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Lettre ouverte de andre m apaid au president martelly

Andr Michel Apaid Port-au-PrinceH aiti Port-au-Princle septembr e L SonExcellencMeonsieuJrosephMicheMl artelly P sidendtela R publique P al a i sN a t i o n a l Monsieulre Pr sident Tout d'abordje vous prie d'excuselre ton de cette lettre que je croisjusti ?d A chacuneoes rares rencontresque nous avonseuesj'ai toujoursfait de mon mieux pour vous dire franchemenet t constructivemelnetschosesC ettefois-cip ourdesraison s videntesje metrouvedansl'obligatiodnevous adresseurnelettreouverte Quatrejoursaprdsqueje vousai exprim en publicmapr occupatiodnevoirnotrepayss'orientevrersune gravecrisepolitiquedue l' rosionde la con ?ancedansle processu slectoralj 'ai td surprisde me retrouvebr loqu i l'a roporit l'occasiodn'unvoyaged'a ?airesimportantE ne ?et le ao t au Karibe j'ai prismoncouragepourvousdireque la perceptionde l'implicatiodne l'Exdcutidf ansla crisedu CSPJ allaitetre i la based'uned t riorationde l'autorit moralede votregouvernemenett je vousinvitaisA recti ?ercequi aujourd'hueist videntpourtout le monde J'aiparl durant minutesv ousavezprisprds de minutespourme rdpondre t pourm'exprimedremanidreforteet passionn veotred saccord- Vu queje n'aiaucundoutequele Commissairdeu gouvernemenatgiten votrenomet pourde multiples raisonspolitiquesje vaisme permettret ant pourla r putationde mafamillequeparamourpourla patrie et le peuplehaitienqui sonten sou ?rancet en attentede solutionsr ellesd leursprobldmeso e vous inviterd uneautreapproches ipossible Mon pdreestconnupouravoir t un hommetrescourtoismaistrdscourageuxll a subila prisonau Fort Dimanchet unexilquia du ansalorsque desesenfants taientretenusenotageen Haitien Il a sou ?ertcet exilA causede son couragei amenerau S nateuTr homasD sulm a lorsen exil d la Jamaiques es plusjeunesenfantsainsiquesondpouseparcequeses ain svenaiendt ' tretu spardes membresdu corpsdesVSN Parla suite M Duvaliesr'estexcus auprdsde mon pdreau Palaisl ui disant queson exil taitd a uneerreurdeshommesen kaki Maisle mal taitfait Durantces ann esd'exilet durantlesann esqui ont suivicette p riode alorsque le mondeentiers'ouvraitautouroe nous se d mocratisaeitt se modernisaitj' ai observ ce que la peur avaitfait aux plus pauvresa ux ctasses moyennesa ux lites conomiqueest intellectuelledse notre pays J'ai constat avecpeinecombien d'hommeset defemmesdecaractdrea prdsbeaucoudp'ann edsesou ?rances taieanmt en souforcdsi laisselre paysou fairedescompromiasvecleursconvictionest leursrevesde bienfairepourcontribueir uneHaitiqui soitbonnepourtoussesenfantsJ evous cristout celapourquevouscomprenieqzuesans etren cessairemet nmt rairej' aitoujoursdemand Dieude m'aiderd surmontemr apeurcarceconstat dontj'ai pa p lust t m'a troubl et r volt J esuisconvaincuquetant qu'onne surmonterapascette peur et tant queceuxqui nousgouvernenntecomprendronqtu'ilsnedoiventpasl'utilisero n n'aurani la d mocratie ni la crdativit ni la libert ni la con ?ancedevant amener le niveau d'investissement n cessairei changerla situationdu peuplehaitien CJ' taisjeunemaisj'ai bienvu et compriscommenMt FrangoiDs uvalieer t songouvelnemenat yantbesoin d'argenta vaienftait arreteret attachear vecleursceinturedse pantalonl espEresde plusieurdsesjeunes commerqantds'aujourd'huib eaucoupd'entreeux d'originelevantineou de sangm commemoi lls avaien t t forc sde marchere traversle march de CroixdesBossalelsespiedsnusa ?nde leshumilier d'instaureur nepeurbleueet d'obtenirlesfondsqui nourrissaienlat corruptiondu systdmed'alorsJ eme suiscon ?rm i moi-m mequ'unpouvoirqui intimideet fait peure sonsecteurpriv ne facilitepasles investissemenmtsaissouvenpt r parela soumissiodne quelquesmembresde ce secteuir rentrerpar les portesarridresdu Palaispourvenirfaireensembldee l'argentT ouslesmoddlespass est r centsnousont prouv squecetype d'approchen'amCneran i i la ddmocratie ni la cr ativit ni la libertq ni la con ?ance devantconduireau niveaud'investissemennt cessaire changerla situationdu peuplehaitien Quande njanvierde cetteann ej e me trouvaisd jden d saccoradvecvotregouvernemensturcertains changementest qu'aprdsla visited'un de vosamiset conseillerismonbureaume demandandt e laisser tombercesupportA MonsieuCr onillej 'ai vu monnom critsurlesmursde Bourdona Port-au-Princmee traitantdevoleuret medisant de laissetrravaillelre PrdsidenMt artelly ll taitclair deslort quej' tais sur unelistesp cialed 'autantplusque d'autresfausseas ccusationpslusgravesvenantde votre bureau m'ont t communiqu epsarplusieurvsoieso ?cielles MalheureusemeMntonsieulre Prdsidenct equeje vousai dit timidemendt j je me sensoblig devous le