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Cousin, Victor (1792-1867). Histoire générale de la philosophie, depuis les tem

Cousin, Victor (1792-1867). Histoire générale de la philosophie, depuis les temps les plus anciens jusqu'au XIXe siècle, par Victor Cousin. 11e édition, revue par l'auteur et publiée par M. Barthélemy Saint-Hilaire avec une table des matières. 1884. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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VI CTO II COIISIX DOUZIÈME ÉDITION REVUE PAR L'AUTEUR ETPUBLIÉE PAR M.BARTHELEMY SAINT-tlILAlHR AVEC UNE TABLE BES MATIÈRES PARIS LIBRAIRIE ACADÉMIQUEDIDIER EMILE PERRIN, LIBRAIRE-EDITEUR 35, UUAl DES AUGUSTINS HISTOIRE GÉNÉRALE BEr.v PHILOSOPHIE «05*1. - PARIS, IMPRIMERIE A. LAUURK 0, Rue do Fleurus, î) HISTOIRE GÉNÉRALE DEIA PHILOSOPHIE -DEPJJIS LES TEMPS LES PLUS ANCIENS h\ JUSQU'AU XIXe SIÈCLE i.) • I PAR /VICTOR COUSIN DOUZIÈME ÉDITION <f ! REVUE PAR L'AUTEUR ETPUBLIÉE PAR M.BARTHÉLÉMY SAINT-HILAIRE\ AVEC U.NE TABLE DES MATIÈRES \ \ PARIS LIBRAIRIE ACADÉMIQUE DIDIER EMILE PERRIN, LIBRAIRE-ÉDITEUR 38, QUAI DESAVGUST1SS, Sb 1881 Tous droits rcservêi AVERTISSEMENT DE LA HUITIÈME ÉDITION Depuis plusieurs années, nous pressions M. Cousin de faire pour l'histoire de la philosophie ce qu'il avait fait, avec tant de succès, pour la philosophie elle même, et de donner comme un pendant à son livre, devenu classique, Du VRAI,DUBEAUET DURIEN; en sorte qu'en ces deux ouvrages, consacrés l'un à la théorie, l'autre à l'histoire, on possédât toute l'oeuvre philoso- phique de M. Cousin, réduite à ses traits essentiels. Déjà, les célèbres leçons de 1829 contenaient, épiso- diqucmcnl pour ainsi dire, une esquisse de l'histoire de la philosophie. L'illustre professeur n'avait donc qu'à dégager cette esquisse des leçons qui l'entou- raient, cl à la convertir, à l'aide d'emprunts faits à ses propres écrits, en un tableau régulier, complet, dans ba brièveté môme, capable de donner une idée vraie do celte importante partie de l'histoire univer- selle, d'en inspirer le goût et d'en procurer la juste vi AVERTISSEMENT connaissance à la jeunesse de nos écoles et à tous les gens instruits. Voilà ce que nous demandions à M. Cousin, avec tous ses amis, et quelle est l'origine, le caractère et le but de l'ouvrage que nous présentons aujourd'hui au public. H ne nous appartient pas d'apprécier ce* ouvrage. Mais nous ne serons démentis par personne en disant que, pour retracer en raccourci, sans être jamais superficiel, une histoire aussi,vaste, commençant bien des siècles avant l'ère chrétienne et s'étendant jusqu'à la Révolution française, il ne fallait pas moins que la science éprouvée de l'homme qui, dans sa longue carrière, a répandu tant de lumières sur toutes les grandes époques de la philosophie, et sur tous les grands systèmes, anciens et modernes. 1» juillet ISOô. AVANT-PROPOS DKLA DOUZIÈME ÉDITION L'édition nouvelle que nous donnons au public, après des délais bien involontaires, a été revue par M. Cousin lui-môme; il l'avait presque entièrement corrigée de sa main, et il en était à la philosophie cartésienne, quand la mort l'a interrompu; \o 14 janvier 1867. On verra que les corrections qu'il croyait devoir faire encore, n'ont rien de grave ; elles ne portent que sur de légers changements d'expressions, dans un petit nombre de passages. La seule addition de quelque im- portance concerne la philosophie des Pères de l'Église. M. Cousin n'avait pas cru d'abord qu'il fût nécessaire d'en parler, et il la laissait à la théologie ; mais sur les observations de ses amis, il a réparé celte lacune, dans la cinquième leçon, Philosophie du Moyen-âge. On n'a plus à faire l'éloge de celle Histoire générale de la philosophie; dix éditions successives ci attestent suffisamment le mérite et l'utilité. Le monde savant a eu raison de goûler vivement un livre aussi bien fait ; ii AYANT-PROPOS et nous pouvons affirmer, sans aucune illusion d'amitié ou de reconnaissance, qu'il n'esl point d'ouvrage de ce genre qui égale celui-ci, ni pour la solidité du fond, ni pour la perfection de la forme. Il est même à douter qu'il soit jamais possible de faire mieux. Les histoires de la philosophie comme celles de Bru- cker, deTicdemann, dcTennemann.deRittcr, etc., ont une étendue qui répond à leur objet; c'est surtout aux érudils qu'elles s'adressent, et elles sont une source précieuse d'instruction pour tous ceux qui consacrent leur vie à ces nobles éludes. Mais le but de M. Cousin était tout autre; et il ne faut pas perdre de vue que c'étaient des leçons qu'il avait à rédiger pour satisfaire à ses devoirs de professeur. 11 a su, pour un arditoiro intelligent, condenser dans d'étroites limites tous les labeurs de ses devanciers, et ses propres labeurs, dont la prodigieuse énergie ne s'est pas ralentie pendant plus d'un demi-siècle. Il n'est pas une partie de l'histoire de la philosophie, à toutes les époques, chez tous les peu- ples, qui n'ait trouvé place dans ce tableau, auquel le philosophe et l'artiste s'étaient préparés dès longtemps, et où rien d'essentiel n'a été omis; pas un seul nom célèbre, pas un seul système n'a été oublié. L'Egypte, la Perse, l'Inde et la Chine, quoiqu'elles nous soient encore trop peu connues, y figurent à côté de la philo- sophie grecque, qui est la plus grande de toutes, et à côté dos philosophics du Moycn-àge, de la Renaissance, cl des temps modernes. Dans les siècles qui suivront le nôtre, on devra AVAMVPROPOS m nécessairement ajouter à l'histoire du passé les faits qui ne cessent de se produire et de s'amonceler, dans le domaine philosophique comme dans toutes les autres branches de connaissances; mais on ne se pro- noncera pas sur les faits antérieurs à M. Cousin avec plus de profondeur et d'équité qu'il ne l'a fait. Sans doute, l'auteur les rapporte à la mesure de son propre système; mais son éclectisme est assez large pour tout comprendre et pour garder une impartialité absolue. Les jugements qu'il porte sont merveilleusement jus- tes à l'égard des moindres théories ainsi que pour les plus illustres ; et ces jugements décisifs s'appuient sur des considérations qui peuvent être regardées comme à peu près inébranlables. Aucun critique ne dépassera M. Cousin, en traitant de la nature de la philosophie et de ses progrès, des facultés et des droits de l'esprit humain, qui n'est jamais plus puis- sant, en face de ces immenses problèmes, que lors- que, avec sa légitime indépendance, il ne relève que de Dieu, qui l'a fait et qui l'éclairc. Quant au style de M. Cousin, ce semblerait encore plus superflu de le louer. Vigueur, simplicité, correc- tion irréprochable, sobriété, éclat tempéré, véhémence contenue, enthousiasme et passion réfléchie, que jus- tifie la suprême grandeur du sujet, ce sont là ses qualités éminenles, que chacun de nous connaît et que le dix-septième siècle eût peul-ôlrc appréciées plus encore que nous. Un manuel de l'histoire do la phi- losophie peut en profiler, à l'égal d'oeuvres moins se- iv AVANT-PROPOS rieuses. Le langage admirable de Platon a beaucoup servi à la gloire et à l'influence bienfaisante de sa doc- trine, qui, à travers les âges, reste encore la plus vraie et la plus belle. Le philosophe aurait tort de uploads/S4/ cousin-histoire-de-la-philo.pdf