Dissertation magnus Sylvie Germain nous dit dans l ? ouverture de Magnus En chacun la voix du souf eur murmure en sourdine incognito - voix apocryphe qui peut apporter des nouvelles insoupçonnées du monde des autres et de soi-même pour peu qu'on tende l ?

Sylvie Germain nous dit dans l ? ouverture de Magnus En chacun la voix du souf eur murmure en sourdine incognito - voix apocryphe qui peut apporter des nouvelles insoupçonnées du monde des autres et de soi-même pour peu qu'on tende l ? oreille Ecrire c'est descendre dans la fosse du souf eur pour apprendre à écouter la langue respirer là o? elle se tait entre les mots autour des mots parfois au coeur des mots ? Comment et dans quel but Sylvie Germain utilise l ? intertextualité dans son roman Magnus Dans une première partie nous verrons que l ? organisation polyphonique se fait à travers l ? intertextualité puis dans une deuxième partie nous verrons que cette intertextualité est appuyer par une forme romanesque atypique Tout d ? abord Sylvie Germain étant une écrivaine et une philosophe elle ne peut pas rester indi ?érente à la voix de l ? autre qui demande à être entendu Les voix organisées en alternances font écho d ? un coin du texte et se joignent à la parole de l ? écrivaine et c ? est ainsi qu ? elle orchestre une dimension polyphonique Elle s ? engage dans son écriture à nommer sans cesse d ? autre auteurs par l ? utilisation de l ? intertextualité pour que le lecteur fasse travailler sa mémoire sur les événements passés On retrouve dans Magnus une intertextualité qui a une construction formelle à la manière d ? un puzzle Dans Magnus la polyphonie comporte de la musique des poèmes et un chant liturgique Par exemple un lied de Schubert séquence page des poèmes de Jules Supervielle dans les séquences page et de Thomas Hardy séquence page et de Paul Celan séquence page une petite scène thé? trale de Shakespeare dans la séquence page un morceau d ? une lettre de Martin Luther King séquence faisant écho à la ?n du fragment I have a dream ? des emprunts de Rabbi Nahman de Brastlav et de Rabbi Shem Tov Ibn Gaon dans le palimpseste page et en ?n des citations de la nouvelle de Juan Rulfo dans la séquence page marquent leur présence dans le roman En outre elle utilise l ? intertextualité non seulement dans un but stylistique mais aussi pour renforcer le sens donner des exemples et remémorer les textes des auteurs dont les noms sont tombés dans l ? oubli par exemple on retrouve une épigraphe qui souligne les indices principaux du roman Magnus s ? ouvre sur une citation d ? Aharon Appelfeld qui fonctionne comme une épigraphe en décelant une enfance traumatisée par la guerre Aharon Appelfeld est un écrivain et poète israélien qui est né des parents juifs et qui a été victime des nazis à un certain ? ge d ? enfance La vie de celui-ci a des ressemblances avec celle de Magnus qui doit a ?ronter les séquelles d ? une guerre dont il est lui aussi victime Ce qui n'a pas été dit en temps

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