si-j-'V BIBLIOTHÈQUE DE L'ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES PUBLIEE SOUS LES AUSPICES DU

si-j-'V BIBLIOTHÈQUE DE L'ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES PUBLIEE SOUS LES AUSPICES DU MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE SCIENCES PHILOSOPHIQUES ET HISTORIQUES QUARANTE ET UNIEME FASCICULE LE (jUEROLUS, COMÉDIE L \TIXE ANONYME, PAR I.. HAVET PARIS F. VIEWEG, LIBRAIRE-ÉDITEUR 67, luiE niciiELiEU, 67 188U le 1314. — ABBEVILLE. — TYP. ET STÉR, GI.STAVE UETAUX. /tè/S" LE QUEROLUS Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of Ottawa http://www.archive.org/details/bibliothquedel41ecol LE UEROLUS COMÉDIE LATINE ANONYME TEXTE EN VERS RESTITUÉ D'APRÈS UN PRINCIPE NOUVEAU ET TRADUIT POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS PRÉCÉDÉ D'UN EXAMEN LITTÉRAIRE DE LA PIÈCE L. HAVET RÉPÉTITEUR UK PHILOLOGIE LATINE A L'eCÙLE PRATIQUE liES HAUTES ÉTUDES Fragmenta si axpeseris, agnoscere potesne ' QuEROLCS, 10.4. PARIS F. Y I E \V E G , L I B R A I R E - É D I T E U R C7, ni'E DE lUCHELIEU, 67 1880 A MON PARENT ET AMI M. A NCELIN CHEF D'ESCADRON D'ARTILLERIE HOMMAGE DE PROFONDE ET RECONNAISSANTE AFFECTION AVERTISSEMENT Ce livre a pour objet principal la restitution complète d'un texte latin, écrit originairement en vers, mais qui fut trans- formé en prose au commencement du moyen âge par le fait d'un copiste. Un tel travail est nécessairement sujet à de très-nom- breuses incertitudes ; les personnes qui liront ce que j'ai dit à cet égard (pages 43 à 46) verront que je n'ai cherché à faire illusion ni à moi-même ni aux autres. Ce que j'ai essayé de fournir aux lecteurs du Querolus, c'est un modeste « premier déhroîdllement » ; plus j'aurai pu réussir dans cette tentative, et plus les fautes que j'ai commises seront faciles à voir. Au texte il était naturel de joindre une étude littéraire. Une étude développé et détaillée eût exigé un volume, car le Que- rolus est une des œuvres les plus intéressantes de la basse époque. Je me suis borné à dire en vingt pages ce qui m'a paru le plus nécessaire. Je me suis renfermé dans l'examen de la pièce en elle-même; je n'ai point cherché à esquisser l'histoire du genre dramatique sous l'empire, parce qu'à vrai dire les renseignements sur la comédie romaine font à peu prés com- plètement défaut à partir du règne d'Auguste. D'autres chapitres encore manquent dans le livre ; ainsi il eût été curieux d'y étu- dier le remanîment de Querolus en distiques par Vital de Blois ; VI AVEltTlSSRJlEiNT. la pièce elle-même eût gHgnéà être accompagnée d'un commen- taire perpétuel. Mais quand j'ai entrepris mon travail il m'a fallu renoncer vite à l'ambition d'être complet. Le Qiierolus n'avait jamais été traduit en français, et c'était dommage, car l'auteur inconnu qui l'a composé était un homme plein de talent, de goût et d'esprit. Au milieu du travail pénible que m'a coûté mon texte latin, tout parsemé de chiffres et de signes, je me suis laissé aller au plaisir d'écrire une version française, moitié par curiosité littéraire, moitié par délasse- ment et par paresse; je l'ai fait imprimer avec le texte (sur les pages mêmes hérissées de cette algèbre), afin de ne pas paraître plus dur pour le lecteur. ADDITIONS ET CORRECTIONS. P. 1, lignes 4 s. Supprimer la phrase : Le pseudo-Servius.... in Querulo. P. 3, note 5. Sur Servius et le pseudo-Servius voir le livre très savant et très solide de M. _.m. Thomas, Essai sur- Servius, Paris, Thorin, 1879, in-8, avec un Supplément. — M. Thomas dit, Suppl. p. xxxii : « Je dois avouer pourtant que je ne m'explique pas où Daniel a pu prendre une addi- tion comme celle de En. III, 226 : Plautus in querulo — clangoribiis. » Il est bien probable que cette note est une observation de Daniel lui-même. Daniel ne surveilla pas l'impression du Servius, et plusieurs fois des indi- cations de lui ont passé dans le texte du scholiaste (Thomas p. 342, n. 3). Si cela est, le plus ancien auteur qui cite le Quevolus est Liudprand. P. 14, 1. 15. Lire : ni du faux témoignage, ni de l'adultère. P. 18, note. Supprimer les dernières lignes, depuis II parait évident. P. 22, n. 1. Padoue: lire Passau. P. 23 à la fin. Sur le ms. V voir L. Delisle, Notice sur vingt mss. du Vatican, p. 17 ss. (Bibliothèque de l'École des Chartes, 1876). M. Delisle comme M. Duchesne fixe la date de ce ms. au neuvième siècle. P. 2o, n. 4. Effacer : le pseudo-Servius. P. 30. L'article de M. Quicherat a été réimprimé, avec additions, dans ses Mélanges de philologie. P. 30, n. 1. L'opuscule de M. Hagen a été réimprimé dans son livre Zur Geschichte der Philologie..., Berlin, 1879. in-8. P. 32. Le Querolus a été traduit en italien par M. Berengo (Querulo ossia Aulularia, di aidore incerto, commedia togata tradotta per la prima volta..., Venezia 1851^ gr. in-8). Le texte en prose et la traduction sont en regard sur deux colonnes ; la restitution de Klinkhamer est repro- duite à la fin du volume. P. 33, n. 2, 1. 4. Esit : lire etsi. P. 55 en haut. Supprimer ce qui est dit de la prononciation le pour ille. La restitution m^étrique ayant été fortement remaniée au cours de l'im- pression, il y aurait un grand nombre de corrections à faire dans les sta- tistiques et les listes des p. 55 à 175, mais elles portent uniquement sur des détails et ne touchent point aux questions de méthode générale. P. 179. Ce qui est dit de l'âge de Sardanapale est à effacer, si l'on admet la conjecture [rater pour pater. TEXTE. DED.17. Lire : Nos| fabellis [hunc|. 56. 22- Lire: [opus|, QueroleJ. 72.20-21- Lire: Quam pulchre factum est ut[i] Cupiditas sic falleretur. TRADUCTION. P. 246, dernière ligne. Prêtres ; lire pontifes. P. 262, 1. 4. Lire: la Lune saute', P. 263, 1. 4. Prêtre, lire pontife. * Tftrmo de comput. Le cycle de dix-neuf ans a des années de 12 lunaisons (de 29 ou 30 jouFo chacune), des années qui ont en outre une i;}" lunaison de 30 jours, et une année, la dernière, doiu la l.'i» lunaison n'est que de 20 jours. A la fin de celle-ci, le 29''' jour de la L'i*" lunaison, au lieu d'clre suivi comme d'ordinaire d'un trcnlirmr jour, est suivi par exceplion d'un premier jour de lunaison. C'est cette anomalie qui l'onstitue le smit de la lune. — .le ne puis dire si les paroles de Mandrogéronte auraient oiïert un sens à un astro- logue, ou bien si c'est un grimoire de fantaisie, comme les explications astronomiques don- nées par Sganarelle à Géronte (.Molière, Le médecin matyri' lui, 111, vi : « ... d'autant que 1 incongruité des humeurs opaifues qui se rencontrent au tempérament naturel des femmes étant cau.sp (|ue la partie brutale veut oujours prendre empire sur la sensitive, on voit que l'inégalité de leurs humeurs dépend du muiirrmnU oblique du cercle de la lune ; et comme le soleil, //ui darde xe.s rayons .sur la coiicfirilé de la terre, trouve... ») TABLE DES MATIÈRES. Pages. Chapitre I. — La pièce 1 — II. — Bibliographie 22 Les manuscrits 22 Les livres 29 — III. — De la nature du texte 33 — IV. — La versification 49 — V. — La mise en prose 70 Statistique de la mise en prose 71 Critique de la mise en prose 146 Al'PENDICK JUSÏIKIGATIK 177 Texte et traduction 180 Collations des njss. de Paris et de Bruxelles 327 Choix de variantes supplémentaires 356 ÉTUDE SUR LE QUEROLUS CHAPITRE I La pièce. La comédie latine qui fait l'objet de cette étude, et qui d'après l'auLeur peut être appelée à volonté soit le Pot de terre, soit Quérolus ou Qucrulus, est désignée dans les manuscrits par les deux mots Plauti Aulularia. Le pseudo-Servius (1) en cite un passage sous le litre Plautus in Querulo. Au douzième siècle Jean de Salisbury en mentionne trois personnages, Quérolus^ Sycophanta et Mandrogerus, comme des personnages de Plan te (2) ; vers le même temps Vital de Blois, qui la met en distiques élé- giaqucs, répète à satiété qu'il imite et embellit Plante (3). En un mot c'est à Plante que le moyen âge tout entier attribue notre texte. C'est là, an point de vue des modernes, une erreur gros- sière : mais alors la critique était absolument nulle (4). Il faut 1. Aeneid. III, 226. 2. Polycraticus 2, 25 (Kl p. 129 Giles) ; Entheticus v. 1G83 (V p. 292 Giles); passages reproduits dans Peiper p. xx. Cf. Eiilliet. 153 ss. et 1362 ss. 3. Au treizième siècle Vincent de Beauvais dit Plauti Aulularia ; ce tén^oigna.i^fe est sans valeur iiidépeiidaiite, car Vincent cunnaissaitla pièce iiniquenicnt [)ar des extraits ([ni lui donnaient ce titre. La P)il)liot!iè(iue nationale possède un manuscrit (fonds lat. 17003) qui ne dill'ère pas sensiblement de la source suivie par Vincent, et où se trouve la inùnie désignation. Voir au chapitre ii. ^i. J'ai eu récemmiîut l'occasion de relever [Romania, 1877, p. 287 n. 2) une glnsc d'un manuscrit de Paris (H. uploads/s1/ havet-louis-le-querolus-comedie-latine-anonyme-texte-en-vers-restitue-d-x27-apres-un-principe-nouveau-et-traduit-pour-la-1re-fois-en-francais-precede-d-x27-un-examen-litteraire-1880-1882.pdf

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  • Publié le Apv 05, 2021
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