Sommaire EDiTO Another Retro World c’est quoi? Tout simplement un blog de nosta

Sommaire EDiTO Another Retro World c’est quoi? Tout simplement un blog de nostalgiques des années 80/90, passionnés de jeu vidéo et de toute la culture de cette époque (dessins animés, jouets, TV, ...). À l’occasion de notre partici- pation à «Ohayô Paris», dans le cadre du Salon Fantastique, nous vous présentons en ex- clu complète, bande de petits veinards, une petite sélection de nos articles sur l’univers SEGA. Nous espérons que cela ravivera quelques souvenirs de jeunesse, ou même soyons fous donnera l’envie aux moins vieux d’entre vous de vous intéresser à cette belle époque. Et pourquoi pas venir nous retrouver directement sur le site anotherretroworld.wordpress. com et sur nos réseaux sociaux ! Bonne rétro-lecture à toutes et à tous ! La Team Another Retro World @anoretroworld Sonic..............................................p.4 European Club Soccer.................p.7 Le Roi Lion...................................p.9 Rocket Knight Adventures.......p.12 Dossier Game Gear...................p.15 Voici tout d’abord quelques faits pour comprendre la naissance de notre ami le hérisson bleu : Une situation de quasi-mono- polede Nintendo au début des années 90, et entre le déboule- ment du seigneur Mario Bros 3 et de la toute puissante Su- per NES, il faut réagir et vite ! SEGA sent qu’il a un coup à jouer sur le marché avec de beaux succès (les jeux de sport EA notamment amènent une belle dynamique), néanmoins il faut frapper fort. L’ambition est de contrer d’une ce fameux Ma- rio si encombrant et de deux apporter une image un peu plus adulte et dans le vent que ce cher plombier bedonnant. Une team d’artistes (Yuji Naka & Naoto Oshima ces deux gé- nies !) venant du département Recherche & Développement en interne après quelques errances de design, comme un bouledogue, un loup ou un lapin, finissent par avoir la bonne idée et le hérisson remporte tous les suffrages ! Que ça soit dans les mags de l’époque ou bien encore aux bornes de démo des hyper- marchés, c’est vraiment CE jeu par-dessus tout qui m’a fait défier l’autorité et braver le probable courroux de mes parents en vue d’obtenir ma Megadrive tant convoitée. Ces couleurs chamarrées, cette musique mélodieuse, cette animation et ce scrol- ling venus d’ailleurs… Bref le charme du petit échidné racé, impétueux et frondeur m’a tout de suite séduit ! Pour ce premier opus la com- position est de 6 zones cha- cune divisée en 3 actes. Donc 6 zones * 3 actes = 18 actes contre 20 actes pour le 2 (sur 11 zones différentes). Que ça soit la mythique Green Hill Zone (LE niveau de ma vie de joueur dans lequel j’ai passé le plus d’heures à flâner sans aucun doute), la gentiment stressante Labyrinth Zone avec sa gestion de l’oxygène (ce bruit trognon à l’absorption sa bulle) ou encore la douceur paisible (ahhh cette musique) de la Star Light Zone, chaque environnement avait un level design aux petits oignons ! Après avoir fait en boucle uniquement les trois premiers actes de la zone de la Montagne verte je finis par ambitionner de dépasser cette cultissime première zone pour parcou- Bon… Après avoir donné mes impressions sur ce mer- veilleux Sonic 2 (à lire sur anotherretroworld.wordpress. com) je ne pouvais décemment pas laisser de côté le précurseur de cette belle saga, à savoir Sonic the Hedgehog, sans son article bien à lui n’est-ce pas ? 4 rir les niveaux suivants… S’ouvrit alors à moi l’uni- vers caverneux de cette chère Marble Zone, qui m’a cueilli un peu à froid d’ailleurs tant le contraste avec la bonhommie luxu- riante qui précédait fut fort. Et puis cette structure la- byrinthique « confinante » et oppressante brrr Mais ma foi la découverte de nouveaux pièges vicieux avec tous ces pics à gogo et autres éruptions de lave inopinées ainsi que l’appari- tion de nouveaux ennemis tels que les chauves-souris ou ces saloperies de che- nilles suffit à me redonner des étoiles dans les yeux. Anciennement nommée « Sparkling Zone », la Spring Yard Zone est la zone qui se veut FUN par excellence, en mode Bumper et immenses cuvettes pour se faire des dé- collages vertigineux dans les airs. Cette zone m’a cepen- dant amené aussi pas mal de frustrations car le level design entrave souvent la progres- sion et donc les pointes de vitesse qui me plaisant tant. lFun Fact : C’est l’acte 2 qui donne la possibilité de récu- pérer le plus d’an- neaux de tout le jeu ! A savoir 221 (profi- tons-en d’ailleurs car la zone suivante sera la moins généreuse de tous les jeux So- nic !). La tradition de cette zone à l’am- biance de Casino perdurera dans la trilogie avec les Casino Night Zone et Carnival Night Zone Ensuite vient la Labyrinth Zone, l’incontournable niveau aquatique de tout bon jeu de plateforme qui se respecte ! On va du coup totalement à l’encontre de ce qui fait la force de Sonic, il n’est pas ici question de rusher (hor- mis dans les parties « chute d’eau » où l’on se laisse allégrement dévaler). Et comme je le disais plus haut le loot à gogo d’anneaux dans la joie et l’allégresse, qui il faut le dire contribue au plaisir de jeu lorsque leurs doux tintements s’égrènent au fil de nos déambu- lations (oui oui je suis poète à mes heures), n’au- ra ici point lieu ou presque. Non par contre le graal de ces niveaux submergés d’une belle eau turquoise est bien la sacro-sainte bulle d’air que l’on va guetter comme le messie ! Je me souviendrai toujours du premier compte à rebours qui retentit à mes oreilles lorsque j’ai commencé à arpenter les fonds marins… Ce fut la panique totale ! Après cela, la Star Light Zone, comme je l’ai dit en préam- bule ce fut avec Green Hill, MA Zone STAR si je puis me permettre ce jeu de mot du pauvre. D’ailleurs en écu- mant un peu le net et les dif- férents avis de la communauté des fans on se rend compte que c’est cette zone qui rem- porte tous les suffrages. J’y vois plusieurs raisons : Une Mélodie smooth et re- laxante(encore plus le cas avec la version 50 hz mais je reviendrais sur ce point ;)) L’ensemble est propice aux loopings et autres dévalades à fort dénivelé tant qu’on évite le bas du niveau (gouffres et sé- quences plateformes à risques) 5 En fait tout simplement une sensation de zeni- tude après les turpitudes de la zone aquatique. Et comme on va le voir dans la zone suivante c’est la bulle d’air avant la pu- nition qui nous attend dans les 3 actes finaux. Dans cette utlime Scrap Brain Zone, le contraste avec la zone précédente est brutal. Le côté « Ballade à la cool de nuit parmi les buildings » fait place à un environnement froid, industriel et finalement totalement antipathique pour les hérissons. Le plaisir de la déambulation est fortement contrarié par l’amas de stress généré avec la succession de pièges vicieux et mortels. Scies, engrenages infernaux, piques, flammes, rien ne nous est épargné ! Un petit point sur les musiques qui elles non plus ne nous mé- nagent pas ! Agressives (au- tant dire un énorme change- ment avec la zone d’avant…) et dissonantes, elles parti- cipent activement à nous maintenir dans cette atmos- phère de danger permanent. Rajoutons que l’acte 2 ne comporte aucun petit lam- padaire de sauvegarde ce qui est assez vachard et que pour couronner le tout on retrouve une partie inon- dée (même l’eau a une sale tronche genre bain toxique avec sa couleur violacée) ! Ma joie de la découverte des nouvelles machines infer- nales de ce cher Robotnik à chaque niveau, le plaisir mignonesque que provo- quait chaque délivrance des petites bêtes atrocement mé- canisées, l’émoi provoqué la première fois que je finis le jeu… Ahlala que de souve- nirs qui font que Sonic reste pour moi LE jeu le plus em- blématique de la Megadrive ! Melkiok coupant comme une lame, rapide comme l’eclair 6 Les habitués d’Another Retro World commencent à le savoir, je suis plus que friand de simulations spor- tives. Et bien que je n’aie pas eu l’occasion de m’es- sayer à des tonnes de titres sur Megadrive, je ne pou- vais tout de même bien entendu pas vous épargner un petit article sur un jeu de foot sur cette machine ! L’heureux élu se nomme donc Eu- ropean Club Soc- cer, développé par Krisalis Software et édité par Virgin In- teractive, sorti sur la 16 bits de SEGA en l’an de grâce 1992. Mais n’allez surtout pas imaginer que j’ai choisi ce titre juste histoire de remplir mon quota minimum de jeux de foot par console ! Bien au contraire, car même si c’est le seul du genre au- quel j’ai pu jouer sur Mega- drive, le hasard a bien fait les choses puisqu’il est devenu, l’une de mes 2 grosses ma- deleines de Proust vidéoludi- co-footballistiques en com- pagnie d’Absolute Football. Et oui, à l’époque, toutes considérations de gameplay ou uploads/s3/ fanzine.pdf

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