IA PIKINE GUEDIAWAYE ANNEE SCOLAIRE 2019/2020 IEF GUEDIAWAYE C.P. RENOVATION Pr

IA PIKINE GUEDIAWAYE ANNEE SCOLAIRE 2019/2020 IEF GUEDIAWAYE C.P. RENOVATION Prénoms…………………………………………………….. Nom ………………………… Classe : 3ème M. NDOUR COMPOSITION DU DEUXIEME SEMESTRE EPREUVE : TEXTE SUIVI DE QUESTIONS Texte : Quand le télégramme arriva ce jour-là à Fayène (maison des Faye), à Santhiaba, toute la famille fut vite au courant de la nouvelle. Moussa Faye ne prenait jamais une décision à la légère. Le retour de son fils et de sa bru ne devant avoir lieu que le lendemain, il prit le temps de réfléchir. Il était l’imam de la mosquée et on le vénérait non seulement à cause de ce titre, mais également pour son âge. Il guidait cinq fois dans la journée les disciples de la religion. Tout, pour lui, était dit dans le Coran et c’est dans le Livre sacré qu’il puisait ses jugements et ses conseils. Il passait pour sévère, dur même, mais il était aimé de tous et souvent le tribunal faisait appel à sa sagesse. Ses trois épouses le rendaient encore plus vénérable aux yeux des croyants. Le vieux Moussa Faye gouvernait sa barque à sa façon, jamais de disputes entre ses femmes. Elles avaient chacune leur tour dans le lit conjugal. La première, Rokhaya Guèye, n’avait pas d’autre enfant que son fils Oumar Faye, aussi la nouvelle l’affecta-t-elle plus que quiconque. N’avait-elle pas choisi une promise à son petit ? Que dirait-elle à la famille ? Bien qu’étant la première épouse, Rokhaya Guèye ne jouissait d’aucun privilège à l’égard des autres. La deuxième épouse, Aminata, était mère de deux garçons et d’une fille. Quant à la dernière Fatou, elle avait deux filles. Toutes trois possédaient les mêmes droits maternels sur Oumar mais seule sa vraie mère souffrait en apprenant le mariage de son fils. Ousmane Sembène, Ô pays mon beau peuple. QUESTIONS I/ Compréhension du texte (4points) 1/- Proposez un titre au texte puis justifiez-le. (2pts) ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… 2/- Sans recopier le texte, dites pourquoi le vieux Moussa était aimé et respecté.(2pts) ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… II/ Vocabulaire (4points) 3/- a) - Donnez la signification de « bru »………………………………......................... (1pt) b) - Quel est le masculin de ce nom ?....…………………………………………….. (1pt) 4/- a) -Trouvez deux homonymes du mot « temps »…………………………. …………….(1pt) b) - Trouvez le paronyme de « disputes »………………………………........................... (1pt) III/- Grammaire et maniement de la langue (13points) 5/- Donnez la nature et la fonction des mots ou groupes de mots soulignés dans le texte. (4pts) ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… 6/- «Il était aimé de tous ».Indiquez la voix du verbe de cette phrase puis transformez à la voix inverse. (2pts) ………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………….................................................... 8/- « C’est dans le Livre sacré qu’il puisait ses jugements et ses conseils. » Il y a un élément mis en relief. Identifiez le procédé employé puis retournez-la à sa forme neutre. (2pts) ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… 9/- Faites l’analyse logique de la première phrase du texte. (2pts) ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… 10/- « Il prit le temps de réfléchir. » a) Indiquez l’infinitif, le temps et le mode du verbe de cette phrase. (1pt) ………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………….. b) Mettez cette phrase au présent du Subjonctif. (1pt) ………………………………………………………………………………………………… COMPOSITION DU DEUXIEME SEMESTRE EPREUVE : DICTEE : La traversée dura toujours. Je passais ces trois jours sur le pont, descendant au salon juste pour manger et dormir. Le reste du temps, j’allais me mettre à la pointe à la pointe extrême du navire près de l’ancre. Il y avait là une grosse cloche qu’on sonnait en entrant dans les villes : je m’asseyais à côté de cette cloche, parmi des tas de cordes ; je posais la cage du perroquet entre mes jambes et je regardais. Le Rhône était si large qu’on voyait à peine ses rives. Moi, je l’aurais voulu encore plus large, et qu’il fût appelé la mer. Le ciel riait, l’onde était verte. De grandes barques descendaient au fil de l’eau. Alphonse DAUDET, Le petit Chose. uploads/s3/ 3eme-compo-renov.pdf

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