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UN FILM ÉCRIT ET RÉALISÉ PAR AMANDINE GAY CG CINÉMA et BRAS DE FER présentent UN FILM ÉCRIT ET RÉALISÉ PAR AMANDINE GAY AU CINÉMA LE 23 JUIN 2021 FRANCE • 2021 • 1H40 • 2.35 • 5.1 • VISA N°148 912 Photos et Dossier de presse téléchargeables sur www.filmsdulosange.com PRESSE MONICA DONATI Tél.: 01 43 07 55 22 / 06 23 85 06 18 monica.donati@mk2.com DISTRIBUTION LES FILMS DU LOSANGE 22 Av. Pierre 1er de Serbie - 75116 Paris Tél.: 01 44 43 87 15 / 17 / 25 www.filmsdulosange.com Un film écrit et réalisé par AMANDINE GAY • Avec JOOHEE BOURGAIN, MATHIEU ANETTE, ANNE-CHARLOTTE, NIYONGIRA BUGINGO / NICOLAS GUIEU, CÉLINE CHANDRALATHA GRIMAUD • Son/Montage image ENRICO BARTOLUCCI • Montage son ROSALIE REVOYRE • Mixage XAVIER THIEULIN • Étalonnage LIONEL KOPP • Direction artistique CONSTANCE GUISSET avec la complicité de LUCIE VERLAGUET et le concours de WERONIKA GREC, MARINE QUÉRÉ • Musiques originales IFÉ, ARNAUD DOLMEN • Produit par CHARLES GILLIBERT, ENRICO BARTOLUCCI, AMANDINE GAY • Coproduit par GENEVIÈVE LEMAL • Une production CG CINÉMA et BRAS DE FER • En coproduction avec FRANCE 2 CINÉMA, SCOPE PICTURES • Avec la participation de FRANCE TÉLÉVISIONS, LES FILMS DU LOSANGE • En association avec MK2 FILMS, COFINOVA 16, CINÉMAGE 14, INDÉFILMS 8 • Avec le soutien de LA RÉGION ÎLE-DE-FRANCE en partenariat avec le CNC • Avec le soutien du TAX SHELTER DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL BELGE VIA SCOPE INVEST • Développé en association avec L’ATELIER et COFINOVA DÉVELOPPEMENT 15 • Ventes internationales MK2 FILMS • Distribué par LES FILMS DU LOSANGE © 2020 • CG CINÉMA • BRAS DE FER • SCOPE PICTURES • FRANCE2 CINÉMA LISTE TECHNIQUE UNE HISTOIRE À SOI — 4 — UNE HISTOIRE À SOI — 5 — SYNOPSIS I els s’appellent, Anne-Charlotte, Joohee, Céline, Niyongira, Mathieu. Iels ont entre 25 et 52 ans, sont originaires du Brésil, du Sri Lanka, du Rwanda, de Corée du Sud ou d’Australie. Ces cinq personnes partagent une identité : celle de personnes adoptées. Séparé.e.s dès l’enfance de leurs familles et pays d’origine, ils ont grandi dans des familles françaises. Leurs récits de vie et leurs images d’archives nous entraînent dans une histoire intime et politique de l’adoption internationale. ■ UNE HISTOIRE À SOI — 6 — UNE HISTOIRE À SOI — 7 — Pourquoi avoir choisi ce format d’entretien avec Pénélope Bagieu à vos côtés ? Amandine Gay : Comme j’ai une parole politique, je parle souvent seule, j’ai du mal à avoir des conversations artistiques dans l’espace public, on ne me propose jamais de rencontrer d’autres artistes. J’aime le travail artistique de Pénélope et ses opinions politiques, donc j’avais envie de sa présence. Pénélope Bagieu : J’ai suivi le processus de création de ce documen- taire depuis ma rencontre avec Amandine il y a deux ans à New York. On avait passé des heures dans un café à parler de la difficulté d’avoir des voix dissonantes dans nos milieux artistiques. J’avais vu Ouvrir La Voix déjà deux fois. Je me souviens que ce qui m’avait donné envie de voir le film c’était la rumeur que le film avait du mal à être distribué. Le parcours et la mythologie font aussi partie de premier film. Le fait que des décideurs dans l’industrie du cinéma aient pu penser que c’était un sujet niche, montre à quel point on n’a pas encore l’habitude d’avoir des personnes noires comme casting principal à l’écran. Amandine, comment est-ce que votre approche artistique rejoint celle de Pénélope ? AG : On partage une forme de sensibilité et de recentrage de la narration sur l’expérience des femmes et des minorités. On va écouter et retranscrire la parole, le parcours, de groupes qui ont été historique- ment méprisés. Que ce soit dans le trait de crayon ou dans la façon dont on les filme, on leur donne une prestance, quelque chose qui brille. Je trouve que la représentation des femmes est souvent un peu terne, en demi-teinte, les femmes sont juste là en soutien de la narration princi- ENTRETIEN ENTRE AMANDINE GAY ET PÉNÉLOPE BAGIEU Mathieu Céline Niyongira J oohee Anne-Charlotte UNE HISTOIRE À SOI — 9 — pale. Je pense que dans notre travail, on met les femmes au centre dans une perspective qui percute les gens. Quand je vois sur les réseaux sociaux les petites filles qui écrivent à Pénélope en lui disant qu’elles se sont misent à dessiner, c’est particulier, elle réussit à toucher son public. Ce qui me fait écho c’est quand tu arrives à aller parler aux tripes. Vos œuvres respectives, que ce soit la bande dessinée Culottées ou le documentaire Ouvrir La Voix ont aussi eu un impact fort dans l’imagi- naire collectif. AG : Oui, moi ce que j’aime c’est que le dessin, la BD, c’est une forme d’art démocratique qui s’adresse à tout le monde. Il faut question- ner pourquoi ces arts sont considérés comme mineurs, le documentaire par rapport à la fiction ou la BD par rapport à la littérature ou la pein- ture. C’est aussi parce que ceux qui s’y intéressent sont les personnes moins lettrées, les femmes, les minoritaires et c’est ça qui rend l’art mineur, et pas à cause de la qualité esthétique première. PB : Oui et autant appeler un chat, un chat, la BD c’est aussi un art populaire. Et la BD se réclame fièrement de ça. Dans Ouvrir La Voix les visages étaient au premier plan, dans Culottées chaque planche commence par un visage encadré, dans une Histoire à soi les visages disparaissent. Comment avez-vous travaillé la mise en scène des visages. AG : Dans Ouvrir La Voix, c’était essentiel de mettre les visages, et de faire exister ces femmes dans l’espace public, dans leur diversité de corps de femmes noires. En dehors de ce qu’on peut déjà voir, c’est à dire soit l’archétype de la femme noire grosse de la Caraïbe avec un côté rassurant comme Firmine Richard, soit les filles très claires de peau avec les yeux verts qui se rapprochent de la blanchité, exotiques mais pas trop. Je montrais les visages manquants. On me dit souvent que les femmes dans mon film sont belles. Mais la question c’est comment tu les représentes. J’avais choisi une mise en scène qui mettait en valeur leurs expressions, la vie qui émane de leurs visages, la caméra légèrement en contre plongée, en lumière naturelle. Ce que j’aime dans le trait de crayon de Pénélope c’est aussi que ce n’est pas “cute”, elle donne une prestance aux femmes qu’elles dessinent. En tant que femme noire on n’a pas accès à des images de femmes noires considérées comme belles ou féminines ou sexy. Il y a donc une subversion à représenter des femmes noires comme désirables. PB : C’est vrai qu’elles sont très belles. On a tellement peu l’habitu- de d’une tridimensionnalité dans les portraits de femmes noires. Le fait qu’elles ne soient pas l’arrière-plan de quelque chose, que ça soit elles le sujet les rend aussi belles. De la même manière que si tu passes trois heures avec quelqu’un tu peux le trouver charmant parce que tu le vois UNE HISTOIRE À SOI — 10 — UNE HISTOIRE À SOI — 11 — traverser la palette de ses émotions. Dans ton film, elles ont des propos malicieux, elles sont drôles, donc tu es charmée, tu as envie de toutes les connaitre. Je me suis dit que je pourrai les entendre parler pendant 10 heures, et que je n’en ai jamais l’occasion. AG : Pour Une Histoire à Soi, c’est une autre approche. On est dans le portrait dans le sens où on est dans le récit de vie. Je suis passée de 24 personnages dans Ouvrir La Voix à 5. On se centre sur la per- sonne, sur un parcours. Son portrait, c’est sa vie. J’aime bien trouver un concept dans la forme filmique qui adopte le propos que je veux défendre. Je suis passée du genre de “tête parlantes” pour Ouvrir La Voix au genre du film d’archives pour Une Histoire à Soi. C’est une forme parfaite pour raconter les vies de personnes adoptées, puisque les archives sont au centre de leur existence, qu’elles en possèdent ou non. La forme fait donc écho à un des enjeux centraux dans la vie des personnes adoptées. À partir de là, je me suis demandée si je pouvais tenir un film qu’avec des archives. Le film d’archives comme genre est très codifié, on imagine que de manière classique ça commencerait avec une voix off disant “l’adoption internationale se développe à par- tir de la Deuxième Guerre mondiale…”, avec des images en noir et blanc d’enfants qui descendent de l’avion et puis on passerait sur un face caméra de quelqu’un qui raconterait son adoption. Moi j’ai voulu redonner un côté cinéma à ce genre-là. Les archives c’est de la matière. Je pense qu’on a n’a pas besoin de voir le visage de mes personnages pour en faire le portrait. A la fin du film tu sors en uploads/s3/ uhas-dossier-presse-2.pdf

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