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Montaigne, Michel de (1533-1592). Michel de Montaigne. De l'Institution des enf

Montaigne, Michel de (1533-1592). Michel de Montaigne. De l'Institution des enfants (Essais, liv. I, chap. XXV) et extraits pédagogiques, publiés avec une notice, une analyse et des notes, par G. Compayré. 1907. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisation@bnf.fr. iOS 1IESPRINCIPAUX OUYIUGES PËD4GOGIQUES FRANCO* H ÉTRANGERS MICHEL DE MONTAIGNE DE L'INSTITUTION DES ENFANTS ' _"(E«s*i«, lit. 1, chap\\s) EXTRAITS PÉDAGOGIQUES PDBUÉS A\EC UNE NOTICE, UNE ANAttSE ETDES NOTES GABRIEL COMPAYRÉ Mcmfoie «le l'Institut TROISIEME EDITION PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET C« 79,BOULEVARD SA1NT-GEBMA1N, 79 L'hoirie HACHETTE et C'% 79,bouleyard Saint-Geimain, Paiis OUVPW-, \ I'L'MOF I<FS ftvjnvraAU CRKTiriCAT ir\PTJfUlUÎ l'KDAGÛGIOUn Brouard, anc'eniii»pcctciu fo'm'ial du l'instiiiclion publique : E^sai dhistoire nitiquedel'nislriicliun piimaue enFrance (le ITS'I jusqu'à nos )Oî//«. 1Mil, m-S, luoclié, ,.,.,,,. 5 • Omisse couionnê |»at l'Acadéime lie* «rience* mutile* otpolitique - BrouardetDefodon ;Inspection dcccolesprimah «jbVdilionrojn- plilée contai niénieiilaiixpiogiaiuiiicMlclSî»?,! \ol.iii-lf>,br. 560 —Q,i étionsdepetfaqOQie frailées aupoint ticvue dolapiépai alion ;ui\ examen* piolc-^io.meK del'enseignement pnmniie, 1>oI. m-lfi, luoclié , i » CadetdYlix) :h'Edm tilwn àfoit Hoiial. ?inU Cji an,Ainauld. Ian- celot, 'Nicole, deSan,Cuvot. CoiMel. Fontaine! Jacqueline l\i«ial, eUiails piécédés d'unem'iioduotion, 1Mil. jn-lO, luoclié. . 250 Compayre, in=pe« tcuigénéialde linsliiicliOn publique: L'eiolu- tionintellectuelle it moi «ledel'enfant, i' cdrtion1Mil. giand mS,biocbe ,,.,.,,. ... ,...*,,. . . j » Ouwate fuiiii'im^ }MI 1ieaiiùoii; française —Histoire nitiquedesdtutiines del'éducation enTniuce depuis tevn'swlc; I' édition. 2 \oI.in-16, biocliés 7 » Oinia^è rniufli.titi jeu1AniUiiiie fiai fise Ptpai l'Àraili me des Sciei ces u>oialc« clpolitique 11. — Etudes surl'enseignement et »url'éiUiialum. 2'édition, i vol. in-1fi. broché......... 5.">0 Fénclon: /),• ledmalton des filhs'texte collalionné MU l'édilionde 10S7, :i\ecdLs noies pédagogiques et explicatives, pii M.CIi. licfo- don1\ol sn-10, broebé . . , i » Gréard(Oet.î. dei'^r-idénue fiançai«i* : l'Education desfemme* parlesfemme* 1Indes etpoi Isaits {Féiielon, Mme de Mamlenon, Mme delambeit, J-I.l<on«eau, Mme dTpina}, Mme \eckci,Mnie lîoland), 7* édition, 1\o) in-16, luoclié ..... 330 —Education etins-ti mhouEnseignement piimaire. 4" édition 1\ol. m16,luoclié . , . . . , . ... 5 50 Kergomard {Mme Yïrniî>i»or(i iceçt*m'iaie de» école= niitonulle*: I'Education motet mliedons l'école. 2vol.in-l(î, luochés. 7 » Lantenois {A ), Guide del'Instituteur etdelliisjiltitjicem point de\ueadniniMt.Uif. 1xol in10,broebé. . . . 3^» I ocko:Quelque* pensies sur l'fdmation. Tidduclion nouvelle pai M. Coinpajié. 1\ol.in-iC, luoclié . 250 Maintenon {Mme de): Extraits- deseslettu.s sutl'éducation, axée uncïutiodiictiondeM. 0.Giéaid,del Académie française, 6* édition. 1vol in-lti, luoclié 2bû Montaigne : De l'Institution des enfants, publiée avecunenotice. uneanaljse etdesnotes, parM. Compiuc. I xol.in-10, br 1 » Pécaut{F.)L'editcotionpubhqiieetla vicnaUowile. 1\. in-lC,br. 5 » Plchard:Xonleau Code del'Insti action primait e,10* édition (1006) entièiementiefondue,pai M.Wi-*eiuans. 1\ol.in-16, bioclié.6 » Rèmusat(Mme) •Es'ajturl'éducation des femmes, piécédé d'une élude, paiOcl.Giéard del'Académie fiant.aise. 1x.in16, b. 5 » Riant(D'):II</(;tcwc4Cfl//iîjc. 8'éditIMII.III lG,a\Pcfigiues, bi. 550 Rousseau(J-J.) : Emile oude l'éducation, fragment du îme II publié avec uneîiiliodiitlion et de* notespaiM. JuleiSteeg. in-i6, bi y , . .-. 7.')C. 59987. — Impunie] teLuiint, medeHeuru», 9,hPaus. —7-1907. MICHEL DE MONTAIGNE DE ^'INSTITUTION DES ENFANTS A LA MEME LIBRAIRIE Compayrè (G.): Jli-itoircciitique desdoctrinesde Véduialion en Fiance députe le \\ic siècle; 'r édition. Deuxxol. in-lf>hio- cliés. 7 fr. OLIXrage couionnc par1'Atadi.niie française et par l'Académie de> sciences morales et politique». — Éludessur renseignement el s»»» l'éducation,'2e édition.Unxol. in-10,bioché. 3 fr.50 .—L'évolution intellectuelle et moralede l'enfant, Sédition.Un vol. in-Sjbroché. . f»fr. Oaviage couronné parl'Académie fraïuai^c Condorcet : Rapportetprojetdedécretsur l'organisationgénérale de l'instruction publique: éditionnomclle, avec introduction'et commentaires parM.G.Compaxie". Unvol.in-ltîjbroché. 1 fi. Locke: Quelques Penséessur Vcducalxon, liaduction nomellepar M.Compaxré, 1' édition.Unxol.in-]t»j bioche. 2 fr. 50 599S7. —Imprimerie LAHURE, 9,ruedeFieurus, àPans COLLECTION DES PR1SCIP.UAOUVRAGES PEDAGOGIQUES FRANÇAIS ÏT FTRANGrRS MICHEL DE MONTAIGNE BE L'INSTITUTION DES ENFANTS (ESTAIS, Ifi',I,chap. x\x) i ET ^'^EXTRAITS PÉDAGOGIQUES PUTLU's AX1C liM:NOTICE, UNE ANALYSE ET DES NOTES TAU GABRIEL COMPAYRÉ Membre de1Institut _ ; TROISIÈME ÉDITION PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET C" 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79 1907 INTRODUCTION LA PÉDAGOGIE DE MONTAIGNE I LE MOUVEMENT PÉDAGOGIQUE DU SEIZIÈME SIÈCLE, La pédagogiemoderne commencevéritablementavecle seizième siècle: à peinepréparéejusque-làparquelques essais plus méritoiresque féconds,elle a pris son essor avecles lettrés, avecles éruditsde la Renaissance. Aucunsièclepeut- être n'a été plus riche que celui-là en oeuxresscolaires.11 suffiraitpour s'en convaincre de jeter les yeuxsur le Réper- toire desouvrages pédagogiques du seizième siècle, publiéen 1886 dans la collection desMémoire* et documents du Musée péda- gogique.Danscegrosvolume in-8°,oùl'onapatiemment cata- loguéles livresd'éducation quepossèdent nos bibliothèques de France,nous trouvonsles preuvesirrécusablesdu prodigieux travaildeshommes delaRenaissance, elle relevé, pourtantin- completencore,de leursinnombrables écritsà l'adressede la jeunesse.Cesont d'aborddesgrammaires,des dictionnaires, des éditions d'auteurs grecs et latins, des traductions,des traitésderhétorique,desmanuelsdelittérature: cesont aussi deslivresd'histoire,degéographie, desoeuvres de morale,tan- tôt sousformedecatéchismes, tantôt sousformede dialogues, de fableset de proverbes;des livres d'arithmétique,de géo- métrie,de cosmographie, et môme,quoiqueen moinsgrand 0 INTRODUCTION nombre,d'histoirenaturelle et de physique;ce sont enfin, après les livres de classeproprementdits, des centainesde traités d'éducationgénérale.« Beaucoup de personnes,même instruites, dit avec raison M. Buissondans le Rapport au Ministre qui sert de préambuleau Répertoh-e, ne saventpas bience qu'a été, dèsles premièresheuresde la Renaissance dans notre pavs, le mouvementscolaire,contre-coupimmé- diat du mouvementlittéraire. Noshumanistesn'ont pas été desdélicatségoïsteset dédaigneux :leur premiermouvement au contraireest d'appelei'à lalumièrelesjeunesgénérations. Chacund'eux, tour à tour, tout ensemble,est étudiant et professeur,égalementardent, égalemententhousiastedans l'un el dans l'autre rôle. Tous brûlent d'apprentie et tous d'enseigner. LaRenaissance deslettresest du mêmecoupcelle desécoles.Il n'y a pas,dans l'histoire,deplusbeauspectacle: jamais l'esprit humainne mit plus de candeur et n'éprouva plus de joie à luire la découvertede son bon droit, à se sentir capablede connaîtrelevrai,d'admirerlebeau,de vou- loir le bien; jamais il ne crut plus facile,plus simple,plus naturel de transmettre par l'enseignementle savoir, la science,l'art, tout le patrimoinede l'humanité.» Lemouvement de la Renaissance n'est donc pas seulement un réveilde l'espritlittéraire: il a été avecKr.tsme, avecRa- belais,avecMontaigne, avec d'autres encore,un efforttenté pour réformer l'éducation;pour y introduite des principes nouveaux, et par-dessus toutl'idéedelà naturehumaine,trou- vant dans bonpropre fonds,dans les oeuvresde son génie, les mojens de s'instruireet de s'élever.Et cet effort n'a pas abouti seulement à quelques apeieus théoriques, perdus dans les Essaisde Montaigne ou dansle Gargantuade Rabe- lais : il s'est manifesté pratiquementdans les faits, dans des institutionsréelles,commelecollège de Strasbourgdirigepar^ le célèbre Murm(1537-158H), commele collègede France, fondéen ihôd; il s'est manifestéaussi dans l'enseignement de Claude Badnel,à Nîmes,de MalhurinCordier,à Bordeaux. Maiscelte reprise de l'humanitépar elle-même,ce retour marquévers la nature et vers l'art antique, celte idéed'un développement touthumain,natureletnormal,parla raisonel par la liberté, cet essoradmirabled'espritqui faisaitdire à Etienne Dolet,en 15o0: « les lettres sont mainlenanten honneur plus qu'elles n'ont jamais été; l'étude de tous les arts est florissante»; tout cela ne dura pas. Et à la lin du IMRODUCTIO.W 7 siècle,EtiennePasquierpouvaits'écrier avecamertume: «Je vois bien quelquesflammèches,mais non celle splendeur d'études qui reluisaitpendant ma jeunesse ». Pourquoi cela n'avait-ilpas duré? Parcequeles querellesreligieuses avaient repris lepremierrang dans les préoccupations deshommes: parcequ'à une éducationlibérale,éclosesousle soufflede la Grèceet de Rome,s'élait substituée de nouveau,durant la secondemoitié du seizième siècle,et dans l'ardeur des que- rellesthéologiques, soitl'éducation protestante,soitl'éducation catholique: de toute manière, quoiqueavec des tendances très diverses,une éducationecclésiastique et confessionnelle. N'oublions pasen effetquequelques-uns deshérosde l'éduca- tion humaine,naturelle et rationnelle,conçuedans lespre- mièresannéesde la Renaissance, enontété aussiles marivrs, que la Renaissance n'a pas été dansses débutsla réapparition triomphanteet heureuse,dansla paix des consciences et dans l'accueil aisé d'une svmpathieimmédiatementacquise, des tiadilions de l'anliquité. Tout au contraire, elle a été une Julie,un combatpied à piedcontrela routineet lespréjugés du moyenâge; un ensemencement laboiieux, à travers la tempête, de uploads/S4/ compayre-de-l-x27-institution.pdf