Page 1 sur 13 Electronique Résumé de Cours I. CIRCUITS ELECTRONIQUES SIMPLES EN
Page 1 sur 13 Electronique Résumé de Cours I. CIRCUITS ELECTRONIQUES SIMPLES EN REGIME LINEAIRE : A. Les outils de calcul : Il faut éliminer les méthodes de calcul qui introduisent simultanément plusieurs inconnues, le prototype étant la loi des mailles. Deux règles générales : N’introduire qu’une seule inconnue à la fois, & la faire intervenir dans l ‘équation suivante ; Attaquer le circuit par l’autre bout (à la sortie si on cherche l’impédance d’entrée, à l’entrée si on cherche l’impédance de sortie) ; Les outils de calcul performants seront le diviseur de tension (formule 1), le diviseur de courant (formule 2) & le théorème de Millmann (formule 3). ) 3 ( ), 2 ( ), 1 ( 2 1 1 2 1 1 k k k k k o G E G U G G G I I R R R E U Autres outils de calcul importants : les théorèmes de Thévenin & Norton. Mais attention ! Comme en électronique, on a souvent affaire à des générateurs commandés, on ne peut les éteindre & la forme classique des théorèmes de Thévenin & Norton n’est plus applicable. On utilisera donc les formulations suivantes : Tout dipôle actif est équivalent à un générateur réel de tension (courant) dont la caractéristique est la caractéristique de sortie du dipôle, soit i R E u éq éq . (ou : u G I i éq éq . ). B. Régime sinusoïdal forcé : 1. Quadripôle. Notations : Le système étudié est modélisé sous forme d’un quadripôle, les deux bornes d’entrée étant reliées au dipôle source (générateur) & les deux bornes de sortie au dipôle charge (récepteur). Conventions d'orientation (cf figure) : la référence de potentiel sera le fil du bas, donc les tensions d'entrée Ue & de sortie Us auront leurs flèches vers le haut, & les courants d'entrée Ie & de sortie Is s'écoulent du générateur vers le récepteur. Suivant les cas, on utilisera des schémas avec des liaisons à un ou deux fils. Agreg Interne Cours Electronique Page 2 sur 13 De façon générale, la grandeur d'entrée Xe pourra être le courant Ie ou la tension Ue, & de même la grandeur de sortie Ys pourra être le courant Is ou la tension Us. Notations : on représentera par des petites lettres les grandeurs variables instantanées, & par des grandes lettres les grandeurs de repos correspondantes (composantes continues ou valeurs moyennes). On s'intéressera (sauf au paragraphe III) à des systèmes linéaires analogiques, donc pour lesquels les grandeurs Xe & Ys sont continues. 2. Grandeurs caractéristiques du montage : elles sont au nombre de quatre : * Fonction de transfert : elle est traditionnellement notée H, & est définie comme le rapport des grandeurs de sortie & d'entrée, soit : e s X Y H . Suivant les cas, la fonction de transfert correspondra au gain en tension si Xe = Ue & si Ys = Us, & au gain en courant si Xe = Ie & si Ys = Is. En régime sinusoïdal forcé, H sera complexe, comme toutes les grandeurs, donc : j e H H . . Alors, elle correspondra à l'impédance complexe de transfert si Xe = Ie & si Ys = Us , & de même à l'admittance complexe de transfert si Xe = Ue & si Ys = Is. Remarque fondamentale : dans la mesure du possible, on essaiera toujours de mettre la fonction de transfert complexe sous la forme standard suivante ) ( . 1 ) ( X j H j H m , où Hm est une constante. * Gain en décibels : le gain en puissance exprimé en bel est égal au logarithme à base 10 du gain en puissance. En introduisant le décibel, on aura donc : e s P P P dB G log . 10 ) ( . Comme les puissances sont des fonctions quadratiques de la tension ou de l'intensité, on définira le gain en décibels du montage par la relation : H GdB log . 20 . Si on a mis la fonction de transfert sous la forme standard : 2 1 X H H m , donc maximal pour X² = 0, & la constante Hm représente (au signe près) le maximum du module de la fonction de transfert. Il en résulte que le gain maximal est donné par : m H G log . 20 max . * Bande passante : c’est un domaine de fréquences [1, 2] telle que la puissance mise en jeu par le montage soit supérieure ou égale à la moitié de la puissance maximale. Il en résulte que, aux frontières de la bande passante (donc en 1 ou 2), la chute du gain en puissance (par rapport au maximum) vaut dB 3 2 1 log . 10 P G . En ces mêmes frontières, comme la puissance est une fonction quadratique de H, il en résulte que : 2 ) ou ( max 2 1 H H . Si on a mis la fonction de transfert sous la forme standard : 2 max 1 2 X H H m , & donc les frontières de la bande passante correspondent simplement à : 1 ) ou ( 2 1 2 X , équation qui doit avoir au plus deux solutions réelles positives. * Diagramme de Bode : Il est constitué de deux courbes en diagramme logarithmique, soit : * courbe du gain : ) (log log . 20 f H GdB ; * courbe de phase : ) (log f ; En pratique, on utilisera une représentation en fonction de log x, où o x est une pulsation réduite, o étant une pulsation caractéristique du système (pulsation de coupure). L'utilisation d'un diagramme Agreg Interne Cours Electronique Page 3 sur 13 logarithmique permet d’envisager une large plage de fréquences, de mieux linéariser les courbes (donc de travailler avec les fonctionnements asymptotiques, penser à la chimie), & offre un autre intérêt pour les quadripôles en cascade : alors la sortie du k-ième quadripôle coïncide avec l'entrée du (k+l)-ièrne. Il en résulte que les fonctions de transfert complexes se multiplient : n H H H H ... . 2 1 , donc les modules se multiplient, les gains en dB & les phases s'ajoutent, ce qui facilite la construction du diagramme de Bode. 3. Filtres idéaux : un filtre idéal ne doit pas transmettre de signal en dehors de sa bande passante. On supposera toujours la sortie ouverte donc Is = 0). On distingue des filtres passifs (constitués de résistances & de capacités) & des filtres actifs comprenant, en plus, des AO. On rencontre quatre types de filtres : passe-bas, passe-haut, passe-bande & réjecteur ou coupe-bande. S'ils sont idéaux, leurs diagrammes de Bode du gain ont l'allure suivante : C. Autres régimes : en partant de la fonction de transfert complexe en régime sinusoïdal forcé : On obtient le régime permanent 0 ) / ( dt d par la limite : 0. La fonction de transfert statique Ho en continu peut se déduire directement du schéma du montage. On obtient le régime transitoire (ou régime variable quelconque) par la substitution (qui fonctionne dans les deux sens !) : dt d j dans la fonction de transfert e s X Y j H ) ( , & on remonte à l’équation différentielle en faisant les produits en croix. D. AO idéal : On conviendra de ne jamais représenter, pour ne pas alourdir les schémas, la source d’alimentation (+15V, 0, - 15V), mais il ne faut pas oublier que c’est elle qui assure la conservation de l’énergie dans les montages. La courbe donnant sa caractéristique de transfert ) ( V V f VS met en évidence deux types de fonctionnement : non linéaire (ou commutation) pour 0 linéaire (en amplification) pour = 0. Les hypothèses de définition de l’AO idéal sont donc : = 0, i+ = i- = 0, , Re , Rs = 0. D’où le schéma équivalent. Il en résulte que l’AO idéal ne peut être utilisé seul en régime linéaire. Agreg Interne Cours Electronique Page 4 sur 13 E. Montages de base : F. AO réel : On corrige le modèle de l’AO idéal en tenant compte des imperfections suivantes : Résistance d’entrée Re finie, impliquant des courants d’entrée i+ & i- non nuls ; Résistance de sortie Rs non nulle ; Tension différentielle d’entrée non nulle, impliquant un gain µ fini ; Gain µ dépendant de la fréquence suivant o o j 1 (filtre passe bas d’ordre 1) ; Limitation de la vitesse uploads/s3/ cours-a-g-electron-i-que.pdf
Documents similaires










-
60
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mar 04, 2021
- Catégorie Creative Arts / Ar...
- Langue French
- Taille du fichier 0.2728MB