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La crise de l x27 ancien regime

La crise de l ? Ancien Régime La société d'Ancien Régime ou société d'ordres est un mode d'organisation sociale qui a prévalu en France du XVIe au XVIIIe siècle La population française est alors divisée en trois ordres hiérarchisés et inégaux le clergé la noblesse et le tiers état Cette séparation repose sur une idéologie et non sur des critères de fortune ou de mérite personnel Les ordres étaient en théorie fermés mais une frange de la bourgeoisie pouvait échapper à son état de naissance par di ?érents moyens La Révolution française avec l'abolition des privilèges dans la nuit du août a mis ?n au système des ordres et à l'inégalité juridique des Français qui sont passés du statut de sujets à celui de citoyens La société d'Ancien Régime est aussi une société coutumière et catholique I ORDRE ADMINISTRATIF Le service civil du roi Le service du roi à l ? origine relativement restreint quelques dignitaires et serviteurs autour des premiers Capétiens augmente considérablement lorsque s ? étendent le domaine royal et le pouvoir du roi sur ses vassaux Les missions traditionnelles consistent en l ? administration du palais royal avec par exemple l ? échanson le garde des Sceaux royaux et les serviteurs de la maison royale La police et l ? administration du domaine sont déléguées à des baillis et sénéchaux tandis que à partir du XIVe siècle une administration embryonnaire est instituée pour collecter les impôts extraordinaires destinés à ?nancer l ? e ?ort de guerre du royaume La justice en ?n est réservée à des o ?ciers royaux Les o ?ciers Dès le XVe siècle les o ?ces royaux peuvent être mis en vente et deviennent l ? une des sources normales du revenu royal Ces o ?ces concernent l ? administration à tous les échelons de la paroisse à l ? État en passant par les bailliages et les gouvernements Ils recouvrent des fonctions de police de justice et de ?scalité qui se substituent progressivement aux mêmes fonctions qu ? exerçaient aux échelons locaux les o ?ciers des seigneurs Ils peuvent être prestigieux et onéreux tels les o ?ces de président à mortier au Parlement de Paris Au début du XVIe siècle il n ? y a encore que cinq mille o ?ciers royaux À mesure que croissent les besoins ?nanciers de la monarchie le nombre des o ?ces augmente également certains o ?ces peuvent ainsi être conjointement tenus par plusieurs o ?ciers En Colbert dénombre o ?ces dont ceux de jurés crieurs de vin ? ou de taxateurs de ports de lettres et paquets en tous les bureaux de poste ? cette in ation le scandalise au point qu ? il cherche à en limiter la pratique Néanmoins la création d ? o ?ce est devenue selon l ? expression de l ? historien A Doucet une forme normale d ? administration ? Pour la monarchie l ? intérêt des o ?ces est au moins jusqu ? au XVIIe siècle incontestable et multiple D