pionniers de l’analyse des mécanismes endogènes de croissance, et le premier, dans ce courant, a mettre l’accent sur les relations entre secteur productif et secteur éducatif. La place du facteur humain dans la production constitue le cœur des apports des modèles de croissance endogène à la macro-économie. On considère que la productivité des salaries est 2 Schultz T. (1961): “Investment in Human Capital”, American Economic Review. 3 Becker G. (1964):”Human Capital, A Theoretical and Empirical Analysis, with Special Reference to Education”, New York‐ National Bureau of Economic Research, Chicago, Univ. of Chicago Press, 2e édition en 1975, 3ème édition en 1994 4 Prix Nobel d'Economie en 1995, 01 améliorée par la plus grande qualité du facteur travail. Le capital humain agit directement sur la quantité et la qualité de la production. Les modèles précurseurs ont mis l’accent sur deux modes d’accumulation du capital humain : l’accumulation hors processus de production, l’individu effectue une répartition de son temps entre formation et production (Lucas, 1988) et, l’accumulation au sein même du processus de production, le fait même de produire permet une accumulation de connaissances. Romer (1986, 1990) On retrouve ici, la distinction traditionnelle de Becker (1964) entre deux composantes du capital humain, la formation « schooling » et l’apprentissage sur le tas « on the job training ». Les théories du filtre (Arrow, 1973) et du signal (Spence, 1981) insistent sur une des limites de la logique de la théorie du capital humain. L'éducation est un signal pour les entreprises qui embauchent et de ce fait l’éducation est considéré comme un facteur de qualité qui élève la productivité des travailleurs et contribue de cette manière à augmenter la production. L’éducation est ainsi associée aux autres facteurs traditionnels (capital et travail), diverses études ont essayé de tester et de quantifier l’impacte de l’éducation sur la croissance économique. Pour cela DENISON (1961) et SCHULTZ (1962) ont abouti à des résultats similaires sur l’impacte de l’éducation sur la croissance : DENISON calcule que 23% de la croissance des Etats-Unis entre 1930- 1960 était imputable à l’accroissement de l’éducation. 02 SCHULTZ par sa méthode du taux de rendement, est arrivé lui aussi à la même conclusion que l’éducation contribue pour une bonne part à la croissance américaine. Les effets indirects de l’éducation sur la croissance économique s’articulent autour de deux points essentiels : d’une part ils se manifestent par des externalités positives que l’éducation engendre et d’autre part la liaison entre l’éducation et les autres types de ressources humaine à savoir : la santé, la nutrition, la pauvreté, la fécondité etc. Pourquoi ce choix pour les pays africains ? Le deuxième des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) fixés par les Nations Unies en septembre 2000 uploads/Finance/ capital-humain.pdf
Documents similaires
-
199
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mai 17, 2022
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
- Taille du fichier 3.2077MB