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1 — Musée Marmottan Monet — Néo-Romantiques, Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972 Dossier de presse 8 mars 18 juin 2023 NÉO- ROMANTIQUES Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972 DOSSIER DE PRESSE Février 2023 2 — Musée Marmottan Monet — Néo-Romantiques, Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972 Dossier de presse Léonide Berman Fillette à l’araignée Vers 1946 Huile sur toile 41 x 27 cm Paris, Collection particulière © studio Christian Baraja SLB 3 — Musée Marmottan Monet — Néo-Romantiques, Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972 Dossier de presse Communiqué de presse 4 Parcours de l’exposition 8 Autours de l’exposition 36 Commissariat & Scénographie 37 Visuels presse 40 Programmation 2023-2024 45 Informations pratiques 47 SOMMAIRE Christian Bérard Portrait de jeune femme au journal 1942 Huile sur toile — 33 x 23,5 cm Paris, Collection particulière © studio Christian Baraja SLB 4 — Musée Marmottan Monet — Néo-Romantiques, Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972 Le musée Marmottan Monet présente du 8 mars au 18 juin 2023, l’exposition « Néo- Romantiques, Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972 ». Près d’une centaine d’œuvres, issues de collections privées et publiques seront réunies pour faire (re) découvrir l’un des premiers mouvements post-modernes fondé sur la remise en cause de l’abstraction et sur le retour à la figure. Sous le commissariat de Patrick Mauriès, l’exposition mettra à l’honneur les artistes ayant participé à ce courant, tels que le français Christian Bérard (1902-1949), les russes Pavel Tchelitchew (1898-1957), Eugène (1899-1972) et Léonide Berman (1898-1976) et le hollandais Kristians Tonny (1907-1977). D’abord réunis à Paris, dans les années 1920, ces derniers vont participer à la scène artistique américaine, anglaise et italienne créant des ponts entre Picasso, le surréalisme, les figuratifs du XXe siècle et les arts vivants pour lesquels ils créèrent des spectacles mémorables. NÉO- ROMANTIQUES Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972 COMMISSARIAT Patrick MAURIÈS Pavel Tchelitchew Portrait d’Eladji Dinshaw 1940 Gouache sur panneau 73 x 127 ,6 cm — 90 x 145,5 cm (avec cadre) Monaco, Collection Khatsenkov © Maxime Melnikov 5 — Musée Marmottan Monet — Néo-Romantiques, Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972 Dossier de presse En février 1926, une exposition Galerie Druet à Paris fut l’événement artistique et mon- dain de la saison. Elle présentait un groupe de jeunes peintres qui prenaient acte de l’épuisement de l’abstraction moderniste, et proposaient un retour vers une nouvelle forme de figuration. On peut y voir le premier mouvement post moderne en quelque sorte de l’histoire. Il s’agissait des français Christian Bérard (1902-1949) et Thérèse Debains (1897-1975), des russes Pavel Tchelitchew (1898-1957), Eugène (1899-1972) et Léonide Berman (1898-1976), du hollandais Kristians Tonny (1907-1977). Le critique Waldemar George, qui prit immédiatement conscience du sens que revêtait cette exposition baptisa les peintres ainsi rassemblés du nom de « néo-romantiques » ou « néo-humanistes ». Christian Bérard Portrait d’un jeune homme avec paysage s. d., Huile sur toile, 27 x 45 cm Collection particulière © studio Christian Baraja SLB 6 — Musée Marmottan Monet — Néo-Romantiques, Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972 Dossier de presse James Thrall Soby, important collectionneur et figure de l’art moderne aux USA, publia, dix ans plus tard, le seul livre, au demeurant fondamental, qui leur ait jusqu’à présent été consacré : After Picasso. Titre significatif car il met au centre de leur démarche à la fois la figure et l’influence formidables de Picasso (en particulier dans ses périodes bleue et rose) et la volonté (ou l’impossibilité) de le dépasser, de dégager de nouvelles voies. Il serait de ce point de vue plus judicieux de voir en eux des « néo-maniéristes », comme le proposa André Chastel, dressant le parallèle avec la problématique des peintres qui durent assumer l’héritage écrasant de Léonard et Michel-Ange. Quoique liés d’amitié, ces divers artistes ne furent pas réunis dans l’unité d’un mouvement, et suivirent ensuite, en particulier à cause de la guerre, des trajets divers. Si Bérard resta à Paris, où il devait mourir prématurément, les frères Berman et Tchelitchew partirent pour les États-Unis où ils restèrent de longues années avant de revenir en Europe, à Rome singulièrement, où Tchelitchew et Eugène Berman finirent leur carrière. Conséquence de ce cosmopolitisme assumé, l’histoire du « néo romantisme » implique des figures aussi diverses que celles de Gertrude Stein (qui en parle dans l’Autobiographie d’Alice B Toklas), Alfred Barr, Lincoln Kirstein, George Balanchine, le musicien Virgil Thompson, Chick Austin du Wadsworth Atheneum, George Platt Lynes, Joseph Cornell et le galeriste Julian Levy aux États-Unis ; Edward James, Cyril Connolly, Edith Sitwell, Cecil Beaton, Peter Watson, mais aussi deux débutants --Lucian Freud et Francis Bacon -- en Angleterre. Berman et Tchelitchew furent aussi des figures importantes de la scène artistique italienne dans les années soixante, retrouvant de Chirico, qui avait été une figure majeure de leurs débuts, et son frère Alberto Savinio. Pierre Charbonnier (1897-1978) Portrait imaginaire, s.d. Huile sur panneau, 38 x 33 cm Collection particulière © Photo François Fernandez Nice ADAGP 2022 7 — Musée Marmottan Monet — Néo-Romantiques, Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972 Dossier de presse Enfin, figures de la mondanité de l’époque, ces peintres furent liés à des figures telles que celles de Christian Dior (qui organisa leur seconde exposition), Marie Laure de Noailles, Marie Blanche de Polignac (fille de Jeanne Lanvin), Elsa Schiaparelli ou Helena Rubinstein (dont Tchelitchew décora l’appartement de l’île Saint-Louis). Marginal en apparence seulement, ce chapitre méconnu de l’histoire de l’art moderne fait non seulement le lien entre Picasso, le surréalisme et les grands figuratifs du XXe siècle (auxquels ajouter Balthus) — mais aussi entre les différentes formes d’art : peinture, opéra et ballet, auxquelles ils s’intéressèrent et pour lesquels ils créèrent des spectacles mémorables. Alexandre Serebriakoff (1907-1995) Intérieur, Le vestibule – Rue Casimir Delavign 1947 Aquarelle, crayon graphite et encre noire et brune rehaussé de gouache sur papier vélin 33,6 x 45,1 cm Monaco, Nouveau musée National Monaco © Photo : NMNM / Marcel Loli 8 — Musée Marmottan Monet — Néo-Romantiques, Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972 Dossier de presse PARCOURS DE L’EXPOSITION Il est plutôt réconfortant de penser que l’histoire de l’art moderne, dont on imagine connaître les moindres détails, recèle encore des zones d’ombre et des terres inexplorées. C’est que le grand récit de cette histoire de l’art au cours du XXe siècle se paie de silences et d’omissions que le temps contribue à réparer. Tel est le cas du courant néo-romantique resté dans les marges des mouvements artistiques, tout en jouissant d’une réputation discrète et du soutien de personnalités aussi fameuses que Gertrude Stein, Julien Green ou Jean Cocteau. 9 — Musée Marmottan Monet — Néo-Romantiques, Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972 Dossier de presse Sir Francis Rose L ’Ensemble (à partir de la gauche : Madame Wellington Koo, Emmy Sommermann, Henry-Rus- sell Hitchcock, Natalie Barney, Diana Varé, Serge Lifar, George Maratier, Francis Rose, Christian Bérard, Pavel Tchelitchew, Alice B. Toklas, Gertrude Stein, Jean Coc- teau, Louis Bromfield, Tyrone Power, Virgil Thomson, Francis Picabia et Billy Mayor), 1938, Huile sur toile, 200,5 x 350,5 x 8 cm Londres, England & Co © Estate of Sir Francis Rose/photograph © England & Co 10 — Musée Marmottan Monet — Néo-Romantiques, Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972 Dossier de presse La présente exposition est la seule d’une telle ampleur à être consacrée à ce mouvement depuis son apparition en 1926. Elle rassemble à nouveau, à près de cent ans d’écart, les participants de la manifestation initiale qui, organisée à l’improviste par de jeunes artistes liés d’amitié, devait cristalliser une nouvelle sensibilité et trouver un écho non seulement en France mais en Europe et aux États-Unis jusque dans les années 1970. UNE ACADÉMIE IMAGINAIRE Artiste excentrique et touche-à-tout, Sir Francis Rose (1909-1979), dont on retrouvera un ensemble d’œuvres dans le parcours de l’exposition, passa son adolescence dans le sud de la France et fréquenta très tôt un milieu dont sa mère, particulièrement fantasque, était familière : d’Isadora Duncan à Jean Cocteau, Christian Bérard ou Max Jacob. Il s’installa à Paris entre 1929 et 1936, se forma auprès de Francis Picabia et, bizarre binôme, José Maria Sert, avant de se voir chaperonné par Gertrude Stein qui lui témoigna d’une indéfectible amitié. Jamais à court d’entregent, il mena dès les années 30 une carrière internationale entre Paris, Londres et New York. La toile imposante que l’on présente ici, composée en 1938, fut exposée au Petit Palais l’année suivante et revient aujourd’hui à Paris pour la première fois… Elle rassemble des figures aussi diverses que l’historien Henry-Russel Hitchcock, le danseur Serge Lifar, le galeriste Georges Maratier, l’écrivain Louis Bromfield, le musicien Virgil Thomson ou la poétesse Natalie Clifford Barney ; ils entourent Christian Bérard, Pavel Tchelitchew, Jean Cocteau, Gertrude Stein ou Alice B. Toklas dans ce que l’on peut considérer comme une sorte d’académie imaginaire du Néo-Romantisme. TOPOGRAPHIE DU NÉO-ROMANTISME 11 uploads/s3/ exposition-neo-romantiques-un-moment-oublie-de-l-art-moderne-1926-1972-au-musee-marmottan.pdf
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- Publié le Jan 16, 2021
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