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- 1 - Ludwig v an Beethoven Le livre de l’intégrale - 2 - Ce livre, offert en France uniquement à tout acheteur de l’intégrale Ludwig van Beethoven éditée par Brilliant Classics, ne peut être vendu séparément. Ce livre peut être téléchargé gratuitement à l’adresse : www.abeillemusique.com/integralebeethoven SERVICE CLIENTS FRANCE abeilledirect@abeillemusique.com Tel : 0892 259 770 (0,34 € / mn) www.abeillemusique.com/integralebeethoven www.abeillemusique.com/brilliantclassics © 2007 – Brilliant Classics / Foreign Media Group pour les textes originaux Textes originaux en anglais rédigés par David Moncur. Traductions, adaptations : Abeille Musique Textes originaux additionnels : Abeille Musique © 2007 – Abeille Musique AMCD SARL, 13 rue du Mail 75002 PARIS – France La reproduction de tout ou partie de ce livre sur un support quel qu’il soit est formellement interdite sauf autorisation expresse. Les droits de reproduction sont réservés et strictement limités. Toute copie, même partielle, de quelque élément que ce soit de cet ouvrage, par tout moyen, pourra faire l’objet de poursuites judiciaires. - 5 - LUDWIG VAN BEETHOVEN Le livre de l’intégrale Brilliant Classics - 7 - Avertissement Ludwig van Beethoven fut l’un des premiers compositeurs à attribuer chronologiquement des numéros d’opus à ses œuvres, débutant en 1795 par ses Trios avec piano, opus 1. On totalise 138 œuvres dotées d’un numéro d’opus. Dans la plupart des cas, Beethoven l’apposa lui-même au moment de les faire publier – exception faite des trois dernières qui parurent après sa mort. Il est parfois arrivé que deux compositions reçoivent le même numéro d’opus comme dans le cas de la Sonate avec piano en mi bémol majeur («Das Lebewohl») et le Sextuor en mi bémol majeur. Ces deux compositions furent publiées en même temps par différents éditeurs sous l’opus 81. Elles sont actuellement référencées respectivement comme opus 81a et opus 81b. Il n’est pourtant pas toujours possible, en se fiant uniquement au numéro d’opus, de resituer toutes les œuvres dans l’ordre exact de chronologie, tout simplement parce que certaines d’entre elles furent publiées bien après avoir vu le jour. Il en existe aussi beaucoup qui ne reçurent aucun numéro d’opus. Georg Kinky et Hans Halm leur décernèrent des nombres WoO (« Werke ohne Opuszahl » – œuvres sans numéro d’opus) en réalisant le premier catalogue complet des œuvres de Beethoven, catalogue qui parut en 1955. Brilliant Classics annonce son coffret comme contenant « l’intégrale des œuvres publiées, complètes et réputées authentiques de Ludwig van Beethoven ». La notion d’intégrale étant toujours sujette à caution, et celle d’œuvre achevée également, il sera toujours possible de discuter à perte de vue la présence ou l’omission, dans ce coffret, de telle ou telle œuvre mineure... Note sur les équivalences monétaires Un ducat des années 1800 = quatre florins = l’équivalent approximatif, en pouvoir d’achat, d’une somme comprise entre soixante et cent euro. Par conséquent, un florin = quinze à vingt-cinq euro. Ces chiffres sont donnés à titre purement indicatif. - 9 - SOMMAIRE I – LUDWIG VAN BEETHOVEN Une vie Page 11 II - LES ŒUVRES Symphonies Page 59 Concertos Page 69 Sonates pour piano Page 76 Œuvres diverses pour piano Page 83 Œuvres pour violon et piano, et pour violoncelle et piano Page 85 Quatuors à cordes Page 91 Trios Page 99 Musique pour vents Page 101 Lieder Page 103 Œuvres chorales Page 105 Œuvres scéniques Page 109 III - LE COFFRET Détail des enregistrements du coffret Page 117 Bibliographie Page 187 Sites Internet Page 189 - 11 - - I - LUDWIG VAN BEETHOVEN Une vie - 13 - De l’âge du capitaine à la bouteille du père Le jour exact de la naissance de Beethoven restera à jamais un mystère. Certes, son certificat de baptême porte la date du 17 décembre 1770, et comme l’usage exigeait que l’on baptisât les enfants dans les 24 heures suivant leur naissance, on peut supposer qu’il est né le 16 décembre. Beethoven lui-même ne fut jamais certain de son âge exact, et pensait même être plus jeune d’une année. Lorsque, adulte, il eut à se procurer une copie de son certificat de baptême, il changea la date en 1772, convaincu que le Ludwig van Beethoven né en 1770 n’était que le nom d’un frère aîné mort avant sa propre naissance. Par conséquent, mieux vaut prendre les indications de Beethoven quant à son âge avec précaution. Son père, Johann, était musicien et chanteur à la cour de l’archevêque-électeur de Cologne à Bonn où son grand-père – également appelé Ludwig – avait officié comme Kapellmeister depuis 1761, après avoir quitté Malines (maintenant en Belgique) en 1733. Beethoven prétendit toujours se souvenir de son grand-père avec affection – ce qui invalide d’emblée une naissance en 1772, puisque ledit grand-père est mort en 1773 – et ne manqua jamais d’afficher son portrait dans toutes ses résidences successives. Considérant cette lignée musicale, il était inévitable que le jeune Beethoven soit orienté dans une voie similaire dès lors qu’il montra quelques talents musicaux. Les premiers enseignements lui furent prodigués par son père, en qui la tradition voit un professeur dur et sévère fermement décidé à faire de son fils un nouveau Mozart, dont les dons avaient fait les délices des cours de toute l’Europe quelques années auparavant. Johann avait vainement cherché à succéder à son père au titre de Kapellmeister ; on peut donc imaginer qu’il reporta ses ambitions sur son fils manifestement talentueux, mais cela n’implique nullement qu’il devait le faire avec méchanceté ou même, comme on l’a prétendu, avec cruauté. Les quelques témoignages d’amis et de voisins, décrivant un enfant solitaire et éploré, forcé à travailler des heures durant, battu lorsqu’il faisait des fausses notes, se réfèrent probablement à des incidents ponctuels ; inutile d’en faire une généralisation. Il est vrai que Beethoven ne porta jamais une grande affection à son père, et pourtant, il garda toute sa vie la copie manuscrite d’une pièce de C. P. E. Bach établie par Johann, sur laquelle il avait lui-même ajouté « écrit par mon cher père », preuve qu’il ne l’avait pas entièrement oblitéré de sa mémoire. En revanche, les relations avec sa mère furent autrement ensoleillées. Peu après sa disparition, il écrivait : « Elle fut une mère si douce et si aimante pour moi, ma meilleure amie ». Maria Magdalena van Beethoven était une femme calme et pieuse – des témoignages d’époque indiquent que l’on ne la vit jamais rire, ce qui n’en fait quand même pas une vérité absolue ! –, et c’est bien grâce à son enseignement que Beethoven aspira toute sa vie à une - 14 - existence de bonté et de vertu. On lui attribue la maxime selon laquelle « sans souffrance, point de combat ; sans combat, point de victoire et sans victoire, point de couronne », qui dut avoir une profonde influence sur son fils, si l’on considère les nombreuses allusions à « la souffrance », « la résignation » et « la persévérance » dans ses lettres personnelles. Un enfant guère prodige À sept ans déjà, Beethoven donnait des concerts privés à la cour, de sorte qu’il fut prêt à faire ses débuts en public très jeune. En fin d’après-midi de ce 26 mars 1778, il joua « divers concertos et trios » lors d’un concert à Cologne, en compagnie de la jeune Helene Averdonck, 17 ans, à qui Johann enseignait le chant. Les affiches annonçant le concert ont abaissé l’âge de Beethoven d’un an – ce qui n’a pas manqué de contribuer à l’équivoque ultérieure –, une possible manœuvre de la part de Johann qui imitait ainsi Leopold Mozart, dont on sait qu’il rognait également l’âge de Wolfgang lors de ses apparitions en public. Cela dit, il semble que ce concert de Cologne fut la seule représentation de Beethoven enfant, ce qui affaiblit sérieusement la théorie selon laquelle Johann voulait en faire un enfant-prodige. À l’âge de neuf ans, Beethoven avait déjà épuisé les ressources pédagogiques de son père ; après quelques essais avec des musiciens locaux, il entreprit de poursuivre son éducation en tant que pianiste et compositeur auprès de l’organiste de la cour, Christian Gottlib Neefe. D’autre part, il abandonna les études scolaires, ce qui n’avait d’ailleurs rien d’inhabituel pour des garçons de son âge et de son statut social : encore une fois, il ne faut surtout pas en conclure que son père aurait cherché à le priver d’éducation afin d’en faire un singe savant musical. Neefe était un homme cultivé et éclairé, de sorte que Beethoven put certainement compléter certaines lacunes éducatives à son contact. Grand admirateur de Bach (à l’époque, personne ne se souciait plus de ce compositeur antédiluvien), il permit à Beethoven de découvrir les quarante-huit Préludes et Fugues dont il possédait une copie manuscrite. Sans nul doute, Neefe exerça une profonde influence sur le jeune musicien qui lui écrivit d’ailleurs : « Si jamais je deviens un grand homme, je partagerai ma célébrité avec vous ». Cela dit, la promesse ne fut jamais tenue de quelque manière tangible, jusqu’à la mort de Neefe en 1798. À la différence uploads/s3/ livre-de-l-integrale-beethoven.pdf

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