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Gougenot des mousseaux roger le monde avant le christ

- J ? Û ' LE ' ? ' ? v ? v NINNEE ANANT EE NNIST INFLUENCE DE LA RELIGION DANS LES ÉTATS ? ? i - ??' D SÉPARATION ET HARMONIE ENTRE LES INSTITUTIONS RELIGIEUSES ET IE MBTITWIOIIS POLITIQUES q PAR B Gouannor DB MIDUSSEAUX j ? PARIS PAUL MELLIER LIBRAIRE - ÉDITEUR puce SAINT-ANDRÉ nas ARTS il GUYOT PÈRE ET FILS LIBRAIRIES A LYON ' GRANDE-RUE uzacxtne Q C O SAINT'CLOUDo ' IMPRIMERIE DE'BELIN MANDAR CAVANT-PROPOS Frappée que nous sommes dans les auteurs classiques de l'éclat des beautés littéraires il est une ? étude que nous avons surtout omise lorsque vient à s'accomplir le cours de nos tras vaux scolastiques l'étude des traits de la physionomie morale de l'humanité chez les anciens La science qui s'en forme le jeune homme ne la possède guère et si l'homme du monde se promet de la poursuivre le lende main ajourne encore le projet de la veille s'il la poursuit le tumulte des alfaires l'étourdit et l'arréte Veillez remuez in triguez ?? les moments sont de l'or ?? prenez de l'avance sur vos rivaux ?? ou bien vivez doucement et sans sueurs jouissez un peu jouissez en ?n le siècle crie cela de ses mille voix L'heure morose o? l'homme n'a plus qu'à songer n'arrive-belle pas as sez tôt Et cependant les heures s'écoulent l'ignorance reste De là les na? vetés de notre admiration pour un monde à peu près inconnu notre indilférence pour des principes bons ou mau vais auxquels se trouve livré le monde et que nous n'avons étu diés ni dans les actes humains dont ils sont la source ni dans leur substance De tristes loisirs nous étaient faits et cette idée nous re venait à l'esprit Dès lors nous rèsolûmes de réunir dans un cadre étroit les lambeaux épars de la peinture de l'homme de disposer les ?gures de telle sorte que la connaissance des m ?urs t Cv AVANT-PROPOS du vieux monde y devint autant que possible le prix d'un coup d' ?il Le jeune homme qu'appelle le choix d'un état et qu'entrainent tantot les frivolités tantôt les devoirs actifs de la vie l'homme mûr que ces devoirs absorbent accueilleront peut-être avec in dulgence cet essai o? les faits se pressent et se répètent pour parler au jugement et le déterminer en économisant les loisirs Tout d'abord c'est la sagesse antique qui s'adresse à nous par la bouche de ses élus et Platon ce Mo? se parlant le langage des Athéniens selon l'expression de Numénius t vient mêler aux splendeurs de la Bible les turpitudes de la philosophie des Hel lènes Ces turpitudes prévalent jusque dans les enseignements de Socrate Voici que Rome conna? t les Grecs La vertu romaine se dé tend Les doctrines pa? ennes se traduisent par des débordements qui égalent dans leur grandeur la grandeur même de l'empire Quelque chaste que soit la plume elle ne peut que voiler les formes elle se garderait bien de les détruire Le ciel ne