Histoire des Arts Temps modernes et contemporains Partie II L’art au XXème sièc

Histoire des Arts Temps modernes et contemporains Partie II L’art au XXème siècle :  L’expressionnisme Une nouvelle forme d’art. Au XXème siècle une évolution s’effectue vers l’irréalisme. Conduit à des œuvres en rupture avec la nature, l’émergence de nouveaux langages dont l’expressionnisme, c’est une nouvelle tendance qui apparait en France et en Allemagne vers la fin du XIXème, mais surtout en Allemagne dut au désir de contestation. Le pouvoir de Guillaume II, qui régule un art strict pour la monarchie, l’expressionnisme tente donc de contester cela. Il existe un principe fondamental à toutes les formes de l’expressionnisme, c’est la nécessité intérieure, c’est la représentation du monde à travers la vision de l’artiste, cela prime donc sur les lois ancestrales de la représentation. En France, c’est le groupe des fauves qui en fait usage, en Allemagne, il s’agit de deux grouppes, un autour du peintre Kandinsky Vasileski.  Préambule  La fin de l’illusionnisme. En effet c’est un refus des artistes de se laisser imposer cette forme d’art, c’est tout le XXème siècle qui veut se faire différent. Ce changement, qui n’est pas habituel car depuis longtemps cette tradition, dans la figure il était vu comme nécessairement une imitation de la réalité extérieure. Exemple : Jan Van Eyck, La Madone au chancelier Rolin, v.1430 Andrea Mantegna, La mort de la Vierge, v. 1460-1470 Ces deux œuvres reprennent le thème de l’ouverture sur le monde. Le triomphe de l’illusionnisme provient de la parabole de Parrhasios et Zeuxis, Zeuxis lui dessine des raisins à l’allure réel lors d’un concours, et Parrhasios lui a peint un trompe l’œil et a réussi de tromper Zeuxis et il est ainsi déclaré vainqueur. La peinture est donc en quelque sorte un leurre, elle trompe, et donne aussi une impression de profondeur.  La rupture Elle se fait au XIXe siècle, fondé sur la valeur de l’autonomie des moyens, et la qualité de leur expressionnisme, les moyens sont la surface, la peinture, la technique… Qui sont ce qui permet d’étager l’étage, mettre de la profondeur, ou de donner l’illusion de volume, mais dans l’expressionnisme se voit retrouver sa forme véritable. Découverte de l’autonomie de l’œuvre. Paul Cézanne : La vérité en peinture Pommes et oranges, v. 1899, Musée d’Orsay, Paris La peinture se différencie de cette illusion, avec le « comment c’est peint », ce n’est plus le sujet du tableau qui intéresse mais comment la toile est peinte et quelle vision il laisse place. L’artiste agit volontairement, il se détourne de la perspective pour donner un nouvel ordre. Il a donc multiplié les angles de vu des pommes, la lumière aussi touche différemment. C’est aussi une vision interne. Paul Gauguin : le synthétisme de la couleur et de la ligne La plage du Pouldu, 1889 Pont Aven. Dans l’art de Gauguin, la nature devient un motif autonome et décoratif. Il ne veut pas se plier aux critères qu’il trouve fade de l’académie. Il va donc s’éloigner de tout, afin que dans une certaine liberté, de donner un nouveau sens dans ses œuvres. Il dira « Je veux vous enseigner la vérité dans la peinture ». Il veut dénoncer la prétention de l’art à vouloir imiter la nature. Il ne veut pas représenter le réalisme. On parle à propos de ce type d’art, d’un art synthétique car elle ne renvoi qu’à elle-même. Ici une synthèse entre la couleur et le dessin. Ainsi durant la seconde moitié du XIXe, les artistes tentent de renverser l’académie qui pour eux a lancer une certaine sécheresse dans la peinture. La photographie : Découverte au début du XIXe, la photographie sert à imiter la réalité, faisant ainsi perdre cette notion représentative de la peinture. Exemple : Nadar, Portrait de George Sand. Les cultures archaïques et « primitives » Une autre découverte est aussi importante pour les peintres novateurs qui veulent en finir avec l’art occidentale et classique. Ce sont les arts dits « primitifs », et Gauguin va se tourner vers celle-ci afin de se renouveler. Personnage en pierre, Oipuna, vallée du Puamau, Hiva-Oa, Iles Marquises, 259 cm. Exemple : P. Gauguin, Etude d’un tiki, 1895-1897, crayon et encre de Chine. On découvre aussi l’art archaïque, on découvre aussi l’art Egyptien, et ceux dès la fin du XVIIe. Ces pays qui on était explorés ou conquis intrigue les artistes contemporains.  L’expressionnisme « C’est seulement à partir de 1900 que l’art appliquera son lyrisme à exalter ce qui ruine la quiétude, ce qui évoquera la tension, la discordance, le risque et l’aventure. Désormais, il ébranle, il nie, il cris. A l’harmonie succède le heurt et l’agression. » René Huygue, Le monde et l’art Moderne. Henri Matisse, Femme au chapeau, 1905.  Les précurseurs Henri de Toulouse Lautrec, Vincent Van Gogh, Paul Gauguin, les Nabus, les néo- impressionnistes : Georges Seurat et Paul Signac, Paul Cézanne, Edward Munch.  Un style en opposition A l’impressionnisme et au symbolisme, l’expressionnisme romps totalement avec ces genres. « La lumière n’est pas supprimée, mais elle se trouve exprimée par un accord des surfaces colorées intensément » Matisse. Le rejet avec le symbolisme est bien plus net, il est bien plus bourgeois et dépend lui aussi des règles en opposition avec l’expressionnisme.  Les Fauves  Reconstitution historique Salon d’Automne de 1905 : Salle n°7 : Henri Matisse, Raoul Dufy, Albert Marquet, André Derain, Georges Rouault, Maurice de Vlaminck, Othon Fresh, c’est dans cette salle 7 qu’ils se réunirent tous. Certains se connaissaient déjà. Louis Vauxcelles : « C’est Donatello parmi les fauves », in Gil Blas, 1905. C’est donc de là que le nom de Fauve est resté. Document : L’illustration 4 nov, 1905 Ce qui marque l’expressionnisme c’est l’exaltation des couleurs, leur indifférence à la perspective, mais aussi des formes parfois étranges. Avant 1905 :  Atelier de Gustave Moreau : Matisse, Albert Marquet, Georges Rouault ;  Les Havrais : Georges Braque, Raoul Dufy, Othon Friesz ;  Atelier de Chatou : Mourice DE Vlaminck, André Derain.  Les sources du fauvisme  Paul Gauguin, Paul Sérusier Exemple : Paul Gauguin, La vision après le sermon, 1888, Nation Gallery of Scotland, Edimbourg Les couleurs sont très marquantes, très vive, la propriété de ces œuvres sont qu’elles sont réalisées afin de troubler, avec des formes qui dérangent. L’œuvre de Gauguin est inspirée de l’art japonais, des gravures japonaises, de plus la peinture est faite comme si cette scène était plate, le rouge vif qui inonde l’arrière, qui donne à cette représentation inventée avec un mélange d’une scène réaliste, et d’une scène inventé, ramené par ce plat rouge. Second exemple : Paul Sérusier, Le talisman, 27x21cm, 1888, Musée d’Orsay La couleur est mise en avant, elle prime réellement que sur la fonction représentative de l’œuvre, faisant presque oublier le paysage. C’est sous la direction de Gauguin que Sérusier son disciple va peindre cette œuvre très petite. Paul Signac, Portrait de Félix Fénéon Les néo-impressionnistes mettent en place la touche divisionniste. Henri Edmond Cross, L’air du soir, 116x164, 1893, Musée d’Orsay Il se met lui aussi a utilisé des couleurs pures, intenses. Composition harmonieuse, synthétisme entre la couleur et de la ligne. Il répond donc à l’harmonie supposé de la société. C’est une sorte d’utopie qui est représenté avec aussi son œuvre : La clairière, 1906-1907, qui représente toujours une société heureuse mais Celle-ci un peu plus fougueuse. C’est d’exalter cette émotion par les couleurs qu’il représente. En 1904, Matisse séjourne à Saint-Tropez : il adopte la touche divisée. Sa manière impulsive s’est discipliné sous l’influence des néo-impressionnistes : Seurat, Signac… Henri Matisse, Nu dans l’atelier, 1899, avant 1904, Matisse connait déjà le pointillisme il s’essai sur ce tableau. La peinture apparait seule et non discipliné car les coups de pinceaux sont dans tous les sens. Il y a une sorte de rapidité, une hurge. Albert Marquet, Matisse dans l’atelier de Manguin, 1905. George Seurat, Une Baignade à Asnières, 201x300 cm, National Gallery, Londres. Une exposition de Seurat va marquer son influence. C’est lui l’inventeur du divisionnisme. Valtat est lui aussi un des précurseurs du divisionnisme. En 1895-1896 il réalise Valtat, La Teste de Buch, une œuvre elle aussi en point divisé, avec aussi les couleurs intenses, et la forte lumière. Vincent Van Gogh, est lui aussi une source d’inspiration de l’expressionnisme, avec aussi le tableau : Saules têtards au coucher du soleil, 1888. Le monde est ici non pas représenté comme il le voit, mais comme il le ressent. L’exposition chez Bernheim jeune en 1901 : l’œuvre de Van Gogh est présenté au Salon des Indépendants de 1905. C’est une grande rétrospective des œuvres de Van Gogh, qui est là dans un Salon de l’expressionnisme. C’est un des précurseurs des Fauves.  Matisse, Derain, Vlaminck : Trois portraits des artistes du salon de 1905 de la salle 7 : André Derain, Portrait de Vlaminck, 1905, André Derain, portrait de Matisse, été 1905, Henri Matisse, André Derain, été 1905. uploads/s3/ histoire-des-arts-temps-moderne-et-contemporain-partie-2.pdf

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