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#^ ^^1^. <^ Vb- . "iief:- 'A, ^^. '^ \. N v^^ CORRESPONDANCE DE STENDHAL II (1815-1830) f(t/i,t/ r/ . /trif lift CORRESPONDANCE \)K STENDHAL (1800-1842) Ad. PAUPE et P.-A. CHERAMY sur les oriyinaux de diverses collections. PRÉFACE DE Maurice BARRÉS de l'Académie Française. TOME DEUXIEME III. — L'Homme du monde et le dilettante (1815-1830) 'MM 'i*i\^ CHARLES ROSSE T ^^ IJHRAIRE 4G, RUE LAFAYEÏTE 1908 -t. 2 III L'HOMME DU MONDK ET LE DILETTANTE (1815-1830) NOTES BIOGRAPHIQUES I8I5-I8I6 Séjour à Milan. — M. de Bième. — Lord Hyron Trahison de la Pietragua (1)., etc. 1817 Janvier. — Séjour à Milan. V.i Avril. — Vo\'age à Grenoble. Juin. — » à Paris. Août. — » en Angleterre. Octobre à Décembre. — Retour à Milan. ŒUVRES : Histoire de la Peinture en Italie, publiée avec les initiales de M. B. A. A. Rome, Naples et Florence, par M. de Stendhal, officier de cavalerie . 1818 Janvier à Mars. — Séjour à Milan. l'"^ Avril. — VoA'age à Grenoble. 20 » — Retour à Milan. 1819 Janvier. — Séjour à Milan. .Mai. — Passion pour Métilde Denibowska (2). Août — Mort du père de Be3'le. Septembre. — Vo^-age à Grenoble pour l'élection de Grégoire. « — Voyage à Paris. 22 Octobre. — Retour à Milan. 1820 Janvier. — Séjour à Milan. Juillet — Be^'le soupçonné d'être agent secret du gouvernement. — Séjour à Bologne. Songe à s'y établir banquier. 1821 Janvier. — Séjour à Milan. Avril — Be^ie, soupçonné de carbonarisme, quitte Milan et revient à Paris. Septembre. — 2- Vo3'agc en Angleterre (3 semaines) (3). ŒUVRE : De lamour. (1) Cf. Mérimée. H. B. ei Poi'tvaitx historiques et littiJraires, p. 177. (2) Correspondance, à cette date, de l'Amour : (Léonore) passim el Souvenirs d'/Cj/Ot ismr p\<iiim. (3) cf. Souvenirs d'EQOtisme pp. 63-85. vm xoTKs iiM>4ih.\i>iii(.i(iRs I 822 Janrifr <i Dfctmhrr. — Séjour à l*arli. - (Iriliquc liltrrairr |mhii I:i (iennan Herieu* à Loniirr» I 823 Janoier. — S^ur A Pm 18 fVfohrr. Voyage* à l><>lr. rohjjny. i»ciu-m*, tuMu-s l.lMuirnr. |j ttrctmbre. lUiinr. ŒVVRt: : Hacine et Shakttpean. 1 1824 Janvier. — Srjnur n l*«ri%. — Mcnta (1). Octobre. Voyage* à (Ircnohlo cl Clnlx. ŒIVHKS : Vie de liouini — le Salon ,lr /.<?. 1825 Janoier. — Séjour à Paris. Soptmbre. — Voyanc à Honu ŒCl'RBS : Racine el Shnketpearc. II. D'un Souveaii coniplol contre 1rs imlnslriels. I 826 Janvier : S<>jnur a l'a ri s. Août à Septembre - Voyage en Aiu'liiri ic- \- Décembre. — Voyage à Home. 20 » — lietour à l'aris Œl VUE Armance. 1827 Janvier. — Séjour à Pari». Sovembre. - Voyaj^e» en Italie. Ile d'Klhe, Ile d'Iscliia Naples. Home. Fcrrarc, Bologne, Florence. Venise. I 828 \" Janvier — Arrivée a Milan l)illiciil(t.s de M-joiir. 2 — Hclour à Pari% par la route du Siinplon. 26 Août au Décembre. — Idée» de suicide. — 1 U-Nlan>enlH ;2). Œl'VRE : Promenades dans Rome 1829 Janvier. — Séjour à Paris. Février. — Mort du pape I.éfin XII Projet du gouvernement de confier une mi«sion à Ik-yle |Kiur le remplacement du Saint-Pérc. (itCf. itmlaré^ yaaéai. h ( ommfht a c/*c« .SUnJhal, cp. lX-li$. CORRESPONDANCE DE STENDHAL 227. — P. A SA SŒUR PAULINE Turin, 14 janvier 1815. Si jamais, ma chère amie, tu te donnes les airs d'avoir un amant, tu sauras qu'on ne se trahit jamais davantage que quand il y a de la brouille. La jalousie de sangsue étant hors des gonds, madame Simo- netta m'a représenté qu'il fallait faire une absence. Elle a ajouté qu'un vainqueur do Moscou ne craignait pas le froid et que, puisque Italie n'avançait pas à Gularo, je devrais y aller faire un tour ; que cela nous épargnerait une séparation, quand une fois nous serions établis à Venise. J'ai voulu plaider, inutile. Je suis donc venu à Turin ; mais sortir d'une salle de bal charmante, bien éclairée, où l'on danse avec sa maîtresse, arriver dans la rue par un temps humide et tomber dans un trou à fumier, tout cela n'est qu'une faible image de ce qu'aurait éprouvé mon coeur en abandonnant l'aimable Italie pour le plat Gularo, où nous avons gémi il y a un an, si tu t'en souviens. Je me suis donc arrêté à Turin. Le 23, j'écrirai à la Comtesse Simonetta que je suis de retour et que je n'ai point été engouffré dans les neiges du mont Cenis. Mets à la poste la lettre ci-jointe d'un jeune officier espagnol qui a une maîtresse charmante à Milan, ce qui le rend très considérable à mes yeux. Cultive les AUart en mon nom, afin qu'ils ne me croient pas monstre parce que, à trente-deux ans, ruiné, je prends une légitime de vingt-cinq mille francs. Ah ! ma chère amie, quelle affreuse nouvelle m'apprend le journal qu'on m'apporte ! La mort de madame Daru. C'était, après toi, la meilleure amie que j'eusse au monde ; je ne puis t'écrire. Adieu. Achille est mort, grands dieux, et Thersite respire ! 2 CORRESPONDANCE DE STENDHAL 228(1) A SA SŒUR PAULINE Milan, l"?!- avril 1815. Ma chèro amie, la première lettre de toi depuis le mois de novembre dernier, c'est relie du 15 mars reçue aujourd'hui. La lettre de change est égarée. M. Robert a reçu l'avis depuis long- temps. Demande une seconde à M. Rothelon, et envoye-la-moi en affranchissant. Pourquoi le chinois (2) retournerait-il rue du Luxem- bourg ? (3) Avec un père tel que le sien, il faudrait encore faire des dettes, et toujours de nouveaux embarras. Je ne retournerais que si le bâtard (4) me fesait une pension ; il n'en fera point, ni je ne lui en demanderai. Donc je reste. La mort de madame Daru m'ôte tout regret. DON FLEGME. (5) 229. — A. AU BARON JOINVILLE, COMM« ORDONNATEUR Grenoble, le 18 mai 1816. Monsieur, Serait-ce abuser de la bonté que vous m'avez témoignée quelque- fois chez M. Daru que de vous prier d'envoyer au bureau de la solde ou à celui des commissaires des guerres la note suivante ? « M. Henri Beyle, nommé adjoint aux commissaires des guerres à Kônigsberg en 1807, fit comme tel les campagnes de Berlin et de (1) Collection de M. Louis Teste. (2) Beyle lui-même. (3) Rue de ce nom à Paris, où habitait Beyle, avant d'aller à Milan. (4) Son père. (5) Madame Pauline Périer de Thuelin, à la Tour-du-Pin (Isère). CORRESPONDANCE DE STENDHAL 3 Vioiuu'. Noimiir auditeur au Conseil d'Etat en 1810, LL. EE. MM. le duc de Feltre et le comte de Cessac décidèrent qu'il toucherait la demi-solde de son grade. M. le sous-inspecteur Baudon fit les revues. M. Henri Beyie a touché cette demi-solde jusqu'au 31 décembre 1814. Vérifier si, comme il smiible, M. Beyle, adjoint aux commissaires des guerres, a droit à toucher la demi-solde de son grade. Ecrire à cet effet à l'inspecteur aux revues de la 7^ division. M. Beyle est domicilié à Grenoble >. Je prends la liberté de joindre à cette note mon livret qui est une pièce probante. Je désirerais qu'il fut renvoyé à M. l'inspecteur de la 1^ division ou à moi. Daignez, Monsieur, pardonner mon importunité. Cette demi-solde est tout ce qui me reste. J'ai l'honneur d'être. Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. De BEYLE, ^ Commissaire des guerres adjoint. 230. — A. A M. CLARKE, DUC DE FELTRE, MINISTRE DE LA GUERRE Grenoble, 19 mai 1816. Monseigneur, M. Henri Beyle, adjoint aux commissaires des guerres, demande de toucher à Grenoble, sa patrie et son domicile, la demi-solde de son grade d'adjoint aux commissaires des guerres. M. H. Beyle, nommé à Kônigsberg en 1807, a fait toutes les campa- gnes. Il était à la demi-solde comme auditeur au Conseil d'Etat en 1814. Malade par suite de la campagne de Moscou, il n'a exercé depuis aucune fonction publique. Il a servi sous les ordres de M. le baron de Joinville, commissaire-ordonnateur, qui, en cas de besoin, pourrait donner connaissance de ses services. Je suis avec respect. Monseigneur, de Votre Excellence, le très humble et très obéissant serviteur. De BEYLE, Commissaire des guerres adjoint. 4 CORRESPONDANCE DE STENDHAL 231 — C. A M. DUPTN aîné, AVOCAT A PARTS (1) Des environs de Nantes, le l^^ septembre 1816. Monsieur, Je désirerais que vous voulussiez bien proposer aux Chambres la loi suivante. Vous excuserez ce que ma lettre peut avoir d'inconvenant, quand j'aurai fait l'aveu que celui qui se donne l'honneur de vous écrire vient de perdre son unique appui, un neveu de dix-huit ans, jeune homme des mœurs les plus pures, par la main d'un duelliste, très habile escri- meur, et dont c'est le cinquième duel au moins. François DURAND. LOI Article premier. — Les Cours royales informeront du duel, comme des autres délits. Art. 2. — Le duel sera jugé par le jury (2). Art, .3. — Le duel sera puni par la prison. La détention sera accom- pagnée du secret absolu (3), sans papier, sans écritoire. La nuit, le détenu n'aura pas de lumière. Pendant le uploads/s1/ correspondance-de-stendhal-1800-1842-volume-2-stendhal-1783-1842-pdf.pdf

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  • Publié le Jan 15, 2022
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