95 LITTÉRAIRE : LE CAS DE LA TRADUCTION DE THINGS FALL APART DE rme qu teur eur

95 LITTÉRAIRE : LE CAS DE LA TRADUCTION DE THINGS FALL APART DE rme qu teur eur doit sa a aussi ceux s e ied of the at the faithful. Yet another group feels that it is to the reader and the target language terary ation. Specific examples drawn from the translation of Chinua Achebe’s Things Fall ntrodu » impose dès qu’une pluralité de langues apparaît. Selon lui, ssait chez l’homme, mais ela veut dire que dans l’exercice de son métier, le traducteur professionnel cherche à ommuniquer des idées à une autre personne, et cet acte de communication devrait être ffectué dans une langue que cette personne comprend très bien. La scène décrite n’est pas ussi facile qu’elle apparaît. Pour réussir donc, le traducteur devrait assurer qu’il ommunique non seulement l’idée désirée mais aussi qu’il fasse cela en utilisant des ssources linguistiques de l’autre langue qui faciliteront l’intelligence du texte par le lecteur. oilà donc, ce qui nous mène à la considération de la notion de fidélité en traduction. La fidélité est définie par le Grand Larousse universel comme «Qualité de ce qui est onforme à l’exactitude, à la vérité». Avec la définition proposée par cette encyclopédie on eut croire, à tort, qu’une traduction fidèle est celle qui rend mot à mot l’idée du texte source. hez les traducteurs eux-mêmes, la question que l’on pose presque chaque jour c’est, la délité dont on parle, c’est la fidélité à quoi? Est-ce la fidélité au texte source ou au texte cible? Pour être fidèle, est-ce que le traducteur devrait mettre l’accent sur l’idée du texte FIDÉLITÉ AU MOT, PIERRE D’ACHOPPEMENT EN TRADUCTION CHINUA ACHEBE EN FRANÇAIS Le Résumé Le terme ‘Fidélité’ n’est pas du tout nouveau dans le domaine de la traduction, mais c’est un seul i suscite des réactions différentes chez les professionnels. Certains disent que le traduc te devrait être fidèle à la forme linguistique du texte source, d’autres disent que le traduct idélité aux contenus du texte source ou à l’intention de l’auteur du texte source. Il y en f qui affirment que c’est au destinataire et à la langue cible que le traducteur devrait être fidèle. Dan ette étude, nous allons montrer que la fidélité au mot, ou la traduction mot à mot peut être pierr c d’achoppement en traduction littéraire. Nous allons montrer des cas particuliers dans la traduction de Things Fall Apart de Chinua Achebe en français. Des solutions seront proposées. Abstract he term ‘Fidelity’ is not new to translation. It is however, the only concept that elicits var T reactions among practitioners. Some say the translator should be faithful to the linguistic forms rgue that it is to the content or the intention of the author of the source text th source text, others a ranslator should be t that the translator should be faithful. In this study, therefore, we are going to show that fidelity to the linguistic forms or word for word translation of the source text alone could be a problem especially in transl li Apart into French will be given. Possible solutions to the identified problems will also be provided. ction I La traduction que Albir Amparo (1990:9) voit comme « une solution à la punition de Babel s’ Il y a des millions d’années le langage apparai avec le langage et la diversité des groupements humains apparaissait aussi la diversité des langues. Le besoin de communication, qui est à l’origine du langage humain, donna alors naissance à la traduction. C c e a c re V c p C fi NSUKKA JOURNAL OF THE HUMANITIES, NO. 18, 2009/2010 96 source Okeke (20 C’est ce scénario tte étude, d’examiner les problèmes que le traducteur peut rencontrer lorsqu’il opte pour la fidélité au mot. Nous rticulier, montrer où le traducteur de Things Fall Apart en français, Michel Ligny all Apart en français. ducteurs du seizième et dix-septième siècles avaient l’impression que la notion A partir d à penser à autres choses. I cesseurs mais ils cherchaie te cible. oilà pourquoi en ou bien sur les mots? Quelle est la place des lecteurs du texte cible qui 01 :361) a appelé «l’audience bénéficiaire de la traduction». qui nous mène à entreprendre, dans ce allons, en pa a insisté sur cette méthode, les effets négatifs de l’approche et des solutions possibles. On ne devrait pas ignorer le fait que la notion de fidélité est à la base de toute activité traduisante. Voilà pourquoi nous croyons qu’un travail du type que nous avons entrepris sera utile non seulement pour tous les chercheurs dans ce domaine mais aussi pour tous les traducteurs professionnels, surtout ceux qui s’intéressent en traduction littéraire. Pour mener à bien ce travail, nous allons définir les mots clés: La fidélité, la fidélité au mot et la traduction littéraire avant d’aborder quelques aspects de la traduction de Things F La notion de fidélité en traduction L’activité traduisante a commencé presque aussitôt que le langage humain a apparu. Désormais la notion de fidélité qui est un mot clé dans le domaine de la traduction a connu beaucoup d’interprétations. Au début, on parlait de la fidélité à l’original, ce qui est définie par Albir Amparo (1990:14) comme « l’existence du lien souhaité entre l’original et sa traduction ». C’est peut-être cette notion de la fidélité qui était à la base de la définition que nous donne le Grand Larousse universel: « Qualité de ce qui est conforme à l’exactitude, à la érité ». v Les tra de fidélité en traduction devrait être limité au texte source. Voilà pourquoi à ce moment là l’accent était mis sur le style de l’auteur du texte source. Pour eux ce qui compte le plus uté et l’exactitude. étaient la bea u dix-huitième siècle les écrivains et les traducteurs ont commencé ls s’efforçaient de rendre l’idée du texte source comme ses prédé nt en plus les moyens de satisfaire aux besoins des récepteurs du tex 1721 Montesquieu cité par Roger Zuber (1995:289) a dit ceci: V Toute ma peine a été de mettre l’ouvrage à nos mœurs J’ai soulagé le lecteur du langage asiatique autant que je l’ai pû et l’ai sauvé d’une infinite d’expressions sublimes qui l’auroient ennuyé. Roger Zuber lui-même a ajouté: Le traducteur est l’homme qui lui rend tout facile: c’est un vulgarisateur. Nous croyons justement, quoiqu’un aient pensé récemment encore certaines critiques, que les ‘belles infidèles’ échappent à la grâce un peu molle du ‘roman historique Elle requièrent de leurs lecteurs une attitude active, au lieu d’une passivité de consommateurs. Selon ce que viennent de nous dire Montesquieu et Roger Zuber, le traducteur, pour être vraiment fidèle ne devrait pas s’accrocher au texte source seulement. Il devrait aussi NSUKKA JOURNAL OF THE HUMANITIES, NO. 18, 2009/2010 97 considérer comment sa traduction sera reçue par le lecteur potentiel du texte cible. Voilà la notion de fidélité qui est en cours. Albir Amparo Hurtado (1990 : 116) dans son ouvrage ‘La Notion de la fidélité en Traduction a presque tout dit à l’égard de la notion de fidélité. Dans son étude de la traduction en espagnol des textes écrits en français, il a souligné que: La fidélité à la langue d’arrivée et la fidélité au destinataire de la traduction sont les deux autres paramètres de la fidélité en traduction. En effet, le traducteur utilise dans sa réexpression les moyens spécifiques à la langue d’arrivée; tout ce qui est étranger à cette langue sera signe de trahison, d’infidélité. Mais cette fidélité à la langue d’arrivée est inséparable de la r comprenne bien et qu’il reçoive le même sens Être fidèle ne veut dire ni traduire littéralement, ni traduire librement: . On peut donc di dans une langue cible que la traduction: mot à mot qui, ps, à la destruction. Fid formes» est donc un vrai Jean Delisle (19 fidélité qu’on doit au destinataire pour lequel on traduit. Il a aussi expliqué pourquoi le destinataire du texte cible devrait être considéré dans l’activité raduisante. t Si l’on veut que le lecteu que le lecteur du texte français, les modifications sont inévitables… on a réinterprété le terme ‘collègues’ Cherchant un effet équivalent en espagnol; on a amplifié le titre pour que le lecteur, n’étant pas français, comprenne la même chose. Bref, on a traduit en espagnol ce que dit le texte français (1990:108). Albir (1990:41) résume ainsi son point de vue sur la notion de fidélité en traduction: définir la fidélité de nos jours revient à définir le type de lien approprié qui ne trahit ni par sa servilité ni par excès de liberté et qui permet à la traduction d’accomplir son rôle d’acte de communication. On en déduit que la notion de fidélité n’est plus ce qu’elle était. Jadis le slogan était «fidélité à l’original». De nos jours, tout cela a changé et on y a ajouté d’autres paramètres. Pour être fidèle donc, un traducteur ne devrait pas seulement s’assurer qu’il communique l’idée qui se trouve dans le texte source mais aussi qu’il répond aux besoins du lecteur potentiel en uploads/S4/ fidelite-de-la-traduction.pdf

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  • Publié le Apv 06, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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