Vitruve (0090?-0020? av. J.-C.). [De l'architecture (latin-français). 1847]L'ar
Vitruve (0090?-0020? av. J.-C.). [De l'architecture (latin-français). 1847]L'architecture de Vitruve . Tome premier. 1995. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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PANCKO~CKH mpKntmuEPANCKfn'r.tix, ruedMroitc" LARCHtTECTURE 0); VITRtJVE "rI\.AUIiGl'JO."o! t'oOfJ\' }o:l.l~ PAttt.m.-t. Mms de laSoci~tl; des antiquaires (le NOI"mandie. dl'laSoci~té liulleenne du C.1~ad.. --t~ et ladesCl'iption des mOIHunell1s 11istoriq1Jes, P'euraumj!t.g(.tio!)!n. TOME PREMIER PARIS C. L. F. PANCKOUCKE, EDITEUR –o. il Rt)EDESPOtTEVt~s,i~ ~~47 SUR VITRUVE ET SUR SES ÉCRITS. VtTRuvE fut peu connu pendant sa vie, si l'on en juge par le silence opiniâtre de ses contemporains, et il mourut sans qu'on trouve dans l'antiquité rien qui se rattache à son souvenir. Deux écrivains pourtant semblent avoirenregistré son nom dans leurs écrits, comme pour indiquer qu'il vécut Pline, qui le cite au nombre des auteurs dont il s'est servi; Frontin, qui le nomme comme ayant été réputé l'inventeur du module quinaire dans les aqueducs. On ne peut donc savoir sur la vie de Vitruve que ce qu'il en a dit lui-même or, il nous apprend qu'il occupa un rang assez important dans lesarmées de J. César, auprès duquel il jouissait d'une certaine considération; que, de concert avec M. Aurelius, P. Numidiuset L. Cornelius, il fut employé à la construction des machines de guerre qu'il éleva la basiliquede Fano; que, grâce à la recommandation de la sœur d'Auguste, il dut à cet empereur, auquel il dédie son ouvrage, des gratifi- cations qui mettaient ses vieuxjours à l'abri du besoin Sa taille était peu avantageuse il avait une constitution ma- ladive mais il ne désespérait pas de racheter par ses connais- sances ce qui lui manquait du côté des qualités physiques'. li n'eut point de maîtres, ou plutôt ses maîtres furent ces nombreux auteurs grecs et latins dans lesquels il puisa si abon- damment car nous apprenons de lui-même que non-seulement il avait lu Archimède, Archytas, Aristoxène, mais encorequ'il avait eu entre les mains Aristarque, Eratosthène, Bérose, Ctesibius, Athénée, Diade, Eudoxe, Apollonius, et grand nom 1 hitt'uduction dufiv.i' httrud.dtih'. )t NOTICE NOTICE SUR ViTHLVE 6 bre d'autres mécanicienset géomètres. Aussi sonouvrage reste- t-il un trésor inestimable par la quantité de choses qu'il a re- cueillies dans tous ces auteurs, dont les écrits sont perdus*. 1. Indigné de voir que l'approbation, la faveur due au talent deviennent le prix de l'intrigue jointeà l'incapacité, il reproche, pour ainsi dire, à la nature de n'avoir pas donné à l'homme le moyen de lire dans la poitrine de ses semblables. Ce n'est point par la brigue qu'il veut emporter sur des gens sans instruc- tion. Son traité d'Architecture, nous le devons à ce généreux sentiment H ne se fait point illusion sur la sécheresse de son travail, sur l'obscurité des mots qu'il est obligéde forger pour exprimer des choses nouvelles pour la langue latine. S'il compare son travail à celui des historiens et des poëtes, il sent toute l'infé- riorité de l'intérêt qu'il présente; et c'est pour être lu, c'est pour ne point effaroucher le lecteur, qu'il devient si bref dans ses descriptions 3. Vitruve, imbu des préceptes de l'école de Socrate, n'estime que les biens auxquels ne peuvent porter atteinte ni l'injustice de la fortune, ni l'inconstance des événements, ni les malheurs de la guerre. Aussi, dans l'élan de sa reconnaissance, quelles actions de grâces ne rend-ilpas à ses parents, qui ont compris pour lui toute l'importance de cette éducation qui lui a fait sentir que la véritable richesse est celle qui ne laisse rien à désirer Simple, modeste, probe et désintéressé, il n'a eu recours ni aux prières, ni aux instances pour seproduire. Faut-il doncs'étonner qu'il soit resté inconnu au plus grand nombre Plein de générosité et de délicatesse, s'il accorde un large tribut de reconnaisssance à ces grands écrivains qui nous ont fait part, dans leurs écrits, de leurs pensées et de leurs décou- vertes, il verse le blâme sur ces plagiaires qui, sans avoir une idée qui leur soit propre, se couvrent de leurs dépouilles, s'em- parent de leurs travaux pour s'en faire gloire Tous ces noblessentiments de reconnaissance, d'amour fUiaI, de générosité, de probité, de piété, forment de sa vie un ta- bleaudont toutes les parties sont si complètesqu'il n'est guère tutrod.d))iiv.vu. Introd.du )iv.;u. 3tntrod.du lic.v. httrod.duliv.v;. s Introd.du liv.m. fnnod.duliv.v)n. ET SUR SES ËCRtTS. 7 possible de regretter les quelquesdétails que des contemporains auraient pu y ajouter. Celui qui traite d'une science ou d'un art doit joindre la pra- tique à la théorie. Il ne faut pas confondre Vitruve avec ces architectes qui ne possèdent que l'une de ces deux choses. Et quel mérite ne devons-nous pas lui faire de la modestie avec la- quelle il avoue que ce n'est point comme philosophe, comme rhéteur, commegrammairien qu'il se présente aux yeux de ses lecteurs, mais commearchitecte, avec les simples connaissances qu'exige l'exercice de son art! Le lieu de la naissance de Vitruve, on l'ignore. Quelques auteurs, il est vrai, s'appuyant sur une inscription trouvée à Vérone, lui assignent cette ville pour patrie; mais l'arc anti- que sur lequel on la voit, s'il prouve qu'un architecte du nom de Vitruve en fut le constructeur, n'indique nullement qu'il soit question de l'auteur du traité, et encore moins qu'il y soit né. Voicicette inscription L.YITRYYtYSL.L.CEKDO AMCH!TECTYS. Andréas Alciat, l'un de ces auteurs, rencontre bien dans CEXoo un obstacle qui l'embarrasse; il est forcé d'avouer que tous les manuscrits portent )e mot POLLIO; mais il juge à propos de rem- placer ce nom par celui de t'ELuo, dont la signification, dit-il, est la même que celle de CEMO. Le marquis de Maffei, plein de zèlepour Vérone, sa patrie, s'est efforcé,dans sa Veronaillus- ~-N<a,de faire partager le sentiment d'Alciat; mais Philander, Barbaro et Baldi ne se rangent point à son avis, parce que dans la plupart des manuscrits on lit M.VITRIVIVS POLLIO, et non L. VITRVVIVS PELLIO. Et puis quel rapport le mot CERDo, substitué à celui de FELuo, pourrait-il avoir avec ce dernier, si l'un vient de xs~ et l'autre de pe//t~ Et puis l'archi- tecte de Vérone a placé dans son arc de triomphe, des den- ticules sous les mutules, arrangement que M. Vitruve regarde comme une faute grave. Ce qui donnerait lieu de croire que L. Vitruve est moins ancien que l'autre, c'est que plus lard les architectes mirent généralement des denticulessous les mutules, comme on peut le voir aux arcs de triomphe de Titus, de Nerva, NOTICE SUR uploads/S4/ vitruvius-27ac.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jul 08, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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