L'Afrique du Nord illustrée. 1930/04/26-1930/05/02. 1/ Les contenus accessibles
L'Afrique du Nord illustrée. 1930/04/26-1930/05/02. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisation@bnf.fr. L'AFRIQUE DO NORD ILLUSTREE Annonçasl ANNONCES II L'AFRIQUE DO NORD ILLUSTREE L'AFRIQUE DU NORD ILLUSTREE ANNONCES III ANNONCES IV L'AFRIQUE DU. NORD ILLUSTREE L'AFRIQUE DU NORD ILLUSTREE ANNONCES V ANNONCES VI L'AFRIQUE DU NORD ILLUSTREE L'AFRIQUE DU NORD ILLUSTREE ANNONCES VII ANNONCES VIII L'AFRIQUE DU NORD ï LLUSTRE E L'AFRIQUE DU NORD ILLUSTREE ANNONCES IX ANNONCES X r.'AFRIOUE DU NORD tUtlSTUF" L'AFRIQUE DU NORD ILLUSTREE ANNONCES XI ANNONCES JXH L'AFRIQUE DU NORD ILLUSTREE Prix du numéro : 2 francs. SAMEDI 26 AVRIL 1930 25' Année. — Nouvelle Série, N° 469. DIRECTION ET ADMINISTRATION : 3, Rue Pelissier, ALGER Agence à PARIS : 28, Rue Beaurepairp — Tél. Nord 2B.84 ABONNEMENTS: ALGERIE-TUNISIE-MAROC FRANGE : Un an 120 fr. Un an : 60 fr. ETRANGER : Un an 160fr. moto loicnncK" Los Manifestations du Contenais de l'Algérie.- M. Bordes,GouverneurGénéral,reçoitau Palaia d'Eté les Victimesde la Guerreet AnciensCombattants. L'AFRÎQUE DU NORD ILLUSTREE CHRONIQUE PB LASBMAINB Le Maroc des écrivains «Le Maroc, a dit un humoriste, est un pays froid dont le soleil est chaud ». Pour être spirituelle, la définition n'en est pas moins un peu sommaire. Et beaucoup d'esprits sérieux qui s'intéressent à la France d'outre-mer rie s'en satisfont pas. Ceux-là cherchent \à découvrit, à travers. les écri- vains, ce qu'est réellement ï'enipire chéri- fieii. Mais la documentation livresque dispo- nible reste bien incomplète. Les écrivains d'imagination,"-— et ce sont, de beaucoup les plus nombreux, — ont surtout parlé du Maroc rpniantique et féodal ; pays de mos- quées, de minarets, de marabouts, de pal- miers,-de 4oums, de bourriquots et de cha-: nieaux ; pays aussi d'armes damasquinées, de jolis cuirs, de tapis, de thé à la menthe,: de baroud, de danseuses et de femmes voi- lées. ;.-..".' Un !Maroc nouveau est cependant né à côté de l'ancien et qui surprend et déroute les chercheuïs par sa complexité. Lorsque l'explorateur Jean Hess publia, voila bientôt trente ans, son livre truculent et passionné : Israël au Maroc, cet ouvrage fit quelque bruit. Néanmoins, avec le temps on l'oublia. Depuis lors, il est vrai, d'autres événements et d'une autre importance se produisirent, comme par exemple le coup d'éclat de Tanger et celui d'Agadir, la grande guerre, et aussi la campagne contre Àbd-el- Krim dont Hubert-Jacques écrivit une belle histoire, mais incomplète et partiale. Les frères Tharaud, invités pour ainsi dire permanents du maréchal Lyautey, nous révé- lèrent avec beaucoup plus de talent que d'exactitude, des à côté curieux de la yie et des moeurs marocaines, dans deux ou trois de leurs livres, et plus spécialement dans Marrakech et les Seigneurs de l'Atlas. Simultanément, deux bons auteurs, moins brillants peut-être, mais infiniment mieux documentés, nous introduisirent dans la So- ciété berbère. Le premier "Maurice Le Glay avec ses Contes de la Plaine et des Monts et Baddah fille berbère ; le second Paul Odi- not avec Le Caïd Abdallah. Et ce furent aussi M"""Titaïna et Célarié, et le fougueux Jean Renaud dans des oeuvres diverses et Camille Mauclair et Bouchor avec Fez ville sainte qui tentèrent de nous faire voir le Maroc, tel qu'ils l'avaient vu. Mais quel Maroc ? Un Maroc encore truqué, presque turque, revêtu des oripeaux d'une réalité à peu près com- plètement imaginaire. Le Maroc de Pierre Dumas serait plutôt un guide pour les artistes et Le Petit Maroc de l'amusant et délicat Alphonse M,étérié; dont on ne connaît encore que quelques jolies pages, devra, semble-t-il, son charme à la fantaisie beaucoup plus qu'à la véritc totale. Enfin, il y eut Claude Farrère et quelques autres auteurs que j'oublie ou que je passe, pour ne pas avoir l'air d'écrire une biblio- graphie. Nul d'entre eux, cependant, n'a deviné, n'a prévu le Maroc d'à présent, d'aujourd'hui. Ce Maroc neuf n'est raconté que par les journalistes, au jour le jour. Ce sont eux les historiens de la petite histoire marocaine. Les historiens de la grande viendront plus tard, fouiller dans les gazettes africaines et recheï'Cher, de la première à la dernière ligne les petits faits dont l'ensemble expliqué la vie des peuples et des sociétés. Les annonces mêmes les éclaireront sur les moeurs et l'économie du pays, et fixeront pour eux, avec le renfort de quelques statis- tiques, les successifs degrés de sa prospérité. Lors du tout récent voyage des membres d'une délégation de l'Association Profession- nelle de la Presse Républicaine à travers l'.« Empire Fortuné » .et .'guelques heures avant de remonter sur le bateau qui les de- vait reconduire en France, leur président M. Latapie, ÏÏisàit publiquement à, peu près i ceci : «Messieurs, -avant toute chose, nous devons faire amende honorable. Reconnaître ses torts et son ignorance n'est qu'une preu- ve de bonne foi. Nous reconnaissons les nô- tres envers, vous et envers votre oeuvre. Le Maroc que nous venons de parcourir,— bien trop rapidement à notre gré,"mais pas assez pour ri?avoir ni vu ni Compris,''— est une. révélation. En France, on vous ignoré, vous les pionniers. On ignore le Maroc, et ce que des Français y ont fait et ce que d'autres Français y font. Pis encore : on vous mécon- naît ! Et .nous-mêmes dont c'est pourtant le métier d'être renseignés et d'informer le pu- blic, nous en étions encore au Moghreb féo- dal, au Maroc de la légende et, dés thèmes romantiques, ou bien à celui de Farrère et des « Hommes Nouveaux ». Bouron n'est pourtant pas si vieux, puisqu'il vivait au temps du Maréchal, votre premier et inou- bliable animateur. «Mais, combien nous seiltôns.que vous ayez parcouru un immense chemin depuis. Bourron ? Qui ça Bourron ? Voilà longtemps, dix ans peut-être déjà que l'espèce a dispa- ru. Di ans, c'est-à-dire, pour vous qui avalez le temps, les distances et le progrès avec une extraordinaire facilité, à peu près un siècle. Votre cadence étonnerait les américains^ «Vos fermes, vos ports, vos villes sortent de terre comme par enchantement. Vos rou- tes sont uniques au monde, vous équipez le pays selon les plus modernes formules ; sa prospérité n'est pas discutable dans son en- semble. Votre agriculture est à la fois en pleine évolution et en plein développement, et votre industrie minière stupéfiera peut- être un jour le monde. Dans cinquante ans, dans vingt ans, sait-on, vous aurez achevé d'édifier un grand Empire ! «C'est de cela que nous sommes émerveil- lés, nous qui pourtant avons vu tant de mer- veilles au cours dé notre longue carrière. C'est pour cela que vous devez être félicités. Nous allons l'écrire dans nos journaux, et nous ne cesserons de le répéter dès notre retour en France, afin que l'on vous con- naisse, que l'on ATOUS admire en vous aimant ». Pour flattés qu'ils soient d'un pareil lan- gage, les Marocains n'en demandent pas tant. Le premier souhait qu'ils forment c'est qu'en France on leur fasse un peu plus confiance. Leur labeur mérite autre chose que le scep^ ticisme et le doute. Passe encore qu'on l'ignore uploads/S4/ 1930-04-26-adni.pdf
Documents similaires










-
39
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mar 05, 2022
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
- Taille du fichier 9.8246MB