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Duns scot et la metaphysique de l x27 aleatoire

Duns Scot et la métaphysique de l ? aléatoire Duns Scot et Guillaume d ? Occam sont à coup sûr les plus grands esprits spéculatifs du Moyen Age ainsi que les plus profonds métaphysiciens qui aient jamais existé ? C S Pierce Comme toute expérience est soumise à la mécanique quantique et donc à p q h l ? invalidité de la loi de causalité est dé ?nitivement démontrée par la mécanique quantique ? Heisenberg in Zeitschrift für Physik La mécanique quantique serait donc première dans la notion de causalité et aurait ainsi démontré ? que Hume avait raison de dire que la causalité n ? est qu ? un habitus de la pensée Kojève connu comme hégélien de choc prétendait que le réel n ? a pas de structure causale car les prévisions exactes ne sont pas possibles La Physique moderne conduit à une conception indéterministe ou statistique du réel sa structure permet de faire des prévisions statistiques véri ?ables mais il n ? est plus possible de comprendre ou de véri ?er avec exactitude le comportement de phénomènes physiques particuliers ? Il ne saurait donc pour Kojève y avoir une intelligence supérieure et omnisciente qui serait régulatrice La mécanique quantique ne peut donc déboucher que sur un athéisme de fond ? L ? aléatoire ou le contingent L ? aléatoire au lieu d ? être dans la limite de la saisie du réel devient un a priori qui rend caduque toute tentative d ? explications il ne peut plus y avoir que des descriptions La Physique classique telle que l ? appréhendait Laplace avec sa fameuse formule si je connais toutes les positions et toutes les vitesses de tous les corps je connais tout l ? Univers ? n ? est qu ? une idée régulatrice au sens kantien de la pensée causale déterministe Au contraire dans son livre Probabilist Metaphysics Suppes avance que les phénomènes ont un caractère essentiellement probabiliste qui Avenue Franklin D Roosevelt - PARIS - Tél - Fax - contact cybel fr S A au capital de - R C Paris B - SIRET - www cybel fr Cest tout autant présent que leur caractère spatial ou temporel Il montre en particulier que les lois fondamentales des phénomènes naturels sont de nature probabiliste que notre conception de la matière doit contenir un élément aléatoire intrinsèque La causalité classiquement pensée selon un schéma déterministe serait donc en fait essentiellement probabiliste voir par exemple la désintégration de substances radioactives Donc en vérité seule une analyse en termes stochastiques des causes permettrait de rendre compte de phénomènes intrinsèquement complexes Contrairement à la dé ?nition classique l ? enseignement majeur de la science est maintenant de révéler l ? accès presque impossible à des connaissances certaines Ainsi pour ce qui concerne la connaissance scienti ?que acquise par expérimentation et procédures de mesure le rôle central de la variabilité dans les phénomènes et des erreurs dans les procédures de mesure a rendu quasi inaccessible la certitude des résultats Aussi