La connaissance des premiers principes

Document généré le août Laval théologique et philosophique La connaissance des premiers principes Une interprétation Emmanuel Trépanier Volume numéro URI https id erudit org iderudit ar DOI https doi org ar Aller au sommaire du numéro Éditeur s Laval théologique et philosophique Université Laval ISSN - imprimé - numérique Découvrir la revue Citer cet article Trépanier E La connaissance des premiers principes une interprétation Laval théologique et philosophique ?? https doi org ar Tous droits réservés ? Laval théologique et philosophique Université Laval Ce document est protégé par la loi sur le droit d ? auteur L ? utilisation des services d ? Érudit y compris la reproduction est assujettie à sa politique d ? utilisation que vous pouvez consulter en ligne https apropos erudit org fr usagers politique-dutilisation Cet article est di ?usé et préservé par Érudit Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l ? Université de Montréal l ? Université Laval et l ? Université du Québec à Montréal Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche https www erudit org fr CLa connaissance des premiers principes UNE INTERPRÉTATION La science est Yhabitus des conclusions Elle se dé ?nit donc par la démonstration Or la démonstration est constituée de principes Les principes sont donc connus antérieurement aux conclusions et la science ne va pas sans une connaissance préexistante Or cette connaissance des principes est en même temps une connaissance antécédente D ? o? cette autre exigence que les principes soient par quelque manière crus et connus plus encore que les conclusions ? C e qui revient à dire que la connaissance des principes doit être à la fois plus grande et plus certaine que celle des conclusions D e celle- ci à celle-là il existe un rapport d ? e ?et à cause et la cause est toujours supérieure à son e ?et S ? il arrive com m e c ? est ici le cas que le même nom soit attribué à tous les deux il le sera davantage à la cause La santé est désirable à cause de la vie la v ie est donc plus désirable que la santé Une conclusion est obtenue et admise par la vertu de ses principes c ? est donc à ces derniers qu ? il revient d ? être mieux connus et plus crus La connaissance des vérités premières est la plus pénétrante et la plus ferme elle emporte avec elle tout cé que ce terme connaissance signi ?e de qualité et de perfection Com m ent nous possédons une telle connaissance ou l ? origine des pre miers principes dans notre intelligence tel est le problèm e que nous enten dons étudier Ou plus exactement nous nous proposons de reprendre la solution qu ? en a donnée Aristote et de montrer qu ? elle en est une de juste milieu entre le sensualisme et l ? innéisme Saint Thom as et ses com mentateurs en particulier Cajétan et Jean de

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