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Le fait divers une narration defaillante 1

Meta Lah Université de Ljubljana UDk ' Le Fait DiveRS UNe NaRRatiON DÉFaiLLaNte Le Fait DiveRS UN GeNRe UNe RUBRiQUe UN tyPe De texte OU UN CONCePt Le fait divers un genre très ancien mais toujours aussi di ?cile à décrire et à dé ?nir Histoires relatant des accidents meurtres viols que tout le monde lit mais que personne n ? avoue lire Même si cette rubrique est encore dévalorisée socialement ? Lits et malgré le fait que les faits divers occupent traditionnellement la place la moins noble dans la hiérarchie de l ? information ? Bégorre Bret et al la quantité des articles appartenant à cette rubrique augmente et ils sont passés dans d ? autres médias p ex à la télévision o? ils sont désormais souvent abordés en première partie de journal télévisé ? ibid Le fait divers raconte une histoire qui se détache sur le fond de toutes celles qui ne sont pas racontées et qui sont la norme ? ibid donc une histoire hors du commun Bégorre Bret et al citent Barthes selon qui le fait divers procéderait d ? un classement de l ? inclassable il serait le rebut inorganisé des nouvelles informes son essence serait privative il ne commencerait d ? exister que là o? le monde cesserait d ? être nommé soumis à un catalogue connu politique économie guerre spectacles science etc ? ibid Lits et adam constatent qu ? il s ? agit d ? un genre peu étudié par les chercheurs qui traitent de corpus souvent trop limités Selon Lits qui décrit son expérience avec des étudiants originaires d ? autres pays il s ? agit d ? une catégorie fortement marquée culturellement il se demande s ? il ne s ? agit pas d ? un genre strictement francophone Ces étudiants originaires surtout d ? espagne du Portugal de l ? afrique francophone et des pays latino-américains après avoir appris que l ? objet du séminaire d ? analyse de presse porterait sur le fait divers n ? ont pas compris quel serait l ? objet de l ? étude non en raison de leur incompréhension du français mais par méconnaissance du terme générique qui n ? était pas transposable comme tel dans leur réalité culturelle ? Dans les journaux de leurs pays respectifs les faits divers sont classés di ?éremment et ne sont pas rubriqués Selon Lits l ? échantillon d ? étudiants non francophones ne dispose donc pas de la compétence générique pour comprendre l ? objet de l ? analyse qui leur est proposé puisque dans leur culture et dans leur langue cette catégorie journalistique n ? existe pas ? ibid Pourtant López alonso et Séré décrivent une expérimentation faite auprès d ? apprenants espagnols Pour faciliter la reconnaissance du type les textes ont été adresse de l'auteur Filozofska fakulteta Oddelek za romanske jezike in knji evnosti a ?ker ?eva Ljubljana Slovénie Mél meta lah guest arnes si Dans la presse francophone les premiers faits divers apparaissent