DOSSIER DE PRESSE Qiu Ying (v. 1494-v. 1552). L’Éveil du dragon au printemps, n
DOSSIER DE PRESSE Qiu Ying (v. 1494-v. 1552). L’Éveil du dragon au printemps, non daté. Encre et couleurs sur soie. 119,4 x 54,5 cm. Collection Chih Lo Lou © Musée d’art de Hong Kong MUSÉE CERNUSCHI Peindre hors du monde 3 COMMUNIQUÉ DE PRESSE page 1 ÉDITORIAL page 2 LE PARCOURS DE L’EXPOSITION page 3 - Introduction page 3 - Aspirations à la vie retirée, jardins et paysages de l’école de Wu page 4 - Dong Qichang et l’art de la référence page 5 - Calligraphie et expression personnelle à la fn des Ming page 6 - Paysages idéaux, rêvés, réels page 7 - Les quatre Wang, un nouveau classicisme page 8 - Créer aux marges de la société, Bada Shanren et Shitao page 9 - L’invention des Monts Huang page 10 - De Nanjing aux Monts Huang, foyers de création et circulation des peintres page 11 CATALOGUE DE L’EXPOSITION page 12 PROGRAMMATION CULTURELLE AUTOUR DE L’EXPOSITION page 13 MUSÉE CERNUSCHI page 14 - « Shen Yuan : Fragments de mémoire » page 14 - Accrochage d’éventails Ming page 14 VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE page 15 LE MUSÉE CERNUSCHI, MUSÉE DES ARTS DE L’ASIE DE LA VILLE DE PARIS page 17 INFORMATIONS PRATIQUES page 18 PARIS MUSÉES, LE RÉSEAU DES MUSÉES DE LA VILLE DE PARIS page 18 CONTACTS PRESSE page 18 Peindre hors du monde, Moines et lettrés des dynasties Ming et Qing Collection Chih Lo Lou COMMUNIQUÉ DE PRESSE Zhu Ruoji (1642-1707), dit Shitao. Peintures d’après les poèmes de Huang Yanlü (feuille n°9), 1701-1702. Encre et couleurs sur papier. 20,5 x 34 cm. Collection Chih Lo Lou © Musée d’art de Hong Kong COMMISSAIRES Eric Lefebvre, directeur du musée Cernuschi Maria Mok, directrice du musée d’art de Hong Kong Mael Bellec, conservateur en chef au musée Cernuschi Yuen-kit Szeto, conservateur en chef au musée d’art de Hong Kong Hing-sun Tang, conservateur au musée d’art de Hong Kong CONSEILLER SCIENTIFIQUE Cédric Laurent, professeur à l’Université Rennes 2 MUSÉE CERNUSCHI MUSÉE DES ARTS DE L’ASIE DE LA VILLE DE PARIS EXPOSITION DU 5 NOVEMBRE 2021 AU 6 MARS 2022 INFORMATIONS www.cernuschi.paris.fr L’exposition Peindre hors du monde présente du 5 novembre 2021 au 6 mars 2022 un ensemble de plus de cent chefs-d’œuvre de la peinture chinoise ancienne. Ces peintures et calligraphies exceptionnelles, exposées en Europe pour la première fois, sont nées du pinceau des plus grands maîtres des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1912). Avant d’être offertes au musée d’art de Hong Kong en 2018, ces œuvres ont été patiemment rassemblées par le collectionneur Ho Iu-kwong (1907-2006) qui, selon la tradition chinoise, leur a donné le nom de Chih Lo Lou, « le pavillon de la félicité parfaite ». Les œuvres de l’exposition ont été créées à un moment clé de l’histoire de la Chine, entre le milieu du XVe siècle et le début du XVIIIe siècle, une période marquée par une profonde rupture historique qui se traduit par une alternance dynastique. Au cours de ces trois siècles faits de grandeurs et de misères, les aspirations millénaires des sages et des poètes à se retirer du monde pour vivre parmi les forêts et les montagnes prennent un sens nouveau sous le pinceau de peintres lettrés comme Shen Zhou (1427-1509) et Wen Zhengming (1470-1559), ou des célèbres moines Bada Shanren (1626-1705) et Shitao (1642-1707). Cette exposition est organisée conjointement par le musée Cernuschi, musée des arts de l’Asie de la Ville de Paris et le musée d’art de Hong Kong. MUSÉE CERNUSCHI Peindre hors du monde 2 ÉDITORIAL Au cours des dernières décennies, le musée Cernuschi a régulièrement ouvert ses portes aux collectionneurs de peintures chinoises. Ainsi, les expositions dédiées aux collections de John M. Crawford Jr., Zheng Dekun ou Roy et Marilyn Papp, dont les œuvres ont depuis rejoint des collections muséales, ont fait date : elles s’inscrivent aujourd’hui pleinement dans l’histoire de la connaissance de la peinture chinoise en France. Parallèlement, les conservateurs du musée, investis aux côtés des peintres contemporains chinois depuis les années 1940, ont souvent mis en lumière leurs activités de collectionneur. Ainsi, les peintures et calligraphies anciennes collectionnées par Zhang Daqian, Ling Shuhua ou Jiang Ershi ont fait l’objet d’expositions, révélant comment l’artiste, quand il fait siennes les œuvres du passé, nourrit une forme de prédilection pour tel ou tel maître qui souvent irrigue ses créations. Ho Iu-kwong n’était pas un artiste, néanmoins la collection « Chih Lo Lou » est une œuvre à sa manière, porteuse d’une certaine vision de l’histoire de la Chine et de son art. Grâce aux notes qu’il a rédigées sur chacune des centaines d’œuvres de sa collection, et qui ont été largement publiées par nos collègues du musée d’Art de Hong Kong, il est possible de comprendre les choix de M. Ho, choix qui reposent non seulement sur des critères esthétiques, mais aussi sur des valeurs humanistes héritées de la tradition lettrée. Le monde de l’art s’accorde pour considérer que le cœur de la collection « Chih Lo Lou » est constitué par les peintures et calligraphies datées de la période de transition dynastique entre les Ming et les Qing, une époque troublée au cours de laquelle de nombreux intellectuels ont fait le choix se retirer « hors du monde ». Ainsi les peintures de paysages de la collection « Chih Lo Lou » sont le refet des sentiments d’intégrité et de loyauté qui animaient les artistes, sentiments qui suscitaient l’admiration de M. Ho, au même titre que la beauté de leurs œuvres. En 2018, la collection « Chih Lo Lou » a été donnée au musée d’Art de Hong Kong, qui a pu la présenter l’année dernière à l’occasion de sa réouverture après rénovation. Forts des liens tissés au cours de précédentes collaborations, et malgré les diffcultés liées à la pandémie, le musée d’Art de Hong Kong et le musée Cernuschi ont aujourd’hui le bonheur de pouvoir donner à voir au public, pour la première fois en Europe, les chefs-d’œuvre réunis par Ho Iu-kwong. Je souhaiterais par conséquent remercier particulièrement la directrice du musée de Hong Kong, Maria Mok, et les conservateurs de la collection « Chih Lo Lou », Yuen-kit Szeto, Sunny H.S Tang et Cherry N.K. Wong, pour leur engagement sans faille dans ce projet. Qu’il me soit également permis de saluer Cédric Laurent, conseiller scientifque de l’exposition qui, aux côtés de Mael Bellec, conservateur des collections chinoises du musée, a mis ses connaissances de la peinture et de la littérature chinoises au service de ce projet. Ma gratitude va enfn à Maciej Fiszer et Gerardo Izquierdo, scénographes, ainsi qu’à toutes les équipes et collaborateurs de Paris Musées et du musée Cernuschi qui ont participé à la préparation de cet événement. Eric Lefebvre Directeur du musée Cernuschi, musée des arts de l’Asie de la Ville de Paris MUSÉE CERNUSCHI Peindre hors du monde 3 Les lettrés chinois de l’ancien temps avaient coutume de donner à leur studio un nom littéraire, expression de leur personnalité et de leurs aspirations. Prolongeant cette tradition, Ho Iu-kwong (1907-2006) a nommé sa collection Chih Lo Lou, « le pavillon de la félicité parfaite ». Ce nom évoque à la fois la joie inséparable de la contemplation de chefs- d’œuvre, mais aussi celle qui naît de l’accomplissement d’une action généreuse. Initiée dans les années 1950, la collection de M. Ho a permis de préserver un patrimoine qui semblait alors promis à la dispersion. Quelques décennies plus tard, en 2018, ses œuvres ont rejoint les collections publiques du musée d’art de Hong Kong. La collection Chih Lo Lou est renommée pour ses peintures et calligraphies des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911), plus particulièrement de la période située entre le milieu du XVe siècle et le début du XVIIIe siècle. Cette époque est marquée par une rupture historique qui se traduit par une transition dynastique. L’apogée de la dynastie Ming est marquée par une prospérité remarquable du Sud de la Chine qui s’accompagne d’une renaissance culturelle. Quelques décennies plus tard, l’affaiblissement politique progressif des Ming aboutit à la prise de Pékin par des rebelles en 1644. Les forces manchoues postées près de la Grande Muraille marchent sur la ville, avant de progresser vers le Sud de l’empire. Il faudra près de quarante ans après l’établissement de la dynastie Qing pour mettre fn aux espoirs des loyalistes Ming. Au cours de ces trois siècles faits de grandeurs et de misères, les aspirations millénaires des lettrés à se retirer du monde pour vivre parmi les forêts et les montagnes prennent un sens nouveau sous le pinceau des peintres. LE PARCOURS DE L’EXPOSITION INTRODUCTION La collection Chih Lo Lou au musée d’art de Hong Kong Le musée d’art de Hong Kong conserve un peu plus de 7000 calligraphies et peintures chinoises. Parmi les plus précieuses d’entre elles, fgurent les œuvres de la collection Chih Lo Lou, données par le défunt Ho Iu-kwong, collectionneur et philanthrope. La collection, initiée dans les années 1950, a permis de préserver un patrimoine qui semblait alors promis à la dispersion. uploads/s3/ peindre-hors-du-monde.pdf
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- Publié le Fev 14, 2022
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