BCW - BWV 4. French. Edition July 2017 CANTATE BWV 4 CHRIST LAG IN TODESBANDEN
BCW - BWV 4. French. Edition July 2017 CANTATE BWV 4 CHRIST LAG IN TODESBANDEN Christ gisait dans les liens de la mort KANTATE ZUM OSTERFESTE (FERIA PASCHATOS) Cantate pour le jour de Pâques Pâques à Mühlhausen, 24 avril 1707 ou 8 avril 1708 – (Weimar, vers 1714) et Leipzig, 9 avril 1724 ou 1er avril 1725 AVERTISSEMENT Cette notice dédiée à une cantate de Bach tend à rassembler des textes (essentiellement de langue française), des notes et des critiques discographiques parfois peu accessibles (2017). Le but est de donner à lire un ensemble cohérent d’informations et de proposer aux amateurs et mélomanes francophones un panorama espéré élargi de cette partie de l’œuvre vocale de Bach. Outre les quelques interventions « CR » repérées par des crochets [...] le rédacteur précise qu’il a toujours pris le soin jaloux d’identifier sans ambiguïté le nom des auteurs sélectionnés dans la bibliographie. A cet effet il a indiqué très clairement, entre guillemets «…» toutes les citations fragmentaires tirées de leurs travaux. Rendons à César... ABRÉVIATIONS (A) = La majeur→ (a moll) = la mineur (B) = Si bémol majeur BB / SPK = Berlin / Staatsbibliothek Preußischer Kulturbesitz B.c. = Basse continue ou continuo BCW = Bach Cantatas Website BD = Bach-Dokumente (4 volumes). 1975. BGA = Bach-Gesellschaft Ausgabe = Édition de la Société Bach (Leipzig, 1851-1899). J. S. Bach Werke. Gesamtausgabe (édition d’ensemble) der Bachgesellschaft. BJb = Bach-Jahrbuch (C) = Ut majeur → (c moll) = ut mineur D = Deutschland (D) = Ré majeur → (d moll) = ré mineur (E) = Mi → (Es) = mi bémol majeur EG = Evangelisches Gesangbuch. 1997-2006. EKG = Evangelisches Kirchen-Gesangbuch. 1951. (F) = Fa (G) = Sol majeur → (g moll) = sol mineur GB = Grande Bretagne = Angleterre (H) = Si → (h moll) = si mineur KB. = Kritischer Bericht = Notice critique de la NBA accompagnant chaque cantate. NBA = Neue Bach Ausgabe (nouvelle publication de l’œuvre de Bach à partir des années 1954-1955). NBG = Neue Bach Gesellschatf = Nouvelle société Bach (fondée en 1900). OP. = Original Partitur = Partition autographe originale OSt. = Original Stimmen = Parties séparées originales P. = Partition = Partitur p. = page ou pages PBJ 1955 = Petite Bible de Jérusalem. PKB = Preußischer Kulturbesitz, Staatsbibliothek, Berlin St. = Parties séparées = Stimmen vol. = volume La première lettre -en gras- d’un mot du texte de la cantate indique la majuscule de la langue allemande. Dans le corps de ce même texte allemand, le mot ou groupe de mots mis en italiques désignent un affect particulier ou un « accident » remarquable. DATATION BWV 4 Œuvre probatoire (?) pour Pâques, à Mühlhausen, le dimanche 24 avril 1707 ou (et) 8 avril 1708 peu avant l’établissement de Bach à Weimar (juin 1708). Alfred Dürr envisage une exécution à Weimar au plus tard en 1714 ; Leipzig : 9 avril 1724 ou (et) 1er avril 1725. [La facture archaïque de la variation chorale per omnes versus assimile cette cantate à une œuvre de jeunesse de Bach, œuvre classée par la musicologie contemporaine, après BWV 71 et 131. Filigranes, copistes, modifications, traitement instrumental, permettent de situer d’autres exécutions en 1724-1725, ce qui a fait douter un temps de la véritable datation. Alberto Basso confirme Pâques 1708 ; d’autres comme Gerhard Herz, donne Pâques 1707 (24 avril 1707) et le 3 avril 1725. Quant à Alfred Dürr, il estime qu’elle ne peut être plus tardive que 1714, au maximum… Débat classique de musicologues !] DÜRR : Chronologie. 1707 - 1708. BWV 131 (14 août, sans preuve) – BWV 106 (14 août) – BWV 71 (4 février 1708) – BWV 4 (Pâques 1708) BWV 196 (5 juin 1708) – BWV 150 (1708, sans destination) – BWV 220 (1708, sans destination)…» GARDINER [Musique au château du ciel] : « A l’âge de vingt-deux ans, dans ce qui fut probablement sa deuxième (ou troisième cantate)… Bach faisait là son premier essai pour illustrer un récit en musique. L’œuvre marquait une extension importante dans son parcours - d’organiste virtuose et célèbre qu’il avait été à Arnstadt (1703-1707), il devenait un compositeur de musique figurée… Très vraisemblablement composée à l’occasion de son audition probatoire pour obtenir le poste d’organiste de Mühlhausen à Pâques de l’année 1707, il s’agissait en réalité d’un acte de candidature afin de devenir directeur musical de la ville…» HERZ : « En 1774, Wilhelm Friedmann Bach vendit les manuscrits de son père. Parmi ceux-ci se trouvait la partition autographe de la cantate BWV 4, partition qui disparut alors. Anna Magdalena Bach, elle, conserva les parties (séparées) et les offrit en 1752 à la ville de Leipzig, où elles sont demeurées depuis. C’est à partir de ce legs que la cantate BWV 4 put être éditée en 1851 dans le premier volume de la « Bach Gesellschaft », par Moritz Hauptmann qui pensait qu’il s’agissait bien de l’autographe, Il s’était un peu éloigné de la vérité car Alfred Dürr et Georg Dadelsen ont démontré que ces documents étaient l’œuvre d’un copiste qui alla jusqu’à imiter l’écriture de Bach, ce même copiste bien identifié pour les années 1723 à 1727. Spitta, par l’étude du filigrane était ainsi arrivé à la conclusion que la cantate BWV 4 avait été composée pour la Pâques 1724, mais il lui était bien difficile de concilier cette date avec le sévère style archaïque de l’œuvre. Aussi durant de nombreuses années, ceux qui étudièrent cette cantate, suivirent-ils aveuglément cette situation. Il fallut attendre 1951 pour qu’Alfred Dürr, dans une étude exhaustive, modifia les conclusions de Spitta. Une origine plus précoce se trouve confirmée par le texte réformé, la tonalité choisie, le registre des voix et les deux parties de violoncelles. L’adoption par Bach du nouveau style récitatif à l’italienne ainsi que des arias da capo date de 1714. Leur totale absence dans la cantate BWV 4 incline bien à dater l’œuvre comme étant de 1714 ou au plus tard juste avant cette date. Comparant les caractéristiques stylistiques des cantates de la période de Mühlhausen, Dürr y trouve quelques différences, mais rien qui ne soit insurmontable entre la cantate BWV 4 et le style pur des cantates de la période de Weimar. Il conclut que la cantate BWV 4 fut, soit révisée, soit rejouée à Leipzig mais avec les parties recopiées de nouveau, celles qui furent transmises par Anna Magdalena Bach. Ce point de vue est confirmé par le fait que Bach réutilisa ou révisa environ 17 cantates de Weimar durant sa première année à Leipzig. Écriture et recherches sur le document montrent de plus que les quatre parties de « vents », les quatre cors, les trois trombones qui doublent les voix, ne procèdent pas de l’exécution de 1724, mais furent rédigées un an plus tard (1725). Pour le dimanche de Pâques, Bach paraît avoir préféré la cantate de Weimar « Der Himmel lacht, dire Erde jubilieret » (BWV 31) avec sa quadruple partie vocale et l’Oratorio de Pâques (BWV 249) de 1725. Avec leur sonorité festive de trois trompettes, timbales et vents, cordes habituelles et orgue, elles célèbrent bien mieux l’esprit joyeux de Pâques et sont adaptées aux conditions acoustiques de Saint-Thomas et Saint-Nicolas, les deux principales églises de Leipzig. Note : Pour le dimanche de Pâques, Saint Nicolas était l’église principale ; de toute façon, la cantate était jouée ou répétée (selon A. Schering) dans une forme abrégée au service du soir à Saint- Thomas et vice et versa…] [Arnold Schering in Bach-Jahrbuch 1976 avance une exécution à l’église de l’Université…] HERZ : « Note (textual note) : « Monsieur William Scheide a convaincu l’auteur (Gerhard Herz) que la cantate BWV 4 ne fut pas jouée dans les deux principales églises de Leipzig en 1724, mais à la chapelle de l’Université. Argumentation liée à l’utilisation des voix (soprano) ; au soutien instrumental et à l’examen des copies (altérations, notes, erreurs de recopiage). Le tableau (page 74) indique les différents filigranes : IMK – Demi-lune (half Moon) pour 1724 et Swords (deux sabres) pour 1725. D’après le Bach Jahrbuch de 1968, le copiste serait identifié comme étant Christian Gottlob Meissner. L’adjonction des parties de trombones est de 1725. HIRSCH : Classement CN. 4 (Die chronologisch Nummer = numérotation chronologique). Pâques 1708. ISOYAMA : « Bach passa Pâques des années 1707 et 1708 à Mühlhausen et, en comparant l’écriture avec d’autres œuvres de cette période, il semble raisonnable de croire que cette œuvre fut complétée en 1708. Quoiqu’il en soit, Bach exécuta cette cantate à Leipzig en 1724 et 1725, révisant l’œuvre pour y inclure une partie enchevauchante [?] de trombone entre autres. KRAUTSCHEID : « La cantate de Pâques « Christ lag in Todesbanden » est l’une des plus anciennes que l’on connaisse de Bach. Elle a probablement été composée dès sa période de Mühlhausen vers 1707-1708, mais ne nous a été transmise que dans une copie faite ultérieurement à Leipzig… » NYS, Carl de [Cantates à Saint-Thomas] : « Les commentateurs ne uploads/s3/ bwv4-role-ed2017.pdf
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- Publié le Jan 20, 2022
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